mardi 24 août 2010

Les photos, les photos, les photos !

Bon, je les rajouterai prochainement dans les posts correspondants, mais pour ceux qui voudraient déjà jeter un oeil, voici les photos, non retravaillées, non légendées et en vrac!

http://picasaweb.google.com/Mathilde514/PerouBolivie#

samedi 21 août 2010

T(o)urista en Lima

Ah bin voila, j'avais pas ete malade de mon sejour, un estomac a toute epreuve, qui avait resiste aux repas dans les comedors antiques, a l eau mal bouille dans le desert d'Uyuni, aux altitudes changeantes bref, un systeme digestif de haute volee.
Eh bien non : les Chinois ont finalement eu raison de moi ! Mes deux hotes limeños ont voulu m'emmener dans un super restaurant chinois, pour me faire gouter la nourriture asiatique (je n'ai pas trop ose leur dire qu'on avait a peu pres 3512 restaurants chinois a Paris ;-))... J'ai mange tout a fait raisonnablement (pas de syndrome du restaurant chinois pour cette fois) et pourtant, 1h apres... Plus rien n'allait!
Bref, je vous passe les details de ces gargouillis, surtout que ca va deja mieux. Heureusement puisque normalement dans 4h je serai dans l avion! Ah oui, j ai aussi un truc coince dans la hanche gauche. Ca doit etre signe qu'il est temps de rentrer. Snif!

mercredi 18 août 2010

Voila, c'est (presque) fini...

Bouhouhouuuuu... Dans 1 h et quelques je quitte La Paz et la Bolivie. C'est fou, a la fois j'a l'impression d'etre la depuis une eternite (fait une foule de choses differentes) et a la fois a ca a passe beaucoup mais beaucoup trop vite et j'aurais encore tellement de choses a faire et a voir...
Je ne vois qu'une solution : va falloir que je revienne. Logique non ?
Demain, je passe une journee a Cusco, ville quasi parfaite (si on virait la moitie des touristes quoi), puis vendredi une journee a Lima, avant de m'envoler pour Paris via Toronto...
Bon au moins comme ca je vais bientot pouvoir poster les photos!
En attendant, je file profiter du soleil et des couleurs de La Paz. Car oui, ici c'est l'hiver mais il fait 25 degres et je n'ai pas vu l'ombre d'un nuage depuis un mois... (ca me manque pas precisement).

Prendre le temps de vivre a Sucre

Douce ville au doux nom... Probablement la plus jolie ville de Bolivie, ou on a envie de prendre le temps de deguster un bon jus d'orange fraichement presse sur la place 25 de mayo. Ah, Sucre... Mieux vaut d'ailleurs avoir envie de prendre son temps, parce que les gens ici le prennent : TOUT est ferme entre midi et 14h30. A part les restaurants. Mieux vaut donc compter sur un service pas trop rapide et ne pas hesiter a re-prendre un cafe!
Ou opter pour le tour en moutain bike. Retour theorique 13h. Retour effectif 15h. Ah oui, parce que quand le guide te dit que c'est facile et qu'il n'y a que de la descente, c'est sa vision bolivienne de la chose... En France ca donne : quelques cotes sur le parcours et une heure d'horrible faux plat pour terminer! Enfin, ca degourdit les jambes avant un autre trajet en bus de nuit (de luxe, meme qu'il y avait des toilettes dedans!).
Bref, Sucre c'est le temps suspendu, une pause bien appreciable entre l'agitation de Cochabamba et celle de La Paz. Une bien jolie ville de montagne, qu'il ne faut pas hesiter a escalader pour decouvrir de magnifiques points de vue, de l eglise de la Recoleta par exemple.
Ah oui j'allais oublier ce detail important : je ne sais pas si c'est son nom version francaises qui lui a inspire cet etat de fait mais Sucre est aussi la capitale du chocolat : miam, ils sont pas mauvais!

