Après avoir mis les pieds de chaque côté de l'Equateur, arpenté les rues du vieux Quito et testé les transports en commun équatoriens (une longue histoire, je vous raconterai), aujourd'hui je suis partie à l'assaut du Cotopaxi, un volcan proche de Quito et culminant à près de 5900 mètres. Oui, quand même. Bon, version light mon assaut tout de même puisque l'objectif était juste d'atteindre le glacier à 5100 mètres. Pour l'ascension complète, elle se fait de nuit (sinon la glace fond et c'est dangereux) et prend au minimum 6h de plus, une fois arrivé à 5100 m. Ce sera pour une autre vie.
Bref, départ dès l'aube, escale pour un bon petit déjeuner et les dernières consignes de sécurité : "Buvez beaucoup d'eau, marchez très doucement et au moindre mal de tête, prévenez le guide!" Pas vraiment le temps de stresser, on arrive déjà au dernier parking, à 4400 m. A partir de là, c'est à pied. Depuis quelques minutes, un épais brouillard envahit tout l'espace et l'on voit à peine où l'on met les pieds. De toute façon, brouillard ou pas, impossible d'avancer bien vite... Chaque pas constitue un effort incommensurable, comme si les jambes étaient devenues des blocs de béton. Le souffle est court, le coeur menace de partir en fibrillation... Et la pente est incroyablement raide: qui est le paresseux qui a eu l'idée de tracer un ligne droite du bas vers le haut plutôt que de faire des zig-zag, hein? Le tout dans un sol qui s'enfonce sous la pas comme du sable... Franchement, il y a un moment où l'on se demande pourquoi on a PAYE pour faire ça? Surtout que maintenant, il grêle et le tonnerre gronde au loin!
Première escale à 4869 mètres (oui, chaque mètres est important) : pas de vue sur la vallée, puisque les nuages nous enveloppent et que la grêle a laissé la place à la neige. Mais la suite est plus facile, nous promet notre guide.
Pas sûr mais bon, on n'est plus très loin, ce serait dommage de renoncer. Un petit bonbon à la coca (oui oui, c'est légal et très efficace contre le mal de l'altitude) et ça repart! Quelque 30 minutes d'effort intense plus tard, la récompense: le glacier est devant nous!! Il est beau et impressionnant et on se demande comment des fous peuvent chausser des crampons et partir à sa conquête. Notre petit groupe se contente de quelques photos souvenirs avant d'entamer la descente, beaucoup plus simple évidemment! Et là, le miracle, soudain et bref : l'éclaircie. Les nuages s'effacent juste quelques minutes, le temps d'admirer l'incroyable paysage qui s'offre à nos yeux : les montagnes, les volcans et tout en bas les plateaux... Le tout encore vaguement entouré de brume, un vrai moment de poésie...
Qui ne durera que quelques minutes puisqu'il est déjà l'heure d'entamer le second défi de cette journée : la descente en moutain bike. Comment dire... Non, je n'ai pas eu peur, même si descendre une piste caillouteuse et inégale, sans parapet, ça peut donner le vertige. Mais la peur n'était rien à côté de la sensation douloureuse des mains cramponnées sur les freins, engourdies pas le froid! Bref, 18 km plus tard, c'est la libération et l'heure d'un déjeuner bien mérité. Le Cotopaxi on est venu, on l'a vu, on l'a vaincu (presque)! Ou plutôt c'est lui qui a eu raison de notre énergie : dans le bus du retour, tout le monde dormait!
Bref, départ dès l'aube, escale pour un bon petit déjeuner et les dernières consignes de sécurité : "Buvez beaucoup d'eau, marchez très doucement et au moindre mal de tête, prévenez le guide!" Pas vraiment le temps de stresser, on arrive déjà au dernier parking, à 4400 m. A partir de là, c'est à pied. Depuis quelques minutes, un épais brouillard envahit tout l'espace et l'on voit à peine où l'on met les pieds. De toute façon, brouillard ou pas, impossible d'avancer bien vite... Chaque pas constitue un effort incommensurable, comme si les jambes étaient devenues des blocs de béton. Le souffle est court, le coeur menace de partir en fibrillation... Et la pente est incroyablement raide: qui est le paresseux qui a eu l'idée de tracer un ligne droite du bas vers le haut plutôt que de faire des zig-zag, hein? Le tout dans un sol qui s'enfonce sous la pas comme du sable... Franchement, il y a un moment où l'on se demande pourquoi on a PAYE pour faire ça? Surtout que maintenant, il grêle et le tonnerre gronde au loin!
Première escale à 4869 mètres (oui, chaque mètres est important) : pas de vue sur la vallée, puisque les nuages nous enveloppent et que la grêle a laissé la place à la neige. Mais la suite est plus facile, nous promet notre guide.
Pas sûr mais bon, on n'est plus très loin, ce serait dommage de renoncer. Un petit bonbon à la coca (oui oui, c'est légal et très efficace contre le mal de l'altitude) et ça repart! Quelque 30 minutes d'effort intense plus tard, la récompense: le glacier est devant nous!! Il est beau et impressionnant et on se demande comment des fous peuvent chausser des crampons et partir à sa conquête. Notre petit groupe se contente de quelques photos souvenirs avant d'entamer la descente, beaucoup plus simple évidemment! Et là, le miracle, soudain et bref : l'éclaircie. Les nuages s'effacent juste quelques minutes, le temps d'admirer l'incroyable paysage qui s'offre à nos yeux : les montagnes, les volcans et tout en bas les plateaux... Le tout encore vaguement entouré de brume, un vrai moment de poésie...
Qui ne durera que quelques minutes puisqu'il est déjà l'heure d'entamer le second défi de cette journée : la descente en moutain bike. Comment dire... Non, je n'ai pas eu peur, même si descendre une piste caillouteuse et inégale, sans parapet, ça peut donner le vertige. Mais la peur n'était rien à côté de la sensation douloureuse des mains cramponnées sur les freins, engourdies pas le froid! Bref, 18 km plus tard, c'est la libération et l'heure d'un déjeuner bien mérité. Le Cotopaxi on est venu, on l'a vu, on l'a vaincu (presque)! Ou plutôt c'est lui qui a eu raison de notre énergie : dans le bus du retour, tout le monde dormait!
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