Je suis sûre que vous rêvez de savoir ce qu'on mange dans ce petit pays coincé entre l'Amazonie et la mer.
- Commençons par le contenant : les restaurant ici, ce n'est pas précisément comme en Europe. Même si on trouve de très jolis petits endroits apprêtés pour les touristes, le restaurant typique, ici, se compose de quelques tables en bois recouvertes de toile cirée à motif fleuri et de chaises en formica dépareillées. Ici, on mange à toute heure et à tous vents, sans chichi. C'est propre, mais ce n'est pas coquet.
- Pas de cérémonie non plus au moment de s'attabler. Une place, c'est une place. Par exemple, ce midi j'étais bien tranquillement assise à ma petite table en train de lire en mangeant, et là bim, une famille de trois personnes est venus s'installer à ma table comme si de rien n'était! Ici, on optimise l'espace et c'est normal. Bon j'avoue que me retrouver au milieu de leur conversation m'a légèrement dérangée. Bizarrement eux ne semblaient pas s'en inquiéter, sans doute parce qu'ils ont pensé que je ne parlais pas espagnol?
- La bouffe ici, ce n'est pas que dans les restos, c'est partout, tout le temps. Il y a des tables et des plats qui mijotent dans tous les "mercados", des vendeurs de plantain, cacahuètes et autres éléments grillés à tous les coins de rue, des vendeurs ambulants... Voilà bien un pays où l'on ne risque pas de manquer de faim! Bizarrement, je n'ai pas l'impression que le pays soit en surpoids loin de là.
- Et que trouve-t-on dans les assiette me direz-vous?
- D'abord, par chance, l'Equateur étant une contrée pluvieuse (j'en fais les frais!), il est très riche en fruits et légumes, gros contraste avec ses voisins le Pérou et la Bolivie, où je n'ai pas mangé de légumes ou presque pendant 4 semaines. Ici, les carottes, les haricots, les fraises, les pommes, les avocats, les oranges et j'en passe sont monnaie courante.
- Le lomo à toutes les sauces, cette pièce de boeuf que l'on pourrait comparer à un steak est la pièce maîtresse de la gastronomie équatorienne. Souvent trop cuit, parfois accompagné d'oeufs au plat posés dessus (c'est le churrasco), le lomo fait partie de presque tous les "menus del dia", ces menus entrée + plat + dessert à des prix défiant toute concurrence (3 dollars en moyenne) que l'on retrouve dans tous les restaurants le midi.
- Du riz, du riz et encore du riz. Bon c'est vrai que c'est safe mais globalement quand même, si je pouvais avoir des pâtes de temps...
- Des papas fritas, des frites quoi ! Là aussi, difficile d'y échapper, y compris quand on a demandé une salade. Le cuistot trouve toujours le moyen d'en ajouter quelques-unes, au moins en décoration.
- Des soupes! Proposées en entrées dans les menus du jour et présentes aussi à la carte. De bonnes grosses soupes avec des morceaux de légumes, parfois de viande : je pourrais ne manger que ça !
- N'oublions pas le ceviche. Même s'il est loin d'être aussi courant qu'au Pérou, c'est presque un plat national ici aussi, du poisson cru mariné dans une sauce légèrement épicée... Je n'ai pas encore eu l'occasion de le goûter ici.
- Et sinon, qu'est-ce qu'on boit?
- Plein de jus de fruits très bons, dommage qu'ils soient parfois coupés à l'eau.
- De la cerveza, et pas qu'un peu. Difficile de commander moins que la classique bouteille de 75 cl (2 dollars!). Je confirme : j'en laisse toujours la moitié au moins!
- Des sodas, beaucoup de sodas (les Equatoriens) et de l'eau, beaucoup d'eau (les touristes assoifés par l'altitude).
- Des bonnes adresses? En fait pour l'instant je dois dire que je suis un peu déçue par la qualité des plats que j'ai mangés. Un seul resto trouve grâce à mes yeux. J'ai mangé trois fois chez Moni, à Baños et j'ai trouvé mes plats excellents à chaque fois.
- Pour les petits creux en revanche on trouve très facilement en boulangerie ou même auprès des vendeurs de la rue de bons petits pains et des tas de confiseries.
Et pour conclure: ça coûte combien tout ça? Eh bien pas grand-chose. Le menu del dia est en moyenne à 3 dollars. Le soir, on peut manger très bien, boisson comprise, pour moins de 10 dollars.