lundi 16 août 2010

J'ai assiste a une manif' bolivienne

Ah bah c'est pas pareil qu'en France, c'est le moins qu'on puisse dire ! En ce moment ont lieu a Sucre les negociations pour essayer de mettre fin au conflit qui oppose Potosi au reste du monde et qui bloque tout le monde depuis trois semaines. Sur la place principale, les gens qui font la greve de la fin ont investi le kiosque, a cote, des manifestants manifestent (normal), dans la rue du palais ou se deroulent les negociations. "Revolucion revolucion", mais aussi des dynamites qui explosent juste sous les fenetres du gouvernement! Le tout, croyez-le ou non, dans une ambiance pourtant bon-enfant. Tout le monde a l'air plutot de bonne humeur et discute facilement.
Le clou du spectacle a eu lieu hier soir : une fanfare de Sucre jouait sur la place principale. Pour rendre hommage aux hermanos de Potosi, ils entament un air de la-bas... Et la, tout le monde s'est mis a danser, mineurs de Potosi, habitants de Sucre, vieilles indiennes en costume! C'etait vraiment chouette !
Ce matin, j'ai appris dans le journal (et constate de mes yeux) que le piquet de greve de la faim avait ete leve. En signe de bonne volonte puisque les negociations on bien avance. Bon par contre le reste des barrages n'est toujours pas leve et la situation commence a vraiment se degrader dans Potosi et surtout pour les 10000 personnes qui sont bloquees sur la route, depuis 3 semaines, sans nourriture, sans eau et sans argent...

dimanche 15 août 2010

Plongee dans le marche de Tarabuco

A peine debarquee du bus Cochabamba-Sucre (12 heures de route, un seul arret pipi, oui je fais des progres, en plus j'ai reussi a dormir), j'ai saute dans un mini-bus local (note a moi meme : penser a raconter les peripeties liees aux transports en commun boliviens), direction le marche du dimanche de Tarabuco. Un must see apparemment mais j'avoue que je n'avais pas trop etudie la chose.
Premiere impression : petit village tres mignon, avec une place centrale aeree et pleine de couleurs. Faut dire que ca commence a grouille de monde. Il s'agit d'un marche tres connu et couru, a la fois par tous les indiens de la region qui debarquent de partout pour vendre et acheter, en bus, a pied... Et par les touristes, qui viennent essentiellement pour l'artisanat. La rencontre des deux populations est vraiment hallucinantes. Dans les grandes villes, les Indiens s'habillent certes de facon traditionnelle (les femmes avec deux longues tresses attachees ensemble au bout. des jupes bouffantes, par exemple), mais ici, chacun porte vraiment le costume de son ethnie. Chapeau, couleurs, hommes et femmes ont leurs codes, cela donne un melange ahurissant et sans doute le plus depaysant que j'aie vu depuis le debut de mon voyage. Le summum, c'est le marche de la nourriture, ou les touristes ne vont pas souvent. Ici on vend fruits et legumes mais aussi de la viande, du porc notamment, deja decoupe et pose a meme la table, sans protection, avec les mouches qui se delectent. Penser a trouver un resto vegetarien ce soir !
J'ai commence mes premiers achats souvenirs... D'ailleurs si quelqu'un veut quelque chose de particulier, faites le moi savoir!

"No tengo cambio !"

La prochaine fois que j'entends cette phrase (et a priori ca ne saurait tarder), je saute a la gorge de mon interlocuteur et je tente de l'etrangler! Ici, comme au Perou d'ailleurs, les commercants, hoteliers et autres restautateurs n'ont JAMAIS de monnaie! Mais qu'est ce qu'ils en font bon sang?! Elles passent ou toutes les petites pieces qui se trimballent d'une main a l'autre ?
Il suffit de sortir un billet de 20 bol (2 euros...) pour payer un tuber de Labello a 12.50 pour se voir gratifier d'une grimace embetee et culpabilisante, accompagnee d'un "no tienes cambio ?" (T'as pas la monnaie ?) Bin non, j'ai pas la monnaie, parce que je l'ai deja filee au resto puis a l'auberge et aussi a l'epiciere a qui j'ai achete une bouteille d'eau. Donc NO, NO TENGO CAMBIO, parce que c'est a toi de l'avoir, cher commercant!
Le plus souvent, de mauvaise grace, celui-ci va donc sortir sa monnaie (qu'il a, alors, en fait ?!) et le client de se sentir oblige de s'excuser... D'autres fois, il va courir chez son voisin pour tenter d'obtenir le compte... Sinon il faut tout simplement annuler la transaction.
Petite suggestion a l'egard des banques et des commercants boliviens : inventz le fond de caisse ! Vous savez, cette petite monnaie que tous les marchands ont ete chercher a la banque avant de commencer la journee ? Et si on manque de pieces, bin on en fabrique nan ?
Petite suggestion a l'egard des touristes : ne dites jamais que vous AVEZ le change, ecoulez d'abord vos billets, ne donnez vos pieces qu'en dernier recours. Comme eux, quoi!

