Hier, j'ai eu la frayeur voyage de ma vie.
Après une matinée de boulot sur les chapeaux de roue, j'ai donc traîné mes guêtres (enfin, mes chaussures de randonnée) et mon sac de voyage à Orly, direction l'Argentine. Le bon vin, le tango, don't cry for me, tout ça tout ça. Arrivée bien en avance, je tends, pleine d'assurance, mon passeport flambant neuf à l'hôtesse qui enregistre mes bagages.
Small talk, l'Argentine c'est super etc. "Et vous avez bien votre autorisation Esta?" me demande-t-elle en souriant. Moi : "Euh, bin nan puisque je vais en Argentine, pas aux US." "Oui, mais vous posez les pieds sur le sol américain, vous allez donc devoir passer la douane américaine, récupérer votre bagage puis le réenregistrer. Donc : il faut vous une autorisation Esta. Sinon, ils vont vous renvoyer et ça coûtera 7000 euros d'amende à la compagnie", m'assène-t-elle, toujours avec le sourire! Il y a une borne internet juste à côté m'explique-t-elle, je n'ai qu'à m'inscrire, des fois ça marche tout de suite, des fois ça prend 24 h, auquel cas je serai bien obligée de changer le billet pour le lendemain. Gloups.
Pas le temps de pester contre ces Américains qui, décidément, ont une façon un peu particulière de gérer les flux migratoires. Je sais que je l'ai déjà dit mais je le répète : ils n'ont pas l'air de réaliser que la menace vient surtout de l'intérieur. Ni que s'ils ne nous faisaient pas entrer sur le territoire américain, bin on ne constituerait pas une menace du tout! Je veux dire, dans les autres aéroports, quand on est en transit, on reste en zone internationale et tout se passe bien quoi...
Bref, tremblante, je pianote sur mon téléphone en priant pour que la batterie ne me lâche pas au dernier moment. Nouveau moment de solitude : je dois remplir les champs obligatoires "Adresse aux Etats-Unis"... Mais puisque je vous dis que je ne vais pas aux Etats-Unis!!! Je me résous donc à mentir et à dire que je vais à Brooklyn... Après quelques minutes de moulinage, coup de bol : autorisation acceptée du premier coup, bienvenue aux Etats-Unis! Ca change rien, je ne vais PAS aux US je vous dis!
Bon, heureusement, la suite du voyage est moins mouvementée. Arrivée à JFK, mon rhume s'est largement dégradé et je lis avec anxiété les panneaux "grippe aviaire" qui nous disent que si on a des frissons, le nez qui coule et mal au crâne, on ferait peut-être bien de ne pas rentrer aux US. Je fais donc de mon mieux pour avoir l'air en forme. Et ça doit marcher à peu près puisque je n'ai jamais passé une frontière américaine aussi rapidement. Petit kif du jour, le douanier me re-regarde après avoir scruté mon passeport : "Wow, you're 35? I thought you were 23!" Bon OK, il y a donc des douaniers américains sympathiques ;)
Bien arrivée à Buenos Aires, depuis 2 h, mais ça, ce sera pour le prochain post. Et là, il y aura des photos!
Au fait, vous avez remarqué? Maintenant je peux mettre des accents et de la ponctuation, j'adore mon mini-PC, j'espère ne pas me le faire chourrer d'ici la fin du voyage :)
Après une matinée de boulot sur les chapeaux de roue, j'ai donc traîné mes guêtres (enfin, mes chaussures de randonnée) et mon sac de voyage à Orly, direction l'Argentine. Le bon vin, le tango, don't cry for me, tout ça tout ça. Arrivée bien en avance, je tends, pleine d'assurance, mon passeport flambant neuf à l'hôtesse qui enregistre mes bagages.
Small talk, l'Argentine c'est super etc. "Et vous avez bien votre autorisation Esta?" me demande-t-elle en souriant. Moi : "Euh, bin nan puisque je vais en Argentine, pas aux US." "Oui, mais vous posez les pieds sur le sol américain, vous allez donc devoir passer la douane américaine, récupérer votre bagage puis le réenregistrer. Donc : il faut vous une autorisation Esta. Sinon, ils vont vous renvoyer et ça coûtera 7000 euros d'amende à la compagnie", m'assène-t-elle, toujours avec le sourire! Il y a une borne internet juste à côté m'explique-t-elle, je n'ai qu'à m'inscrire, des fois ça marche tout de suite, des fois ça prend 24 h, auquel cas je serai bien obligée de changer le billet pour le lendemain. Gloups.
Pas le temps de pester contre ces Américains qui, décidément, ont une façon un peu particulière de gérer les flux migratoires. Je sais que je l'ai déjà dit mais je le répète : ils n'ont pas l'air de réaliser que la menace vient surtout de l'intérieur. Ni que s'ils ne nous faisaient pas entrer sur le territoire américain, bin on ne constituerait pas une menace du tout! Je veux dire, dans les autres aéroports, quand on est en transit, on reste en zone internationale et tout se passe bien quoi...
Bref, tremblante, je pianote sur mon téléphone en priant pour que la batterie ne me lâche pas au dernier moment. Nouveau moment de solitude : je dois remplir les champs obligatoires "Adresse aux Etats-Unis"... Mais puisque je vous dis que je ne vais pas aux Etats-Unis!!! Je me résous donc à mentir et à dire que je vais à Brooklyn... Après quelques minutes de moulinage, coup de bol : autorisation acceptée du premier coup, bienvenue aux Etats-Unis! Ca change rien, je ne vais PAS aux US je vous dis!
Bon, heureusement, la suite du voyage est moins mouvementée. Arrivée à JFK, mon rhume s'est largement dégradé et je lis avec anxiété les panneaux "grippe aviaire" qui nous disent que si on a des frissons, le nez qui coule et mal au crâne, on ferait peut-être bien de ne pas rentrer aux US. Je fais donc de mon mieux pour avoir l'air en forme. Et ça doit marcher à peu près puisque je n'ai jamais passé une frontière américaine aussi rapidement. Petit kif du jour, le douanier me re-regarde après avoir scruté mon passeport : "Wow, you're 35? I thought you were 23!" Bon OK, il y a donc des douaniers américains sympathiques ;)
Bien arrivée à Buenos Aires, depuis 2 h, mais ça, ce sera pour le prochain post. Et là, il y aura des photos!
Au fait, vous avez remarqué? Maintenant je peux mettre des accents et de la ponctuation, j'adore mon mini-PC, j'espère ne pas me le faire chourrer d'ici la fin du voyage :)
Aprovechalo a full ;)
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