Mundunk, c'est le paradis du trekker balinais... En théorie. Un tout petit village de montagne, peuplé d'agriculteurs, de guides, de restaurateurs et de particuliers qui mettent à disposition quelques chambres. Le tout à 1000 mètres d'altitude, dans un décor de rêve: montagnes, jungle, rizières et cultures en terrasse à perte de vue. Un vrai bonheur pour les yeux, mais aussi pour le nez et les papilles: à Munduk, on cultive le riz mais aussi le café, le cacao et le clou de girofle, qui sèche dans les cours des maisons et embaume le village.
Bon, à première vue, les pistes de randonnée ne sont pas bien visibles, encore moins indiquées. Il ne faudrait quand même pas que le touriste devienne autonome! Mais sur demande, l'ado qui tient la réception de l'hôtel me fournit un plan fait à la main, qui permet de trouver l'accès à deux balades de deux heures. Bon, à chaque intersection, c'est un peu le coup de poker... Mais c'est l'aventure, et les autres touristes semblent hésiter tout autant que moi, ce qui a paradoxalement un petit côté rassurant. En comparant leur plan avec le mien, nous nous rendons vite compte que tous les hôtels expliquent l'accès aux deux mêmes promenades. Pour les autres randonnées (il y en a des dizaines dans le coin) : pas de carte, par de panneau, rien... Il faut louer les services d'un guide... Cher bien évidemment, même après négociation. C'est qu'une sorte de mafia locale semble régner sur Munduk. Un phénomène assez intéressant sur le plan sociologique. Et, contrairement au reste de l'île, on ne sent pas les habitants très ouverts à la négociation. Parfois, c'en est presque drôle, lorsqu'un "garde" exige que chacun loue les services d'un guide pour effectuer une balade sans aucune difficulté d'1h30 autour d'un lac. Heureusement, grâce au précieux conseils d'un couple de Français rencontré sur la rive, j'ose "défier" l'autorité du garde sans que personne ne semble m'en tenir rigueur. Apparemment, il n'a en fait aucun droit de nous empêcher de nous promener mais profite de la naïveté des touristes pour se faire un peu de sous facilement. Si tant est qu'il soit facile de supporter des touristes transpirants à longueur de journée!
Bref, l'hospitalité balinaise prend un peu de plomb dans l'aile à Bali, c'est certain. Un travers ô combien compensé par les alentours. Des paysages aussi verdoyants et sauvages, finalement, ça n'a pas de prix!
En pratique
J'instaure une nouvelle rubrique, utile pour ceux qui voudraient vadrouiller à Bali où, contrairement aux apparences, l'organisation n'est pas si simple dès qu'on sort un peu des sentiers battus
>> Hotel Malanya Homestay. Très propre, tout simple, WI-FI OK, petit déj traditionnel (parfois bizarre). 17 euros
>> Prix taxi Ubud-Munduk, avec escales à Jatulawih et Begulu : 500000 roupies (environ 30 euros)
>> Restaurant bon et pas cher: Taman Ayuh (en face de l'école)
Bon, à première vue, les pistes de randonnée ne sont pas bien visibles, encore moins indiquées. Il ne faudrait quand même pas que le touriste devienne autonome! Mais sur demande, l'ado qui tient la réception de l'hôtel me fournit un plan fait à la main, qui permet de trouver l'accès à deux balades de deux heures. Bon, à chaque intersection, c'est un peu le coup de poker... Mais c'est l'aventure, et les autres touristes semblent hésiter tout autant que moi, ce qui a paradoxalement un petit côté rassurant. En comparant leur plan avec le mien, nous nous rendons vite compte que tous les hôtels expliquent l'accès aux deux mêmes promenades. Pour les autres randonnées (il y en a des dizaines dans le coin) : pas de carte, par de panneau, rien... Il faut louer les services d'un guide... Cher bien évidemment, même après négociation. C'est qu'une sorte de mafia locale semble régner sur Munduk. Un phénomène assez intéressant sur le plan sociologique. Et, contrairement au reste de l'île, on ne sent pas les habitants très ouverts à la négociation. Parfois, c'en est presque drôle, lorsqu'un "garde" exige que chacun loue les services d'un guide pour effectuer une balade sans aucune difficulté d'1h30 autour d'un lac. Heureusement, grâce au précieux conseils d'un couple de Français rencontré sur la rive, j'ose "défier" l'autorité du garde sans que personne ne semble m'en tenir rigueur. Apparemment, il n'a en fait aucun droit de nous empêcher de nous promener mais profite de la naïveté des touristes pour se faire un peu de sous facilement. Si tant est qu'il soit facile de supporter des touristes transpirants à longueur de journée!
Bref, l'hospitalité balinaise prend un peu de plomb dans l'aile à Bali, c'est certain. Un travers ô combien compensé par les alentours. Des paysages aussi verdoyants et sauvages, finalement, ça n'a pas de prix!
En pratique
J'instaure une nouvelle rubrique, utile pour ceux qui voudraient vadrouiller à Bali où, contrairement aux apparences, l'organisation n'est pas si simple dès qu'on sort un peu des sentiers battus
>> Hotel Malanya Homestay. Très propre, tout simple, WI-FI OK, petit déj traditionnel (parfois bizarre). 17 euros
>> Prix taxi Ubud-Munduk, avec escales à Jatulawih et Begulu : 500000 roupies (environ 30 euros)
>> Restaurant bon et pas cher: Taman Ayuh (en face de l'école)
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