samedi 14 août 2010

Cochabamba, ville Guinness

Rhoo mais non, pas la biere irlandaise enfin! Guinness comme le livre des records! Parce qu'ici, il semble que tout soit demesure. D'abord, Cocha a fait construire un Cristo plus grand que celui de Rio. Bon, de quelques centimetres d'accord, mais plus grand : 33 metres et quelques, pour coller pile a l'age du fameux Christ quand on l'a cloue sur une croix. Et pour damer le pion aux Bresiliens, a mon avis.
Cocha, c'est aussi la ville ou l'on fait la meilleure chicha. Parait-il, parce que perso, j'ai pas teste (beurk).
Cocha, c'est la ville ou se trouve le plus grand marche d'Amerique du Sud. Oui, rien que ca. Et croyez-moi, ca n'est pas peu dire! J'y ai passe environ 1h30 le premier jour, a sillonner les allees du quartier des vetements et je n'ai pas reussi a aller jusqu'au bout! Hier, le contourner pour trouver mon bus m'a pris plus d'une heure! C'est une vraie ville dans la ville. A cote les souks de Marrakech c'est de la gnognotte. Sauf qu'ici, une chance, personne ne tente d'alpaguer la gazelle. Au contraire, on m'ignore totalement et c'est tres reposant!
Cocha, c'est aussi la ville ou se deroule l'une des plus grandes fetes du continent, celle de la VIrgen de Urkupiña, qui commencait hier et dure jusqu'a lundi. C'est dans la banlieu de Quiracollo. Un truc de fou : j'y ai passe trois heures ce matin, sous un soleil de plomb, a regarder les defiles en costumes. Incroyable, haut en couleurs, aussi bien dans les defiles que parmi la foule. Cette fete religieuse s'est transformee en fete religio-commerciale, avec des vendeurs de tout et de rien mais surtout de bouffe (ai mange une delicieuse soupe frites-poulet, non je rigole pas, pour moins de 50 centimes). Il y a un monde fou, beaucoup de touristes sud-americains.
Par contre Cochabamba n'est apparemment pas une ville pour touristes occidentaux, si j'en juge par le peu de gringos que j'ai croises! Ca fait du bien apres Uyuni qui est pratiquement devenu francophone!
Ce soir je prends le bus pour Sucre, la capitale institutionnelle du pays, et apparemment un petit bijour d'arhitecture... Encore un bus sans baños, mais on m'a promis qu'il y avait des pauses toutes les 3 heures!

Je suis tombee amoureuse de Boa

Non non rassurez-vous, il ne s'agit aucunement d'un boxer au nom de scene douteux ! Boa, c'est la Boliviana de Aviacion, une SUPER nouvelle compagnie aerienne, avec avions flambants neufs, de beaux Boeing, et des prix defiant toute concurrence : environ 52 euros pour relier Tarija a Cochabamba.
Et attendez, ca n'est pas fini : rien a voir avec Ryan Air, ou il faut quasiment se retenir d'aller faire pipi pendant tout le vol sous peine de devoir payer. Ici, les hôtesses portent de jolis costumes, sont aimable ET SERVENT un encas, pour un vol de 50 minutes! Oui, absolument!
Ca n'est pas fini : apres s'etre excuse 10000 fois d'un retard qui n'etait pas sa faute, le pilote a joue les guides du ciel genre "a gauche, vous apercevez Potosi et le cerro rico, a droite c'est Sucre et plus loin la bas c'est le Mont Machin truc muche".
Moi qui redoutais un peu de prendre l'avion en Bolivie, je me suis sentie bien plus en securite que dans n'importe lequel des bus que j'ai pris.
A un point qui m'a d'ailleur bien faire rire (jaune). Je rappelle qu'il s'agitssait donc d'un vol interieur, en Bolivie, le pays ou des bus de 50 ans sillonnent des chemins de montagne sans parapet. Eh bien a l'aeroport de Tarija, au moment du contrôle avant l'embarquement, on a bien failli me confisquer.... Ma pince a epiler!!! " Regardez sur le panneau mademoiselle, c'est interdit".... C'est vrai que j'aurais facilement pu detourner mon avion pour demander une rancon, avec ma pince a epiler... Bref, j'ai du enregistrer mon bagage a main pour le mettre dans la soute, du coup...

