Epoustouflant. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit pour décrire ma journée d'hier. Hier, c'était l'Aïd. Ca explique donc pourquoi depuis deux jours, les muezzins s'égosillaient non pas 5 fois par jour mais pendant des heures, globalement de 4h du matin (le soleil se lève à 5h ici) jusqu'à minuit. C'était magnifique, mais je me disais qu'à ce rythme-là, les pauvres n'allaient pas tenir bien longtemps. Bref, hier, c'était donc l'Aïd. Et l'Indonésie est le pays qui compte le plus de Musulmans au monde. Et Yogyakarta est souvent décrite comme la capitale spirituelle de Java. Donc hier, c'était le grand jour, et j'y étais!
La jeune réceptionniste de mon hôtel m'avait assuré que je pouvais assister aux cérémonies, mais j'avoue que j'y allais un peu timidement de peur qu'on se demande ce que je faisais là. Quelle surprise en arrivant sur la place du Kraton, où des centaines d'hommes en costumes traditionnels s'apprêtaient à entrer dans le palais du Sultan, pour une grande cérémonie. Un étrange mélange de religion et de défilé vaguement militaire, aux couleurs chatoyantes et à la musique entraînante. Avec des pièces montées entièrement faites de légumes et d'oeufs! A des années lumières de ce que j'aurais pu imaginer.
Juste à côté, la mosquée ouverte, où la foule de locaux et de (quelques) touristes se presse pour assister au sacrifice des boeufs. Une ambiance incroyable, mélange de bonne humeur et de solennité qui me font bien vite oublier mes appréhensions. Ce moment est si important dans la vie des Indonésiens que certains dépensent des sommes astronomiques pour acheter un boeuf à "offrir". Il y a même un salon spécial, qui se déroule à Jakarta, pendant tout le mois qui précède l'Aïd. Les boeufs s'y vendent entre 800 € et 25000€ !
Dès le lendemain, Yogya, écrasé de chaleur, retrouvera cette nonchalance qui lui est propre, cette sensation qu'ici, le temps passe un peu plus doucement qu'ailleurs. Tant mieux, parce que le charme de Yogya met du temps à s'imposer, il n'est pas aussi "évident" que celui de Bali. Mais cette ville a définitivement pris une place dans mon coeur.
En pratique
>> J'ai séjourné au Pondok Ijo : le personnel est adorable, l'extérieur super, les chambres vraiment "spartiates" comme on dit, et pas hyper propres. Mais au final, on s'y fait!
>> Plein de restaurants "à touristes" dans Prawirotaman : le rapport qualité-prix est meilleur que prévu
>> Craquez pour les becaks, les tuk-tuks indonésiens: ils sont pratiques, pas chers et leurs conducteurs sont souvent très rigolos !
La jeune réceptionniste de mon hôtel m'avait assuré que je pouvais assister aux cérémonies, mais j'avoue que j'y allais un peu timidement de peur qu'on se demande ce que je faisais là. Quelle surprise en arrivant sur la place du Kraton, où des centaines d'hommes en costumes traditionnels s'apprêtaient à entrer dans le palais du Sultan, pour une grande cérémonie. Un étrange mélange de religion et de défilé vaguement militaire, aux couleurs chatoyantes et à la musique entraînante. Avec des pièces montées entièrement faites de légumes et d'oeufs! A des années lumières de ce que j'aurais pu imaginer.
Juste à côté, la mosquée ouverte, où la foule de locaux et de (quelques) touristes se presse pour assister au sacrifice des boeufs. Une ambiance incroyable, mélange de bonne humeur et de solennité qui me font bien vite oublier mes appréhensions. Ce moment est si important dans la vie des Indonésiens que certains dépensent des sommes astronomiques pour acheter un boeuf à "offrir". Il y a même un salon spécial, qui se déroule à Jakarta, pendant tout le mois qui précède l'Aïd. Les boeufs s'y vendent entre 800 € et 25000€ !
Dès le lendemain, Yogya, écrasé de chaleur, retrouvera cette nonchalance qui lui est propre, cette sensation qu'ici, le temps passe un peu plus doucement qu'ailleurs. Tant mieux, parce que le charme de Yogya met du temps à s'imposer, il n'est pas aussi "évident" que celui de Bali. Mais cette ville a définitivement pris une place dans mon coeur.
En pratique
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