Bien, je vais tenter des résumer ces deux jours à Mendoza en un seul post, parce que c'est plus drôle et le contraste n'en sera que plus frappant.
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Vendredi, un temps magnifique en montagne.. |
Vendredi, je m'étais donc organisée pour faire des activités en montagne, trekking, rappel et randonnée à cheval. Départ sous un grand soleil. Après une heure de route, arrivée au "camp de base", un restaurant avec terrasse géante, au bord d'un lac. Il n'est pas 11H et déjà j'enlève mon manteau tellement il fait chaud au soleil. Hop, c'est parti pour deux heures de randonnée à cheval. Comme à chaque fois depuis le début, je ne suis qu'avec des Argentins, à croire qu'il n'y a plus de touristes étrangers en cette saison, en tout cas pas de Français, ce qui n'est pas pour me déplaire! Une randonnée extraordinaire, au milieu des montagnes "pré-andines". Il y a trois chaînes de montagnes qui se suivent, à des hauteurs différentes. Les pré-Andes sont de l'ordre de 2000 à 2500 mètres d'après ce que j'ai compris. Bref, en tout cas c'est magnifique, un paysage un peu désertique, un ciel bleu resplendissant et des chevaux bien obésissants, pfiou ! Deux heures qui passent bien vite, mais finalement, si j'en juge par mes courbatures aujourd'hui, c'était bien suffisant!
L'après-midi trekking permet de s'aventurer encore un peu plus en montagne. Vient le défi ultime de la journée : faire une descente en rappel. Oui oui, j'ai fait une descente en rappel, moi! Bon, ok, une toute petite descente. Et j'avoue que je galère un tout petit peu pour essayer de comprendre comment ça marche ce truc-là. En plus, la dame me dit que je suis "trop maigre" pour le harnais de sécurité! Ah bin c'est bien, me voilà tout de suite rassurée! Bref, entre les termes techniques et l'accent que j'ai toujours du mal à comprendre, j'avoue que j'essaie surtout d'imiter les autres! Ce moment où le pied dérape et où on se retrouve pendu dans le vide, à la corde tenue par le moniteur? Bin finalement, c'est presque kiffant! Le reste de la descente se déroule sans encombres et c'est donc crevée mais heureuse que je suis rentrée m'affaler sur mon lit, vendredi soir.
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Samedi, on a perdu 20 degrés... |
Ce matin, nouvelle excursion. Cette fois je suis prévenue, la majeure partie de la journée se passera dans le bus, mais il paraît qu'on n'a pas le droit de louper la route des Andes, celle du Mercosur, qui traverse les Andes pour aller jusqu'au Chili. Bon, l'ennui c'est qu'on n'a pas le droit le la louper mais que, du coup, si on n'a pas de voiture, le seul moyen est d'y aller en "tour". Pas idéal quoi. Mais ce qui est encore moins idéal, c'est le temps qu'il fait au moment de partir : une fine pluie tombe sur Mendoza. Après moins de 30 minutes de route, la pluie se transforme en neige, de plus en plus drue. L'avantage: c'est beau. L'inconvénient : on ne voit plus les montagnes! Bientôt, nous atteignons le point où j'ai fait du cheval et du trekking la veille : méconnaissable! En quelques minutes, tout a été recouvert de blanc et on a perdu environ 20 degrés! Deuxième escale à Uspallata, pour que ceux qui n'ont pas de manteau ou de bonnes chaussures puissent louer un équipement. C'est qu'il commence à faire vraiment très très frisquet.
Arrivée à Penintentes : on nous octroie 15 minutes pour faire quelques photos dans cette station de sports d'hiver aujourd'hui fermée, paysage la fois grandiose et presque effrayant de blanc, de vent, de froid et de désolation. Avec le vent, on ne doit pas être loin des températures hivernales du Canada. Je le sais à cette impression que mon front est sur le point d'éclater. Et on n'est qu'à 2500 mètres. Prochaine escale : le puente del Inca, un pont naturel, formation rocheuse effectivement très surprenante, avec des eaux thermales qui sont désormais interdites d'utilisation (un "spa" à l'ancienne avait fini par abîme le pont en changeant l'équilibre des lieux). C'est beau, beau et froid à la fois. C'est surtout la fin du spectacle car les gendarmes viennent de ferme la route : impossible d'accomplir les deux dernières escales, snif snif. Nous redescendons donc jusqu'à Uspallata pour déjeuner. Et c'est là que notre guide apprend que la route en bas vient de fermer, pour cause de manque de visibilité! "Donc prenez votre temps pour déjeuner", qu'elle nous dit gentiment! C'est sûr, si on est coincés là jusqu'à demain, mieux vaut qu'on prenne notre temps! Bon, fausse alerte finalement, le ciel s'est dégagé et nous réussissons donc à rentrer en temps et en heure. Et devinez quoi? A Mendoza le soleil a fait son grand retour. Ce soir je m'en vais fêter ça avec mes copines d'excursion, des Argentines adorables, mais dont je ne comprends à peu près qu'un mot sur trois! C'est pas grave, salud!
oh t trop mimi sur ton cheval :-)
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