Les Boliviennes ont invente le sac a dos, si si

Oui d'accord dis comme ca, y a de quoi etre surpris. Mais je vous assure, les Indiennes du Perou et de Bolivie ont compris le truc depuis bien plus longtemps que les Eastpack et autres vendeurs de sac a dos (mochilla en espagnol, un mot TRES important a connaitre quand on crapahute dans ce coin).
Vous voyez les fameux tissus multicolores, si typiques de l'Amerique du Sud ? Il n'y a pas une Indienne qui n'en trimballe pas un sur le dos a longueur de journee, attache autour du cou ou parfois autour du cou et d'un bras.
Une question vous brûle les levres, j'en suis sûre : que trimballent-elles donc dans ce fameux sac a dos artisanal ? Eh bien en fait, a peu pres tout, vraiment... Des fruits et legumes qu'elles viennent vendre sur le marche, leurs affaires perso et surtout... Leurs mioches ! Qui ont toujours l'air profondement endormis. Me demande si elles leur fileraient pas un truc dans la bouffe, genre une plante un peu calmante ou un truc... En tout cas, bien qu'ayant attentivement observe, je n'arrive toujours pas a comprendre comment ils ne glissent pas de ce berceau particulier, vu qu'ils sont positionnes en biais avec, pour les plus grands, les pieds qui depassent. Il suffirait que le noeud se desserre pour que le "paquet" se fasse la malle, m'enfin...

vendredi 13 août 2010

Il y a aussi des riches en Bolivie, apparemment

Mon escale imprevue a Tarija, pas tres loin de la frontiere argentine, aura finalement ete riche en enseignements ! Le choc est grand en arrrivant en bus dans la cite. Apres la misere de La Paz, le cote far west de Potosi, ici on arrive dans une Espagne du Sud tres reposante! Premiere surprise : toutes les maisons sont finies, elles sont meme jolies, parfois luxueuses. Une promenade dans la ville confirme cette premiere impression : c'est fou, ici il y a de vrai magasins et pas seulement des marchands ambulants, il y a de jolies places pimpantes et les hotels sont chers et luxueux! Un autre monde je vous dis!
Les gens sont aussi tres differents ici : ils s'habillent a l'occidentale, parlent l'anglais et sortent dans des bars branches. Les chauffeurs de taxis sont lookes facon japonais et leurs voitures sont de petits bolides customises (veridique, celui de ce matin faisait vrombir son moteur et y mettait toute sa fierte, que je devenais dans ses yeux malgre ses immenses lunettes de soleil dernier cri). L'influence argentine est particulierement palpable.
Autre bonne nouvelle : Tarija fabrique du vin, et du pas mauvais en plus, issu des vignes les plus hautes du monde (presque 3000 metres d'altitude). Hier j'ai fait un tour des bodegas avec d'autres touristes. Ici, on ne recrache pas le vin quand on le goutte, hihi! Par contre contre, dans certaines bodegas, on boit tous dans le meme verre, les uns apres les autres. Ils n'ont pas eu l'air de comprendre pourquoi on hesitait! Ah ces Europeens, quels chochottes!

jeudi 12 août 2010

Des cactus sur fond de neige ? C est possible!

A peine debarquee du bus de la Paz, j ai donc embarque a bord d un 4*4 avec 5 autres touristes (et un chauffeur, oui, tout de meme) pour decouvrir l apparemment desormais celebre salaar de Uyuni. Est-ce moi qui n y connaissais rien avant l an dernier ou le salaar a-t-il vu sa cote de popularite exploser dans les 12 derniers mois? En tout cas, ca n est pas aussi desert que les guides voudraient bien le faire croire. M'enfin, c'est aussi tellement etendu qu'au final, on se trouve bien tranquille.
Tout commence donc par ce desert de sel de 12000 km2 (j'ai bien appris ma lecon), le plus grand du monde. Franchement surprenant, eblouissant meme, au sens propre du terme. On a vraiment l impression de rouler sur un lac gele recouvert de neige. Bon apparemment ca ne doit pas etre tres tres bon pour les pneus puisqu au bout de 15 minutes, on avait creve! Mais Cleyto, notre guide (on ne se moque pas de son prenom, non!), tout ce qu'il y a de plus bolivien, reussit a reparer le tout en quelques minutes. Le plus impressionant, c'est l'arrivee sur l'ile des cactus. Imaginez des cactus de plus de 10 m de haut, genre far west, qui se detachent sur un fond blanc parfaitement immacule. Franchement deroutant. Et beau.
Mais ce qui suit l'est tellement plus qu'on finit par en oublier le salaar. Lagunes colorees, flamands roses en pagaille, paysages qui changent du tout au tout en 1 h de route, lamasm vigognres et autres renards andins... Comme pour le machu picchu, je sens que les mots ne seront pas suffisants et je prefere attendre de pouvoir poster les photos.
Par contre je vous raconterais volontiers comment j ai dormi par -10 dans un "alojamiento" qui tenait plus du chenil que de l'auberge. Apres une nuit dans un chouette hotel de sel, certes avec electricite limitee et eau chaude payante, mais au cadre agreable, nous n'en attentions pas moins pour notre 2e nuit... Espoirs decus : une vague bicoque pas terminee, aux fenetres disjointes nous attendait. Surprise : nous dormons tous les 6 dans la meme "chambre". Au moins, de quoi se tenir chaud, vu le froid polaire qui commence a tomber... Quant a la salle a manger... Un couloir en beton avec quelques tables aux toiles cirees pas tres nettes... Eh bien croyez-le ou non, nous avons pourtant passe une tres bonne soiree! Evidemment on ne peut pas en dire autant de la nuit et le lever a 5h du matin fut un peu rude mais bon...
Sur le chemin du retour, avec les deux Francais qui rentraient avec moi a Uyuni (les autres partaient au Chili, tout proche), nous revons d'une bonne douche bien chaude, puisque ca fait deux jours que nous n'en avons pas pris... Ceux qui ont lu le post precedent savent qu'il nous aura finalement fallu attendre 24h de plus (mes chaussettes n'avaient jamais senti aussi mauvais!)...

