Bah oui, j'ai fait du vélo! Bon, jusque là j'avoue, rien de bien original. Oui mais bon, j'ai fait du vélo... Pour aller visiter des bodegas, des propriétés viticoles quoi! Histoire de faire le tour des vignes, certes, mais aussi de goûter les excellents vins argentins. Je suis toujours vivante, preuve que les deux sont finalement compatibles !
Départ à 9h30 : un peu tôt pour comment à goûter du Malbec, mais il faut ce qu'il faut : j'ai choisi une excursion qui se rend jusque dans la région de Lujan de Cuyo, un peu plus éloignée de Mendoza que les bodegas les plus connues. Ici, les propriétés sont un peu plus artisanales et surtout beaucoup moins encombrées de touristes.
Je suis la seule française et ça semble presque leur faire peur : et si moi, la snobinarde française, je trouvais que leur vin c'est de la piquette? Je m'applique donc à rassurer Mickaela, notre guide, en lui expliquant que j'adore les vins argentins et californiens et que je trouve qu'ils n'ont rien à envier aux nôtres. Première escale: la Bodega Vistalba. Ouverte en 2002, mais dont les premières vignes datent de 1948. A vrai dire, on pourrait venir ici rien que pour le paysage. Les Andes enneigées au fond ("C'est rare à cette saison, nous explique Mickaela, mais il a neigé il y a quelques jours. Demain il n'y aura plus rien, seuls les sommets au-dessus de 6000 mètres seront blancs"), les vignes, le ciel d'une bleu azur et une pelouse verte sur laquelle se reposer en attendant la visite... Le bonheur! La propriétaire des lieux nous explique que c'est une petite exploitation... Quand même un million de litres de vin produit chaque année! Et pas moins de 200 employés tout au long de l'année, le double pendant les vendanges. La récolte est faite à la main, ce qui vaut à cette bodega le titre d'artisanal. Quant aux vins, très différents les un des autres, un vrai régal. Difficile de se forcer à ne pas tout boire et à jeter les trois-quarts du verre. Aïe, mon cœur saigne! Mais bon, c'est qu'on a du chemin pour arriver à la seconde bodega!
Heureusement, la route est droite et nous arrivons sans encombres chez Altavista. Cette fois, c'est la méga-exploitation, l'une des plus anciennes (1890) et de plus connues du pays. Et pourtant, le charme continue d'opérer. Les installations d'origine ont été conservées, les visites se font par petits groupes, c'est cosy. Et les vins sont effectivement encore meilleurs, même le blanc, dont pourtant je ne raffole pas.
L'apothéose vient avec le déjeuner. Je m'attendais à un truc de touriste, genre buffet à volonté avec viande trop cuite. Que nenni. Notre petit groupe se retrouve attablé autour d'une magnifique table en bois, dans un décor vraiment magnifique. Le repas est traditionnel et très fin, le vin est servi largement (on est en Argentine!) et cette fois, tout le monde finit ses verres! Champagne sur rouge sur blanc... Bizarrement ça passe très bien. Il faut dire que la qualité est au rendez-vous. Et ça vaut aussi pour la conversation. A table, trois Chiliens, deux Australiens, une Argentine et moi. Tout naturellement, la discussion s'oriente sur la comparaison de nos systèmes sociaux et politiques. Médecine publique et privée, aides sociales mal distribuées, éducation... Je crois que c'est une des choses que j'apprécie le plus ici : les gens parlent facilement, de tout. Au Pérou et en Bolivie, difficile d'engager la conversation, même si tout le monde fait tout son possible pour rendre service. Au Brésil, les gens parlent facilement, mais il y a toujours la barrière de la langue. Ici, c'est donc la première fois que je peux vraiment avoir des discussions sérieuses et passionnantes avec des sud-américains et j'adore !
Bref, le repas se termine, il est déjà temps de rentrer à Mendoza. En voiture, cette fois, c'est plus prudent! ;-)
Un paysage à couper le souffle, non? |
Je suis la seule française et ça semble presque leur faire peur : et si moi, la snobinarde française, je trouvais que leur vin c'est de la piquette? Je m'applique donc à rassurer Mickaela, notre guide, en lui expliquant que j'adore les vins argentins et californiens et que je trouve qu'ils n'ont rien à envier aux nôtres. Première escale: la Bodega Vistalba. Ouverte en 2002, mais dont les premières vignes datent de 1948. A vrai dire, on pourrait venir ici rien que pour le paysage. Les Andes enneigées au fond ("C'est rare à cette saison, nous explique Mickaela, mais il a neigé il y a quelques jours. Demain il n'y aura plus rien, seuls les sommets au-dessus de 6000 mètres seront blancs"), les vignes, le ciel d'une bleu azur et une pelouse verte sur laquelle se reposer en attendant la visite... Le bonheur! La propriétaire des lieux nous explique que c'est une petite exploitation... Quand même un million de litres de vin produit chaque année! Et pas moins de 200 employés tout au long de l'année, le double pendant les vendanges. La récolte est faite à la main, ce qui vaut à cette bodega le titre d'artisanal. Quant aux vins, très différents les un des autres, un vrai régal. Difficile de se forcer à ne pas tout boire et à jeter les trois-quarts du verre. Aïe, mon cœur saigne! Mais bon, c'est qu'on a du chemin pour arriver à la seconde bodega!
Heureusement, la route est droite et nous arrivons sans encombres chez Altavista. Cette fois, c'est la méga-exploitation, l'une des plus anciennes (1890) et de plus connues du pays. Et pourtant, le charme continue d'opérer. Les installations d'origine ont été conservées, les visites se font par petits groupes, c'est cosy. Et les vins sont effectivement encore meilleurs, même le blanc, dont pourtant je ne raffole pas.
Rah, difficile de jeter un vin aussi bon! |
Bref, le repas se termine, il est déjà temps de rentrer à Mendoza. En voiture, cette fois, c'est plus prudent! ;-)
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