- Commençons par le contenant : les restaurant ici, ce n'est pas précisément comme en Europe. Même si on trouve de très jolis petits endroits apprêtés pour les touristes, le restaurant typique, ici, se compose de quelques tables en bois recouvertes de toile cirée à motif fleuri et de chaises en formica dépareillées. Ici, on mange à toute heure et à tous vents, sans chichi. C'est propre, mais ce n'est pas coquet.
- Pas de cérémonie non plus au moment de s'attabler. Une place, c'est une place. Par exemple, ce midi j'étais bien tranquillement assise à ma petite table en train de lire en mangeant, et là bim, une famille de trois personnes est venus s'installer à ma table comme si de rien n'était! Ici, on optimise l'espace et c'est normal. Bon j'avoue que me retrouver au milieu de leur conversation m'a légèrement dérangée. Bizarrement eux ne semblaient pas s'en inquiéter, sans doute parce qu'ils ont pensé que je ne parlais pas espagnol?
- La bouffe ici, ce n'est pas que dans les restos, c'est partout, tout le temps. Il y a des tables et des plats qui mijotent dans tous les "mercados", des vendeurs de plantain, cacahuètes et autres éléments grillés à tous les coins de rue, des vendeurs ambulants... Voilà bien un pays où l'on ne risque pas de manquer de faim! Bizarrement, je n'ai pas l'impression que le pays soit en surpoids loin de là.
- Et que trouve-t-on dans les assiette me direz-vous?
- D'abord, par chance, l'Equateur étant une contrée pluvieuse (j'en fais les frais!), il est très riche en fruits et légumes, gros contraste avec ses voisins le Pérou et la Bolivie, où je n'ai pas mangé de légumes ou presque pendant 4 semaines. Ici, les carottes, les haricots, les fraises, les pommes, les avocats, les oranges et j'en passe sont monnaie courante.
- Le lomo à toutes les sauces, cette pièce de boeuf que l'on pourrait comparer à un steak est la pièce maîtresse de la gastronomie équatorienne. Souvent trop cuit, parfois accompagné d'oeufs au plat posés dessus (c'est le churrasco), le lomo fait partie de presque tous les "menus del dia", ces menus entrée + plat + dessert à des prix défiant toute concurrence (3 dollars en moyenne) que l'on retrouve dans tous les restaurants le midi.
- Du riz, du riz et encore du riz. Bon c'est vrai que c'est safe mais globalement quand même, si je pouvais avoir des pâtes de temps...
- Des papas fritas, des frites quoi ! Là aussi, difficile d'y échapper, y compris quand on a demandé une salade. Le cuistot trouve toujours le moyen d'en ajouter quelques-unes, au moins en décoration.
- Des soupes! Proposées en entrées dans les menus du jour et présentes aussi à la carte. De bonnes grosses soupes avec des morceaux de légumes, parfois de viande : je pourrais ne manger que ça !
- N'oublions pas le ceviche. Même s'il est loin d'être aussi courant qu'au Pérou, c'est presque un plat national ici aussi, du poisson cru mariné dans une sauce légèrement épicée... Je n'ai pas encore eu l'occasion de le goûter ici.
- Et sinon, qu'est-ce qu'on boit?
- Plein de jus de fruits très bons, dommage qu'ils soient parfois coupés à l'eau.
- De la cerveza, et pas qu'un peu. Difficile de commander moins que la classique bouteille de 75 cl (2 dollars!). Je confirme : j'en laisse toujours la moitié au moins!
- Des sodas, beaucoup de sodas (les Equatoriens) et de l'eau, beaucoup d'eau (les touristes assoifés par l'altitude).
- Des bonnes adresses? En fait pour l'instant je dois dire que je suis un peu déçue par la qualité des plats que j'ai mangés. Un seul resto trouve grâce à mes yeux. J'ai mangé trois fois chez Moni, à Baños et j'ai trouvé mes plats excellents à chaque fois.
- Pour les petits creux en revanche on trouve très facilement en boulangerie ou même auprès des vendeurs de la rue de bons petits pains et des tas de confiseries.
Et pour conclure: ça coûte combien tout ça? Eh bien pas grand-chose. Le menu del dia est en moyenne à 3 dollars. Le soir, on peut manger très bien, boisson comprise, pour moins de 10 dollars.
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