De la Paz a uyuni en passant par le salaar, ou comment s ensabler a 6h du matin

Retour sur les evenements des derniers jours, que je n ai pas encore pris le temps de raconter. Vendredi soir dernier, j ai donc pris un bus de nuit, direction Uyuni, pour aller visiter le salaar et le sud Lipez. Jusque la, rien que de tres normall. O joie en decouvrant le but : ce sont des sieges cama, qui s abaissent jusqu a devenir pratiquement des lits. Youpie, je vais donc passer une bonne nuit! Y a meme des toilettes a bord, c est dire si c est le grand luxe. D ailleurs les trois premieres heures se passent plutot bien... Mais juste avant d arriver a Oruro, apres une petite escale bien sympathique, notre cher bus bifurque pour cause de bloqueos et emprunte une voie alternative, via le desert... Donc sans route, avec pour toute voie de circulation une piste dans le gravier ou dans le sable. Outre l inconfort de la chose, ce qui devait fatalement arriver est arrive, vers 6h du matin : nous sommes restes coinces, ensables! Et le chauffeur de nous demander de sortir, au milieu de nulle part, au tout petit jour. C est la que j ai compris que la nuit, dans le desert, ca caille vraiment! Heureusement, comme je crois l avoir deja precise, nos amis boliviens sont tres debrouillards (une chance!), et en 30 minutes et quelques coups de pelle, notre cher bus se trouve desemsable. Arrivee a Uyuni a 9h38 avec 1h d avance sur le temps de trajet escompte avec l itineraire bis!
PS: conernant la route empruntee hier matin entre Villazon et Tarija, je viens d apprendre qu elle etait surnommee la route de la mort! Je comprends mieux toutes ces petites croix sur le bord de la route! Et suis TRES contente de prendre l avion pour Cochabamba demain!
PPS: non mamanm ne t inquiete pas, je n ai plus que deux trajets en bus a faire et ils sont courts et securises!

mercredi 11 août 2010

Voyager quand le pays est paralyse... Une experience enrichissante

Mes yeux se ferment mais je voulais tout de meme glisser quelques lignes pour vous raconter comment ca se passe, quand les Boliviens ne sont pas contents!
Depuis environ deux semaines les villes de Potosi et de Oruro sont en conflit ouvert pour diverses raisons economiques. Du coup, Potosi bloque les routes d acces a Oruro et par consequent a tout le sud de la Bolivie, particulierement touristique. De meme la ville de Potosi est totalement bloquee et les touristes ne peuvent plus s en echapper. Le conflit s est envenime ces derniers jours et quand je suis rentree hier soir de mon sejour dans le desert du sud Lipez, on a appris que plus aucun bus ne partait d Uyuni, pour cause de bloqueos (les barrages). Bon vous n avez peut etre jamais mis les pieds a Uyuni mais s il y a une ville en Bolivie ou l on n a pas envie de s eterniser c est bien celle la!
Bref je vous passe les details mais avec deux autres Francais nous avons reussi a obtenir les trois derniers billets puor le dernier bus pour Villazon! Villazon, petite ville frontaliere de l Argentine. Franchement, si j avais su a quel point notre bus serait pourri (on est tout de meme tombes en panne au milieu de vraiment nulle part, heureusement que les Boliviens sont tous des mecanos dans l ame!), je suis pas sure que je serais grimpee dedans.
Mais quand j ai realise qu en plus de ne pas comporter de toilettes (aarrrrg) et d avoir des fenetres peu etanches (-10 la nuit dans le desert), le bus empruntait une piste sommaire et nous bringuebalait de gauche a droite, il etait trop tard pour faire demi tour!
Bref, arrives avec 2h30 de retard, nous avons pu sauter dans un autre bus, plus mieux, direction Tarija. Et la nous avons ete recompenses de notre fatigue : paysages a couper le souffle pendant tout le trajet et decouverte de Tarija, une petite ville aboslument craquante et, attention, PROPRE et FINIE!
More tomorrow quand j aurai les yeux completement ouverts. Ce soir je me suis paye le luxe d un bel hotel avec ma propre salle de bains et un grand lit bien moelleux, tele, telephone et peti dej, le tout pour 14 euros !

