jeudi 12 octobre 2017

De l’art de ne pas s’impatienter


Heureusement, les beaux paysage font passer le temps pendant le trajet

Bon, même si j’adoooore ce voyage, il ne faudrait quand même pas que vous croyiez que tout est parfait. A vrai dire, le point qui me demande le plus d’efforts pour rester de bonne humeur c’est… La lenteur et le manque d’empressement. Ca prend beaucoup d’énergie (en ce qui me concerne en tout cas, ce qui, vu mon tempérament, n’est pas très surprenant) pour ne pas s’énerver lorsque le bus, qui devait partir à 13 h tapantes et arriver à 19h arrive finalement sur le coup de 13h30… Pour te débarquer (à bon port quand même) sept longues heures plus tard. Ajoute à cela de la musique indéterminée à fond pendant tout le trajet, pas de ventilation (ni de clim, évidemment) : pour un peu, ça couperait presque l’envie d’aller à Tanga.
Evidemment, comme le bus devait partir sur l’heure du déjeuner, nous n’avons pas eu le temps de manger. Autant dire que j’ai l’estomac dans les talons lorsque j’arrive au restautant de l’hôtel. Dix bonnes minutes plus tard, on nous apporte des menus. Encore une dizaine de minutes s’écoulent avant que quelqu’un vienne prendre notre commande. Et finalement, vers 22h, alors qu’on est quasiment sur le point d’abandonner, les plats arrivent ! L’opération se répétera trois jours de suite, quelle que soit la technique employée (arriver plus tôt, plus tard, tenter de commander à l’avance…). Et à vrai dire, à l’exception de More Than a Drop, ce fut pareil à peu près partout où j’ai mangé pour l’instant. Bon, soulignons tout de même qu’ici, on ne travailler qu’avec des produits (plus ou moins) frais, donc ça complique quand même un peu la donne, j’imagine.
Mais ce qui m’interroge le plus, c’est l’attente « inutile ». Entre le moment où on décide qu’il faut partir et celui où on part vraiment, il s’écoule généralement de looooongues minutes. Bref, je ronge mon frein comme on dit et j’essaie de me dire que c’est une expérience culturelle et que, donc, je ne perds pas complètement mon temps. Hakuna matata m’avait dit une Allemande lors de mon premier jour en Tanzanie. J’y repense très souvent !
Ceci dit, même s’il m’arrive d’être exaspérée, les gens sont tellement accueillants, gentils et soucieux de ton bien-être que c’est tout bonnement impossible de s’énerver. Hakuna matata donc (en passant, ce n’est apparemment pas vraiment du Swahili) !

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