Bon, Cuba n’étant pas encore précisément le pays de la liberté de parole, les connexions internet sont quasi-inexistantes. Pour cette fois, je vais donc poster tous mes billets à mon retour de voyage. Et ils n’auront pas nécessairement un ordre chronologique, mais plutôt des thématiques. Bonne lecture !
Vendredi 2 septembre, 21h, aéroport de la Havane. La première chose qui frappe au sortir de l’avion, c’est la chaleur humide, pesante : pas le temps de descendre la passerelle qu’on est déjà ruisselant de sueur. Ah oui tiens, on l’aurait presque oublié, mais Cuba est quand même au beau milieu des Caraïbes. 90% d’humidité, 35 degrés à l’ombre… « Oui, en septembre c’est une température normale. Ca faiblit un peu en octobre/novembre, confie Dany, un guide de Vinales. Et puis l’hiver, en décembre et janvier, il fait froid : 27/28 degrés en moyenne ». Chacun sa définition du froid, donc.
Bref, la 2e chose qui frappe, une fois la passerelle descendue, c’est… Fidel. Il est littéralement partout. On en arriverait presque à se demander si ça fait bien dix ans qu’il a officiellement cédé le pouvoir à Raul (dont je n’ai aperçu l’image qu’une fois en deux semaines, et encore, accompagnée de celle de Fidel). Panneaux sur l’autoroute, murs peints à son effigie, sans compter les innombrables affiches pour lui souhaiter un « Feliz 90, y mucho mas ». Assez fréquent également, des citations du célèbre monsieur, placardées sur les murs ou même les devantures des magasins. Ce qui peut parfois faire sourire jaune, comme sur cette devanture d’une libraire. « Lire, c’est apprendre, et apprendre c’est un pas vers la liberté ». Il semblerait qu’ici, il manque encore quelques pas pour y parvenir, malgré un taux d’alphabétisation (officiel) de presque 100%.
Mais Fidel a un concurrent. Mort, de surcroit, ce qui le rend d’autant plus indétrônable. Le Che, son fameux compagnon d’arme à la fin des années 1950. Visiblement, Ernesto est encore plus populaire auprès des jeunes Cubains, qui l’arborent sur leurs T-shirts, leurs casquettes ou même leurs porte-clés.
Au-delà de l’affichage, le pays compte plusieurs musées à la gloire de la « révolucion ». A la Havane, ne pas manquer de faire un tour vers le « mur des crétins », juste à côté des toilettes (forcément) ! On se délecte des caricatures de Reagan et des Bush, père et fils, tous se voyant remerciés pour avoir fait avancer, à l’insu de leur plein gré, la cause « socialiste » cubaine !
Le plus frustrant au final, c’est de ne pas pouvoir en discuter avec les Cubains. De l’extérieur, ils semblent porter une sorte de respect, teinté de ce qui ressemble à de la tendresse, pour celui qui les « guide » depuis 1959. Mais ce n’est évidemment pas le genre de sujet qu’on ose aborder de front, même autour d’un mojito bien dosé !
Vendredi 2 septembre, 21h, aéroport de la Havane. La première chose qui frappe au sortir de l’avion, c’est la chaleur humide, pesante : pas le temps de descendre la passerelle qu’on est déjà ruisselant de sueur. Ah oui tiens, on l’aurait presque oublié, mais Cuba est quand même au beau milieu des Caraïbes. 90% d’humidité, 35 degrés à l’ombre… « Oui, en septembre c’est une température normale. Ca faiblit un peu en octobre/novembre, confie Dany, un guide de Vinales. Et puis l’hiver, en décembre et janvier, il fait froid : 27/28 degrés en moyenne ». Chacun sa définition du froid, donc.
Bref, la 2e chose qui frappe, une fois la passerelle descendue, c’est… Fidel. Il est littéralement partout. On en arriverait presque à se demander si ça fait bien dix ans qu’il a officiellement cédé le pouvoir à Raul (dont je n’ai aperçu l’image qu’une fois en deux semaines, et encore, accompagnée de celle de Fidel). Panneaux sur l’autoroute, murs peints à son effigie, sans compter les innombrables affiches pour lui souhaiter un « Feliz 90, y mucho mas ». Assez fréquent également, des citations du célèbre monsieur, placardées sur les murs ou même les devantures des magasins. Ce qui peut parfois faire sourire jaune, comme sur cette devanture d’une libraire. « Lire, c’est apprendre, et apprendre c’est un pas vers la liberté ». Il semblerait qu’ici, il manque encore quelques pas pour y parvenir, malgré un taux d’alphabétisation (officiel) de presque 100%.
Mais Fidel a un concurrent. Mort, de surcroit, ce qui le rend d’autant plus indétrônable. Le Che, son fameux compagnon d’arme à la fin des années 1950. Visiblement, Ernesto est encore plus populaire auprès des jeunes Cubains, qui l’arborent sur leurs T-shirts, leurs casquettes ou même leurs porte-clés.
Au-delà de l’affichage, le pays compte plusieurs musées à la gloire de la « révolucion ». A la Havane, ne pas manquer de faire un tour vers le « mur des crétins », juste à côté des toilettes (forcément) ! On se délecte des caricatures de Reagan et des Bush, père et fils, tous se voyant remerciés pour avoir fait avancer, à l’insu de leur plein gré, la cause « socialiste » cubaine !
Le plus frustrant au final, c’est de ne pas pouvoir en discuter avec les Cubains. De l’extérieur, ils semblent porter une sorte de respect, teinté de ce qui ressemble à de la tendresse, pour celui qui les « guide » depuis 1959. Mais ce n’est évidemment pas le genre de sujet qu’on ose aborder de front, même autour d’un mojito bien dosé !
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