vendredi 6 août 2010

De l'usage des banos au Perou et en Bolivie

Ceux qui ont l habitude de voyager ne seront peut etre pas surpris, les autres seront prevenus. Voici un petit pot-pourri de ces habitudes et fonctionnements qui peuvent surprendre au debut, voire apres.
- Bon alors autant vous le dire tout de suite : ici, le papier toilette se jette DANS LA POUBELLE et non pas, comme son nom semble pourtant l'indiquer, dans les toilettes. Non, ce serait trop simple. La faute probablement a un systeme d ecoulement un peu defaillant. Ca parait facile a premiere vue. Sauf que, apres 30 et quelques annees de bons reflexes (imaginez la tete de votre mere si vous vous etiez mis a jeter le PQ usage dans la poubelle!), ceux ci ont la vie dure! Oups! Et hop, deux feuilles dans les toilettes. Aïe! Que faire ? Plonger la main pour le recuperer? Euh... Non quand meme pas. Faire comme si de rien n etait et blamer la personne precedente ? Pas tres courageux... Tirer la chasse d eau, fermer les yeux et prier pour qu un geyser ne surgisse pas ? C'est l'option pour laquelle j'opte. Ouverture des yeux : ouf, tout a disparu!
- Douches chaudes 24h/24, promettent les pubs pour les differents hotels et auberges de jeunesse. Bon deja, ca augure mal. Pourquoi se sentir oblige de le preciser, est-ce a ce point un luxe ? La reponse est OUI, et ce d'autant plus que meme ceux qui promettent la fameuse agua caliente ne sont pas toujours tres fiables. Entre la douche ecossaise (un coup glaciale, la seconde d apres brulante et inversement), le filet mincissime d eau et l eau carrement pas chaude du tout... Je pense qu il y a un creneau pour les plombiers francais au Perou et en Bolivie!
- Continuons avec les douches. On m avait prevenue mais tout de meme, ca fait vraiment bizarre : dans certains hotels, et pas les plus mytheux, l eau chaude est tout simplement chauffee par une resistance qui se trouve... au dessus du pommeau de douche. Il parait que non, ca ne risque rien... Personnellement, avoir les pieds dans l eau et une resistance au dessus de la tete, ca ne me met pas en confiance mais enfin... Le pire c est quand on oublie d eteindre la douche (bin oui ca s'eteint, c'est de l'electricite apres tout!). Une odeur de crame se degage peu a peu, tout pendant que de la fumee sort du pommeau de douche, version Auschwitz... Non non, ce n est pas dangereux, puisqu'on vous le dit!
- J'ai quand meme garde le plus croustillant pour la fin : finalement ce n'est pas si difficile de ne pas mettre le PQ dans les toilettes puisque... Il n'y a JAMAIS de PQ dans les toilettes. C'est une habitude a prendre : toujours avoir un rouleau sur soi. Croyez-moi, pour le coup, on la prend vite, pour peu que l'on se soit fait avoir une ou deux fois...
- Et une derniere pour la route : la bonne nouvelle c'est qu'ici, il y a des toilettes publiques a tous les coins de rue! Ceux qui me connaissent bien sauront a quel point cela peut faire mon bonheur...

Wild night au Wild rover

Je disais quoi hier ? Que j avais choisi une auberge occidentale pour etre tranquille ? J ai ete mal inspiree c est le moins que l on puisse dire. Epuisee apres m etre levee a 4h45 et avoir crapahute dans tout La Paz, je suis allee me coucher vers 22h... Il n etait pas minuit que deux emeches ont fait irruption dans le dortoir en beuglant et en allumant le neon. Bon, passe encore... Sauf que quelques minutes plus tard je suis reveillee par... Leurs gemissements... Pas de doute : ils sont en train de s eclater dans le dortoir. Bon peut etre n ont ils pas vu que j etais la? Je leur signale donc gentiment ma presence...
Ce qui n a pas l air de leur faire plus d effet que ca. Enfin facon de parler... Cette fois j y vais plus severement et j use des quelques grossieretes anglophones que je connais - il parait que c est a ca qu on peut dire qu on est presque bilingue - pour leur faire comprendre qu il y a des hotels pour ca bordel... Ah bin non, ca non plus ca n a pas l air de les refroidir. Alors la ni une ni deux, je prends mon courage a deux mains et m en vais rapporter l incident. Je sais c est mal de denoncer mais bon quand meme quoi! Resultat : le gardien arrive dans le dortoir, les eblouit de sa lampe torche, ce qui semble avoir eu l effet d une bonne douche froide...
Incident clos, mais j avoue sentir un leger decalage generationnel ou a tout le moins culturel. La semaine prochaine c est promis, je prends un hotel BOLIVIEN!

