Des petites indiennes avec leur chapeau et leur couverture géante en guise de sac à dos, cheveux noirs tressés tombant dans le dos, des vendeurs de bonbons à la coca, des échoppes minuscules vendant aussi bien du jus d'orange que des piles ou des chewing-gums : cette fois c'est sûr, on est bien dans les Andes! Ajoutez à cela le souffle court à la moindre montée : voici la confirmation que l'on se trouve bien à plus de 2800 mètres d'altitude. Ce qui explique la morphologie particulière des locaux : petits avec des poumons surdéveloppés, pour pallier le manque d'oxygène. Et ça marche, si l'on en juge par la rapidité avec laquelle ils montent les petites rues de Quito sans effort apparent, ce pendant que les touriste sont obligés de reprendre leur souffle deux ou trois fois avant d'arriver à bon port!
Le charme "à l'ancienne" des Andes, ce n'est pourtant pas ce qui frappe à première vue en débarquant dans l'aéroport flambant neuf de Quito, ouvert en 2013. A côté, Charles-de-Gaulle fait bien pâle figure. Ici, à Mariscal Sucre, tout est organisé pour faciliter l'arrivée du voyageur, si bien qu'en 10 minutes, on a passé la douane et récupéré ses bagages!
Non, les Andes frappent le lendemain matin, au (difficile) réveil, en découvrant la vue depuis la fenêtre de sa chambre. Des maisons colorées s'étendent à perte de vue, sur les collines de la ville, qui semble ne plus finir.
Le charme de la vieille ville, à l'architecture coloniale, agit bien vite. Petites ruelles pavées, maisons à la façade ciselée et colorée, arbres et plantes en fleurs... Quito a même un petit côté propret que je n'avais jusque là constaté qu'en Argentine et au Chili. Pas tout à fait la même culture que le Pérou et la Bolivie, finalement. Enfin, ça, c'est si on s'en tient au centre historique. Il suffit de marcher un peu plus loin pour découvrir des rues beaucoup moins mignonnes, plus sales et apparemment plus dangereuses, puisque même le Lonely Planet nous interdit de nous promener dans la Mariscal (le quartier où logent la plupart des routards, dans la ville nouvelle) de nuit...
Même version de la part de l'office du tourisme, qui confirme qu'il est également hors de question de se rendre à la statue de la Virgen, sur la colline, ou au téléphérique, par ses propres moyens. Viols et agressions y sont assez fréquents apparemment. "Et faites aussi attention dans les transports en commun, il y a beaucoup de pickpockets", me recommande la dame de l'office du tourisme en voyant mon sac à dos et mon appareil photo en bandoulière. Réalité ou paranoïa? En tout cas, le nombre de policiers au mètre carré est assez conséquent. Et ce qui devrait rassurer provoque plutôt l'effet inverse...
Bref, pas de mauvaise surprise pour cette première journée, à l'exception de la pluie qui s'est invitée vers 15h30. L'occasion pour moi d'apprendre qu'à Quito on est en... hiver! Apparemment ici les saisons sont inversées par rapport au Pérou, à la Bolivie, au Brésil... Alignement sur l'Equateur oblige. Mouais... Je suis un peu sceptique : l'essentiel du pays se trouve tout de même sous la ligne de l'Equateur donc en théorie, le partie fait plutôt partie de l'hémisphère sud. J'en profite pour glisser une info que je n'avais jamais réalisée, malgré plusieurs voyage au sud de l'Equateur : ici, on cherche des appartements orientés Nord... Eh oui, le soleil se lève à l'Est et se couche à l'Ouest mais comme on a les pieds en bas, au milieu de la journée il est au Nord et non au Sud! Dingue, non ? (Merci JC!)
Le charme "à l'ancienne" des Andes, ce n'est pourtant pas ce qui frappe à première vue en débarquant dans l'aéroport flambant neuf de Quito, ouvert en 2013. A côté, Charles-de-Gaulle fait bien pâle figure. Ici, à Mariscal Sucre, tout est organisé pour faciliter l'arrivée du voyageur, si bien qu'en 10 minutes, on a passé la douane et récupéré ses bagages!
Non, les Andes frappent le lendemain matin, au (difficile) réveil, en découvrant la vue depuis la fenêtre de sa chambre. Des maisons colorées s'étendent à perte de vue, sur les collines de la ville, qui semble ne plus finir.
Le charme de la vieille ville, à l'architecture coloniale, agit bien vite. Petites ruelles pavées, maisons à la façade ciselée et colorée, arbres et plantes en fleurs... Quito a même un petit côté propret que je n'avais jusque là constaté qu'en Argentine et au Chili. Pas tout à fait la même culture que le Pérou et la Bolivie, finalement. Enfin, ça, c'est si on s'en tient au centre historique. Il suffit de marcher un peu plus loin pour découvrir des rues beaucoup moins mignonnes, plus sales et apparemment plus dangereuses, puisque même le Lonely Planet nous interdit de nous promener dans la Mariscal (le quartier où logent la plupart des routards, dans la ville nouvelle) de nuit...
Même version de la part de l'office du tourisme, qui confirme qu'il est également hors de question de se rendre à la statue de la Virgen, sur la colline, ou au téléphérique, par ses propres moyens. Viols et agressions y sont assez fréquents apparemment. "Et faites aussi attention dans les transports en commun, il y a beaucoup de pickpockets", me recommande la dame de l'office du tourisme en voyant mon sac à dos et mon appareil photo en bandoulière. Réalité ou paranoïa? En tout cas, le nombre de policiers au mètre carré est assez conséquent. Et ce qui devrait rassurer provoque plutôt l'effet inverse...
Bref, pas de mauvaise surprise pour cette première journée, à l'exception de la pluie qui s'est invitée vers 15h30. L'occasion pour moi d'apprendre qu'à Quito on est en... hiver! Apparemment ici les saisons sont inversées par rapport au Pérou, à la Bolivie, au Brésil... Alignement sur l'Equateur oblige. Mouais... Je suis un peu sceptique : l'essentiel du pays se trouve tout de même sous la ligne de l'Equateur donc en théorie, le partie fait plutôt partie de l'hémisphère sud. J'en profite pour glisser une info que je n'avais jamais réalisée, malgré plusieurs voyage au sud de l'Equateur : ici, on cherche des appartements orientés Nord... Eh oui, le soleil se lève à l'Est et se couche à l'Ouest mais comme on a les pieds en bas, au milieu de la journée il est au Nord et non au Sud! Dingue, non ? (Merci JC!)
De nada, Mathilde ;-)
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