Depuis trois jours, j'ai vu pas mal de rizières: des plates, des en terrasses, des touristiques, des sauvages. Certaines sont plus belles que d'autres mais, au final, c'est sûrement celles d'Ubud dont je garde le meilleur souvenir. Et ça tient sans doute en partie à ma rencontre improbable avec Klunt. Oh, n'allez pas vous imaginer des choses, Klunt est un vieux monsieur allemand de 70 ans, qui vit au milieu des rizières, ou presque.
Après une bonne heure de marche, après avoir traversé des dizaines de rice fields et un peu de forêt tropicale, un petit panneau se dresse devant moi "Matahari Bungalows and cafe. Fresh juices". Intriguée, je rentre dans ce petit jardin qui ne paie pas de mine au premier abord. Mais il suffit de passer la barrière végétale pour découvrir un petit ilôt enchanteur: quelques tables à l'ombre d'une tonnelle et cinq bungalows balinais, ultra charmants avec leurs meubles en bambous et leurs salles de bains à ciel ouvert. Tout ça, c'est l'oeuvre de Klunt, une oeuvre qu'il façon avec amour depuis près de 40 ans.
Alors que je sirote tranquillement mon café balinais 100% homemade, il me raconte...
"J'ai acheté ce terrain il y a 38 ans, quand les Non-Indonésiens pouvaient encore acheter sans partenaire indonésien. Au début, je ne vivais pas ici, mais cela fait environ 20 ans que je me suis installé. J'ai aussi des champs de café et de fruits dans le Nord: café, confiture, je fais tout moi-même Ici, avec ma femme, qui est Indonésienne, j'ai voulu créer un petit havre de paix. Les gens prennent leur temps. Souvent il viennent pour deux jours et restent une semaine, voire plus. Je vois beaucoup de Français et de Hollandais.
J'adore cet endroit, j'y ai mis beaucoup de coeur et d'énergie. Mais je crains pour l'avenir : d'un côté et de l'autre de mes bungalows, il sont en train de construire de gros resorts, pour les touristes chinois..."
De fait, la limite de l'un des futurs resorts se trouve à environ 50 cm du dernier bungalow de Klunt. Pourtant, je ne doute pas que les gens continueront à venir aux Matahari's bungalows... L'atmosphère douce et apaisée qui s'en dégage invite à prolonger le séjour.
Klunt évoque aussi sa vie à Ubud, une ville qu'il a vu grandir et devenir ultra-touristique "depuis environ 5 ans. Avant, c'était juste un village d'artistes et puis tout a changé très vite. Ca amène des touristes mais les prix ont énormément grimpé. Ubud, c'est trop cher, je vais faire mes courses dans les villages voisins."
En octobre, Klunt voyagera en Allemagne, où son père s'apprête à fêter ses 90 ans. Au retour, il compte bien ramener une denrée qui lui manque beaucoup : du vin! :-)
Après une bonne heure de marche, après avoir traversé des dizaines de rice fields et un peu de forêt tropicale, un petit panneau se dresse devant moi "Matahari Bungalows and cafe. Fresh juices". Intriguée, je rentre dans ce petit jardin qui ne paie pas de mine au premier abord. Mais il suffit de passer la barrière végétale pour découvrir un petit ilôt enchanteur: quelques tables à l'ombre d'une tonnelle et cinq bungalows balinais, ultra charmants avec leurs meubles en bambous et leurs salles de bains à ciel ouvert. Tout ça, c'est l'oeuvre de Klunt, une oeuvre qu'il façon avec amour depuis près de 40 ans.
Alors que je sirote tranquillement mon café balinais 100% homemade, il me raconte...
"J'ai acheté ce terrain il y a 38 ans, quand les Non-Indonésiens pouvaient encore acheter sans partenaire indonésien. Au début, je ne vivais pas ici, mais cela fait environ 20 ans que je me suis installé. J'ai aussi des champs de café et de fruits dans le Nord: café, confiture, je fais tout moi-même Ici, avec ma femme, qui est Indonésienne, j'ai voulu créer un petit havre de paix. Les gens prennent leur temps. Souvent il viennent pour deux jours et restent une semaine, voire plus. Je vois beaucoup de Français et de Hollandais.
J'adore cet endroit, j'y ai mis beaucoup de coeur et d'énergie. Mais je crains pour l'avenir : d'un côté et de l'autre de mes bungalows, il sont en train de construire de gros resorts, pour les touristes chinois..."
De fait, la limite de l'un des futurs resorts se trouve à environ 50 cm du dernier bungalow de Klunt. Pourtant, je ne doute pas que les gens continueront à venir aux Matahari's bungalows... L'atmosphère douce et apaisée qui s'en dégage invite à prolonger le séjour.
Klunt évoque aussi sa vie à Ubud, une ville qu'il a vu grandir et devenir ultra-touristique "depuis environ 5 ans. Avant, c'était juste un village d'artistes et puis tout a changé très vite. Ca amène des touristes mais les prix ont énormément grimpé. Ubud, c'est trop cher, je vais faire mes courses dans les villages voisins."
En octobre, Klunt voyagera en Allemagne, où son père s'apprête à fêter ses 90 ans. Au retour, il compte bien ramener une denrée qui lui manque beaucoup : du vin! :-)
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