jeudi 5 août 2010

La Paz, la pas si bien nommee

Wow : le moins que l on puisse dire c est que toutes les villes de montagne ne se ressemblent pas! Entre Cuzco la petite ville coquettes aux jolies maisons bleues et blanches et l incroyable chaos de La Paz, il y a tout un monde!

Non, vraiment, objectivement, on ne peut pas dire que La Paz soit une jolie ville. Et pourtant : le charme opere des l arrivee en bus, sur les hauteurs de la ville, avec vue plongeante sur ce meli melo citadin. C est que la capitale de la Bolivie est allee se percher entre 3200 et 4000 m d altitude. 800 metres de denivele, croyez-moi, ca impressionne. Ici, contrairement a la plupart des autres villes, ce sont les pauvres qui habitent le plus haut : bah oui, a cette altitude, c est moins agreable de monter les courses aussi haut!

Bref, retour au centre-villem en plein coeur de la fète nationale. Et il se trouve que le defile passe dans la rue de mon auberge, ah ah! Sans compter qu ici, il n y a pas que l armee qui bat le pave : TOUTES les ecoles et colleges y vont de leur petit numero. Heureusement, l organisation est comme qui dirait legerement moins stricte que celle qui regne sur les Champs Elysee un 14 Juillet. Je parviens donc a me faufiler jusqu au Wildrover Backpackers, un bastion irlandais en plein coeur de la capitale bolivienne. Je l ai choisi pour le cote occidental : je ne sais pas si j ai deja aborde la question de l hygiene ici... Disons que nous n avons pas tout a fait la meme vision des choses et je suis contente a l idee de pouvoir prendre une douche chaude dans une salle de bains certes commune mais prooopre! Il en faut parfois peu pour etre heureux!

Premier tour dans la ville apres avoir depose mon sac : mon impression premiere se confirme. Malgre un incroyable desordre, des styles architecturaux franchement douteux ou en tout cal mal assortis, des travaux a n en plus finir, donc aucun n est termine... Il se degage un charme incroyable.

Quant a l ambiance qui regne dans les rues... Disons qu a cote les souks de marrakech sont particulierement bien organises et propres! Oui oui, je n exagere pas! Ici, les marchands ambulants se posent n importe ou, deballent leurs petits etals ou s accumulent paquets de mouchoirs, confiseries et autres boissons plus ou moins fraiches. Parfois c est presque appetissant mais le spectre de la turista me dissuade de tester!

L ancien quartier colonial est, par endroits, charmant, notamment au niveau de la calle Jaen, qui a ete bien renovee et offre une atmosphere toute particuliere. Sinon c est assez amusant, on decouvre de petits bijoux d architecture au milieu de batiments immondes ou en ruine. La Paz, c est vraiment grandeur et decadence et c est trop bien.

Je ne pourrais pas terminer ce post sans parler des repas... Pour 3 euros, on trouve de delicieux menus du jour, avec salade, soupe, plat et meme dessert... C est pas ici que je mourrai de faim. A ceux qui passeraient un jour par la je conseille tout particulierement le Pot Colonial, dans le quartier indien, pres du marche aux sorcieres... To be continued...

mercredi 4 août 2010

Au bord du lac Titicaca (sans tutu kaki, desolee Claire)

