Oui je sais, c'est pas si moche ;) |
Et comment dire... Non, je ne regrette pas cette étape qui fut instructive, mais pas nécessairement agréable. Il faut dire qu'en plus, le sort s'en est mêlé du début à la fin.
- Tout a commencé par un trajet en "speedboat" pas exactement agréable. Sans doute dans l'espoir d'être plus rapide que les autres compagnies, le "capitaine" avait poussé les manettes à fond et, malgré une mer d'huile, le bateau était régulièrement frappé de soubresauts dignes des autos tamponneuses (enfin j'imagine, j'ai jamais essayé).
- Finalement arrivée à bon port, je me dirige vers mon logement, réservé la veille sur Booking. 5 supposées minutes à pied qui se transforment plutôt en 10. Tout ça pour que la propriétaire des lieux m'annonce, à peine décontenancée, qu'en fait elle a autorisé les locataires précédents à rester une nuit de plus. Et que donc je n'ai pas de chambre pour cette nuit. Bref, après quelques tergiversations, je finis par trouver un bungalow moins cher et plus proche de la plage.
- Bon, je sais que chercher du wifi partout où on va, ça fait un peu psychopathe. Sauf que là, j'avais un travail à poster le jour même pour mes cours. Et que pour le coup, s'il reste une chose de désert sur Gili Air, c'est bien la couverture internet...
- Bref, décidée à profiter quand même de ma journée paradisiaque, je m'arme de courage et d'un vélo et je pars explorer cette "île paradisiaque"... Là, je dois reconnaître que la couleur de l'eau (turquoise), du sable (blond) et plus tard du coucher de soleil (plein de couleurs toutes mélangées) ne laissent pas insensibles. L'ennui, c'est que c'est compliqué d'en profiter puisque la plage est mangée par les bars et les restos (sono à fond svp) trendys aux prix exorbitants qui longent toute la côte. Et pour se baigner, bon courage: d'un côté les rochers et les coraux (donc toute tentative d'immersion sans palmes ou chaussures est à proscrire), de l'autre une pente si douce qu'il faut faire des kilomètres (enfin presque) pour s'immerger jusqu'au genou. On est donc condamné à barboter (dans une eau turquoise, c'est vrai).
- Peu convaincue par cette expérience, je décide donc de regagner Bali par le bateau du lendemain à 10h30. Enfin, 10h30 devient rapidement 11h30, puis 12h30... Puis 13h. Mais comme quand je suis en colère ça fait peur, le vendeur de la compagnie en retard finit par me trouver une place in extrémis sur un bateau concurrent, à midi. Ouf, sauvée! Direction Sidemen... Je ne le sais pas encore, mais ce sera, et de loin, mon étape préférée à Bali... Suspense :)
En pratique
>> Hébergement: Cahaya Home avait l'air bien, mais vous courez le risque de vous casser le nez sur la porte. En revanche, bon accueil à l'Omah Hotel. Un peu cher (chambre à 500000 roupies) mais propre et sympathique. Wifi pourri en revanche, mais comme à peu près partout sur l'île
>> Manger: ah oui, en plus, à Gili Air, j'ai mangé un truc qui ne m'a pas réussi. Donc pas de recommandations de ce côté là, à part de vous méfier :)
Il y a 15 ans c'était la paradis : baignade, bungalow les-pieds-dans-l'eau,poissons grillés, veillées au feu de camp et guitare...
RépondreSupprimerOui, ça ne m'étonne pas... Entre la description qu'on m'en a faite et ce que j'ai trouvé... L'industrie du tourisme est passée par là, dommage :)
RépondreSupprimer