vendredi 20 octobre 2017

Se faire téléporter au cœur d’un documentaire animalier : check



Difficile de trouver les mots pour résumer l’épopée des cinq derniers jours. Pour faire court, j’ai l’impression d’avoir été téléportée, au choix, dans un documentaire animalier ou au cœur du dessin animé Le Roi Lion.
Les zèbres sont apparus les premiers
Cet inoubliable safari a commencé par le spectaculaire parc de Tarangire. Déjà, le décor est pour le moins dépaysant : baobabs géants, fôrêts d’acacias et sable à perte de vue. Tout est prêt, le spectacle peut commencer. Ce sont d’abord quelques zèbres et des impalas qui entrent en scène. Ils sont là, à brouter tranquillement à l’entrée du parc. Un peu plus loin, certains de leurs congénères s’abreuvent dans une petite mare... Et qu’aperçoit-on, qui dépasse juste derrière une mini-dune de sable ? Une girafe !!
Le chauffeur-guide n’a en réalité par grand-chose à faire pour que le spectacle soit assuré : les animaux sont partout, tout le temps !
Pour moi, ce sont eux les rois de la jungle
Bientôt, les premiers éléphants font une première apparition, dans le lit d’une rivière asséchée, qu’ils creusent pour trouver de l’eau souterraine. Ici, c’est la paradis des éléphants, ils sont partout, avec leurs bébés, parfois à peine nés et qui tiennent tout juste sur leurs pattes. Cette journée est complètement folle : la voiture déambule parmi les animaux, qui nous jettent à peine un œil blasé. C’est peut-être le plus surprenant dans tout ça : ils s’en fichent totalement des humains et c’est génial ! Nous pouvons rester à les regarder manger ou se reposer à 1,50 m de la voiture, personne ne bronche !
Je passe rapidement sur le lac Manyara, qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, pour arriver directement au Serengeti. C’est LE parc national par excellence, celui que les touristes du monde entier viennent visiter. Franchement, les premières heures sont un peu décevante, car les animaux n’y sont pas aussi accessibles qu’à Tarangire et le paysage est d’une platitude déconcertante. Il faut dire que « Serengeti », ça veut dire « la plaine », donc forcément… 
Les lions passent leur temps à dormir...
Mais après une nuit dans un camp de luxe à m’endormir au son des hiènes et à me faire réveiller par le chant des oiseaux, le charme opère enfin complètement. Il faut dire que cette seconde journée est un vrai festivale : lions et lionceaux par dizaines, léopards, éléphants, girafes, hippos… Et le clou du spectacle : un guépard en train de croquer sa proie !
Demain, je descends dans le cratère du Ngorongoro, qui semble cumuler les deux points forts des autres parcs : beaucoup d’animaux en tous genres, y compris des prédateurs, et un décor de rêve. Voire, avec un peu de chance, les fameux rhinocéros noirs !

Mes préférées: les girafes!
En attendant, je sirote une bière confortablement attablée à la terrasse du Rhino lodge. Le soleil vient de se coucher et j’attends le spectacle avec impatience : il paraît qu’à la nuit tombée, il n’est pas rare que les éléphants nous rendent visite.

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