dimanche 15 septembre 2013

Buenos Aires, l'Américaine

La célèbre Plaza de Mayo, avec au fond le palais du gouvernement.
Eh bien je vais vous dire une chose : si je n'avais pas été sûre de prendre le bon avion, si je n'avais pas scruté le trajet pendant 10 heures et entendu le pilote nous souhaiter la bienvenue à Buenos Aires, j'aurais pu croire que j'avais atterri quelque part en Californie ou au nouveau Mexique. Envidemment, je suis là depuis moins de 24h et je suis qu'en m'engouffrant un peu plus dans la ville, je vais voir bien des différences. Mais pour qui connaît l'Amérique du sud type Bolivie/Pérou, Buenos Aires n'a juste rien à voir. Buildings modernes, panneaux lumineux type Broadway, grandes avenues d'une propreté irréprochable, Carrefour market à tous les coins de rue, écrans plas, wifi dans tous les bars et restos, CB acceptée partout, grandes artères commerciales et même grands MALLS... La première impression en arrivant à Buenos Aires, c'est qu'on a débarqué en Amérique certes, mais plutôt du Nord que du Sud. Pour l'instant je ne me suis promenée que dans le Centro donc ce n'est pas nécessairement représentatif mais dans certaines petites rues, avec les petits cafés bobos, les terrasses mignonnes, tout ça... J'avais l'impression d'être à Montréal :) Au point qu'hier soir j'ai oublié que je n'étais pas censée boire l'eau du robinet ici. Bon, pas malade pour l'instant!

La différence, je l'ai surtout sentie en explorant le côté politique de l'Argentine. Hier, malgré une dette de sommeil bien bien avancée, j'ai mis le nez dehors. Première escale : la place 5 de Mayo, la fameuse, celle où les femmes sont les fils ou les mari avaient "disparu" défilaient chaque jeudi en tournant. On les appelait les folles de Mai, sauf qu'elles étaient tout sauf folles, les pauvres. La place 5 de Mayo c'est le centre politique de l'Argentine. De nombreuses manifestations s'y déroulent, en face du Palais du gouvernement. Il  y a même des anciens combattants qui réclament réparation, installés dans une tente au milieu des banderoles.

Au fond, la casa rosada, un "palais" effectivement très rose (les goûts et les couleurs...) où siège le gouvernement. D'où les manifestations de la place de Mai. La visite guidée (gratuite et très intéressante!) nous entraîne dans une succession de pièces assez luxueuses. La galerie du bicentenaire expose les portraits de nombreux "patriotes de l'Amérique du Sud". Che Guevara y figure en bonne place, mais aussi et surtout Juan et Eva Peron. Mais ce sera l'objet de mon prochain post. Il y a tant à dire sur Evita...

PS : ah oui, tout de même, en prime une photo de cette fameuse Plaza 5 de Mayo, autre gros progrès de ce blog 2013 avec les accents et la ponctuation! :)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire