Les Argentins sont généreux, y compris quand il s'agit de remplir les verres. |
Et là, je dois dire que les Argentins ne sont pas loin de détrôner les Brésiliens dans mon cœur. On m'avait dit qu'ils étaient rudes, pas trop fiables, que les hommes étaient machos. J'ai peut-être eu de la chance jusqu'ici, je ne sais pas, mais voici quelques exemples piochés au fil de ces premiers jours.
- Lundi matin, pluie battante, je décide de prendre le bus. 3,50 pesos, me demande le chauffeur. Misère, la machine ne prend que la monnaie et je n'ai que des billets. Je farfouille dans mes poches en attendant que le chauffeur me propose une solution. Finalement, une dame assise à côté demande au chauffeur combien je dois payer et prend mon billet sur sa carte, tout naturellement. Ce n'est pas grand chose, certes, mais j'ai trouvé ça tellement gentil. Personnellement, je ne suis pas sûre que j'aurais fait la même chose dans les mêmes circonstances...
- Lundi soir, après un après-midi au cinéma (pluie oblige), je rencontre Pablo, un Argentin qui voulait pratiquer son Français et avec qui j'avais donc pris rendez-vous via conversation exchange. Deux heures à papoter de l'économie argentine, des différence France/Argentine, de politique... Je m'absente trois minutes et découvre qu'il a payé l'addition. Arrivés au métro, il passe naturellement sa carte à ma place en me disant que je ne vais quand même pas faire la queue pour juste acheter un billet. Encore une fois, c'est pas grand-chose et pourtant, c'est super gentil.
- Aujourd'hui, je débarque à l'hostel de Mendoza où j'ai réservé un lit dans un dortoir. "J'ai une chambre privée inoccupée, alors je te la donne, pour le même prix", m'annonce Miguel. Et me voici donc avec ce qui sera probablement ma seule habitation privada, pour pas un peso de plus.
>> Générosité dans l'assiette et dans les verres également. A Buenos Aires, le petit déjeuner était tellement copieux que je tenais jusqu'au soir sans manger. Quant au vin... Je n'ai pas encore réussi à fini un seul de leurs verres tellement ils sont... Impressionnants. Au moins deux verres parisiens, au bas mot.
Bref, ces petites scènes du quotidien illustrent une sensation générale : ici, les gens sont prêts à aider et à s'entraider et ça fait du bien.
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