Voilà un sujet qui mérite tout de même un post. Si vous avez déjà mis les pieds à Bali, vous avez forcément remarqué que les transports en communs sont quasi-inexistants sur les longues distances, hors destinations ultra-touristiques, et encore. En parallèle, un véritable business des chauffeurs de taxi s'est développé pour les touristes: des grosses voitures japonaises, souvent presque neuves, bichonnées rutilantes... Prêtes à vous emmener où vous le désirez, non sans avoir négocié sérieusement avant le prix de la course.
Surprenant, toutes ces voitures récentes dans un pays où le revenu moyen des cadres est de 800 euros... En fait, il y a deux explications.
- Depuis quelques années, le crédit s'est démocratisé en Indonésie. Nombreux sont donc ceux qui s'endettent pour acheter leur "outil de travail".
- Plus couramment, certains louent une voiture à l'année, qu'ils rentabilisent en jouant les chauffeurs. Il semblerait qu'une course par jour (un long trajet ou plusieurs heures à la disposition du locataire) suffise à rentabiliser la location. Je me demande comment c'est possible, vu le prix élevé de l'essence ici (environ 50 centimes d'euros le litre, certes trois fois moins qu'en France, mais c'est énorme par rapport au coût de la vie à Bali).D'autres louent carrément leur voiture en fonction du programme.
Au final, cela donne des scènes assez étrangers sur les parkings des lieux touristiques où s'alignent les 4x4 "citadins" japonais, tous les même, noirs ou beiges, Toyota ou Suzuki, au point qu'on peine souvent à retrouver le sien.
Surprenant, toutes ces voitures récentes dans un pays où le revenu moyen des cadres est de 800 euros... En fait, il y a deux explications.
- Depuis quelques années, le crédit s'est démocratisé en Indonésie. Nombreux sont donc ceux qui s'endettent pour acheter leur "outil de travail".
- Plus couramment, certains louent une voiture à l'année, qu'ils rentabilisent en jouant les chauffeurs. Il semblerait qu'une course par jour (un long trajet ou plusieurs heures à la disposition du locataire) suffise à rentabiliser la location. Je me demande comment c'est possible, vu le prix élevé de l'essence ici (environ 50 centimes d'euros le litre, certes trois fois moins qu'en France, mais c'est énorme par rapport au coût de la vie à Bali).D'autres louent carrément leur voiture en fonction du programme.
Au final, cela donne des scènes assez étrangers sur les parkings des lieux touristiques où s'alignent les 4x4 "citadins" japonais, tous les même, noirs ou beiges, Toyota ou Suzuki, au point qu'on peine souvent à retrouver le sien.
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