mardi 8 septembre 2015

Bali, ses plages de sable fin, ses singes voleurs et ses rues impossibles à traverser

Armez-vous de patience pour assister à un spectacle de danse balinaise.
Bon voilà, premiers pas en Asie, après quelque 17 heures de vol estampillées Qatar Airways. Le voyage fut bon, mais de là à en faire la meilleure compagnie aérienne au monde, je me permets d'émettre un doute. Certes, tout le monde est sympa, les repas sont corrects et il y a pléthore de films à regarder sur les écrans individuels. Mais on n'a pas plus de place qu'ailleurs pour étendre ses jambes (oui, même les miennes du haut de mes 1,60 m) et personne ne m'a proposé de surclassement!
Bref, Bali par contre, ça déchire grave! Les fameuses plages de sable fin, avec leurs bateaux de pêcheurs multicolores, existent vraiment. L'eau turquoise aussi, de même que la végétation luxuriante à deux pas de la plage et les frangipaniers si élégants. Et le tout sans touristes s'ils vous plaît! Je ne sais pas où ils sont (enfin, je commence à avoir ma petite idée, cf chronique à venir), mais pas à Jimbaran en tout cas! 10 personnes à tout casser pour une plage de 2 km de long, on se sentirait presque seul au monde.
Evidemment, Bali a aussi l'envers de son décor, il faut le savoir! Voici pêle-mêle quelques petites mésaventures auxquelles ils faut s'attendre
- Don't feed the monkeys, répètent à tous bouts de champ les Indonésiens. C'est que ces petits êtres malins sont devenus de redoutables voleurs. Ils s'emparent de vos lunettes, de votre chapeau ou même de votre sac, et ne vous le rendent que moyennant quelques bananes. Il paraît que certains vendeurs de bananes auraient même dressé les singes pour augmenter leurs ventes! :-) A Uluwatu, les gardiens du temple (au sens propre) sont même obligés de les chasser à coups de lance-pierre!
- Don't cross the streets, any street. Enfin, vous pouvez toujours essayer, mais c'est à vos risques et périls. Imaginez un balai incessant de voitures et de scooter, qui roulent à gauche, ou à droite, ou les deux en fait. Et qui surtout semblent n'en avoir rien à faire du code de la route. A supposer qu'il y en ait un. Yamina, je pense souvent à ta judicieuse remarque sur le fait que vous n'auriez jamais voulu louer une voiture ici. Je suis heureuse d'avoir suivi ton conseil, je pense que je serai déjà écrabouillée quelque part!
- Don't go to a dance show. Enfin, vous pouvez y aller, mais cherchez bien une place d'où vous pourrez vous évader facilement. Je viens de subir 1h30 de danse traditionnelle supposément envoûtante, dans un cadre de rêve (un temple d'Ubud): certes, je me suis endormie plusieurs fois, mais je crois que ça n'avait rien à voir avec un quelconque aspect envoûtant :)
- Don't look at the backstreets, ou votre rêve balinais risque de ne pas y survivre. Ici, l'écologie semble bien être la dernière des préoccupations. Bonjour les déchets jetés n'importe où, les poubelles non ramassées et les merdes d'on ne sait quoi/qui dès qu'on s'éloigne un peu des artères touristiques!
- Don't forget sunscreen! Première sortie en début de matinée dimanche fraîchement débarquée de l'avion.... En à peine une heure, ma nuque et mes bras sont devenus... cramoisis. C'est bien la peine d'aller à Bali pour rentrer avec un bronzage agricole! Optez dès le départ pour l'écran total, le chapeau à larges bords et les lunettes de soleil!
Bientôt un autre post un peu plus élaboré... Mais avant ça, je file visiter les rizières d'Ubud et sans doute piquer une tête dans la piscine bleu azur! :P

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