Ahah, oui je sais, mon titre est tout pourri, mais je n'arrivais pas à me le sortir de la tête, donc voilà, vous en subissez les conséquences. Eh oui, hier, j'ai visité ma première rizière, tout pareil comme on voit dans les films. En fait, je crois que c'est loin d'être une des plus belles ou des plus impressionnantes, mais elle a l'avantage d'être accessible à pied depuis Ubud. En fait, elle est même tellement proche de la ville bruyante et ultra-touristique aux allures de Disneyland que c'en est troublant. 50 mètres dans une minuscule ruelle entre deux restaurants et l'on débouche sur cette immense étendue verte, interrompue seulement par les mini-chemins qui permettent aux agriculteurs de se rendre sur leur parcelle. Quelques cabanes en bois et des épouvantails sonores viennent ponctuer le tout. Au loin, des rangées de palmiers et, plus loin encore, les volcans, dont la cime se cache de temps à autre derrière un nuage. Franchement, j'aurais pu rester des heures à contempler ce paysage. Et c'est incroyablement facile de se promener dans ce dédale, au gré de ses envies et des lumières qui dansent sur la rizière. Un moment de détente hors-pair, à peine assombri lorsque l'on passe ces villas de luxe, poussées au beau milieu des champs... Et visiblement, elles gagnent du terrain :-(...
Alors que dans les rues d'Ubud, les touristes se font alpaguer par tous les chauffeurs de taxi amateurs (Ici, Uber n'aurait aucune chance de s'implanter!), dans les rizières, ce sont des "fresh coconuts" qu'on leur propose à tous les coins de champs. Mais en dehors de ça, l'ambiance est ultra sereine et authentique. Sur le chemin du retour, en fin d'après-midi, c'est l'heure du bain, dans les canaux, pour bon nombre de paysans. Bon, le Routard m'a bien prévenue, il faut détourner le regard, ce que je m'applique à faire bien évidemment. N'empêche, le contraste est saisissant : les locaux prennent leur bain dans le canal de la rizière faute, j'imagine, d'eau courante chez eux, pendant qu'à 50 mètres à peine, dans les Villas Luxe poussées au milieu de la rizière, les touristes fortunés prennent des bains aromatisés dans leur baignoire de 12 mètres cube. Ca laisse songeur, tout comme les restaurants ultra-occidentalisés d'Ubud et les rues pleines de magasins Ralf Lauren et compagnie.
Alors que dans les rues d'Ubud, les touristes se font alpaguer par tous les chauffeurs de taxi amateurs (Ici, Uber n'aurait aucune chance de s'implanter!), dans les rizières, ce sont des "fresh coconuts" qu'on leur propose à tous les coins de champs. Mais en dehors de ça, l'ambiance est ultra sereine et authentique. Sur le chemin du retour, en fin d'après-midi, c'est l'heure du bain, dans les canaux, pour bon nombre de paysans. Bon, le Routard m'a bien prévenue, il faut détourner le regard, ce que je m'applique à faire bien évidemment. N'empêche, le contraste est saisissant : les locaux prennent leur bain dans le canal de la rizière faute, j'imagine, d'eau courante chez eux, pendant qu'à 50 mètres à peine, dans les Villas Luxe poussées au milieu de la rizière, les touristes fortunés prennent des bains aromatisés dans leur baignoire de 12 mètres cube. Ca laisse songeur, tout comme les restaurants ultra-occidentalisés d'Ubud et les rues pleines de magasins Ralf Lauren et compagnie.
Ethnocentrisme.. franchement "authentique".. Enfin je sais pas..
RépondreSupprimerles riziculteurs se lavent dans les rivieres depuis.. pfiouh.. et puis comme tu peux le constater, si tu travailles dans une riziere a te casser le dos, un petit bain dans une riviere, c'est quand meme pas mal, tant que les rivieres ne finissent pas completement polluées par les resorts, je pense que ca ne pose de probleme a personne.