Alors, oui je passe ehontement mon etape Machu Picchu car je n ai pas les mots pour le decrire. C est trop impressionnant, je prefere vous montrer les photos quand je le pourrai.
Hier j ai donc pris le bus direction Puno, au bord du lac Titicaca. Mon idee premiere etait d arriver jusqu en Bolivie, au bord du lac aussi, a Copacabana. Mais le bus etant en retard, je risquais de me retrouver coincee a la frontiere qui ferme a 19h (oui oui, moi aussi j etais surprise), et surtout c est la super fete a Copacabana ces jours ci et je n avais aucune resa. Bref, me voici donc a Puno, une ville bien moche s il en est, mais d ou partent toutes les expeditions sur le lac.
J ai choisi la version courte, car je suis pressee d arriver a Lima pour entamer mon experience bolivienne. Me voici donc encore un peu plus bronzee apres 6 heures et quelque de bateau, pour deux visites surprenantes.
D abord les iles Uros: ces iles flottantes sont uniques au monde. On dirait un piege a touristes comme ca au premier abord. Mais en fait non. Enfin si. Mais non. Disons que les gens vivent vraiment sur ces iles faites de jonc, ou le sol s enfonce a chacun de nos pas. Chaque ile compte entre 5 et 10 familles, qui vivent dans de petites huttes faites de jonc elles aussi. Pour survivre, elles troquent le produit de leur peche contre d autres produits et, surtout, vendent leur artisanat aux touristes qui debarquent par bateaux entiers. Certains, ces iles sont completement vendues aux touristes mais elles restent tres surprenantes et impressionnantes. Imaginer que ces gens vivent la toute l annee, a ces petits monticules ancres dans le lac, d une vingtaine de metres de profondeur.
Plus loin, c est l ile communautaire de Taquile qui nous attend. Les Aymaras y vivent en cooperative : tout l argent recolte grace a l agriculture (en terrasses, tres joli) est reparti entre les familles. Les touristes peuvent y passer une nuit, chez les habitants. J ai hesite mais j avoue qu apres 5 jours de trek, ca ne me tentait pas trop de me retrouver sans electricite et sans eau courante. J ai donc opte pour la version courte. Mais vraiment tres courte en fait : 3 h de trajet et a peine 2h30 sur l ile. Tout de meme suffisant pour une petite promenage de sante a 4000 m d altitude et toute en grimpette, qui nous mene a la place du village, ou folklore et stands accueillent les touristes essoufles. Puis dejeuner tres agreable dans un restaurant communautaire: Miam, la truite grillee bien fraiche, un vrai regal, tout comme la soupe de quinoa!
Au retour, malgre le froid, je decide de grimper sur le toit du bateau pour contempler les eaux du lac le plus haut du monde, et le coucher de soleil sur les montagnes. Y a quand meme pire comme vacances, c est sur...
Demain : direction La Paz, capitale la plus haute du monde...

dimanche 1 août 2010

J ai survecu au trek du Salkantay

Et dire qu il y a des gens assez fous pour payer de petites fortunes pour aller se torturer a randonner en montagne (ou ca grimpe, donc), en plein hiver! Eh bien oui, j assume, j ai succombe a cette pourtant resistible tentation! Et franchement, apres 3,5 jours de trek, des muscles dont je ne savais meme pas qu ils existaient totalement endoloris et des piqures de moustiques un peu partout, je ne regrette pas une seconde!

Pourtant, non, je ne vais rien vous cacher, le trek dy Salkantay est tout sauf une promenade de sante. Il pourrait d ailleurs virer au cauchemar pour peu que l on ait le mal de l altitude ou le souffle un peu trop court. D ailleurs ca commence rude avec un lever a 4h du matin, suivi de 2 h de voiture en montagne (et vous vous souvenew peut etre de mes recentes revelations quant a la conduite sportive des Peruviens...). Une chance : personne n avait eu le temps de prendre de petit dejeuner!

Les premiers metres donnent la couleur avec une petite grimpette pas piquee des vers... Mais qui s ouvrent sur un large champ duquel on peut observe le panorama alentour, tout de montagnes rocailleuses ou verdoyantes. La premiere journee est d une difficulte acceptable : seulement 5 h de marche, 400 metres de deniveles et arrivee dans un campement comme il est difficile d imaginer sans en avoir vu. Une cabane en planches disjointes fait office de "tienda", les tentes sont plantees dans un champ ou regnent chiens et poules. Ajoutez a cela qu il fait un froid de canard et vous aurez un tableau assez proche de la realite.

Mais pour l instant, ce n est que du repos, le plus dur etant le deuxieme jour, avec 900 metres de denivele et le passage d un col a 4600 metres. Aie, caramba! Grosse apprehension d autant qu aucun de nous ne sait comment il va reagir a l altitude et que l on a entendu des histoires pas droles du tout: plein de gens obliges de redescendre car malaises, vomissements ou tout simplement incapacite a grimper... Alors oui, cette journee est particulierement dure, avec 5 heure de montee comme je n en avais jamais vue. Les mollets et les cuisses en prennent un coup, le coeur bat la chamade, les poumons souffrent... Mais je l ai fait!!!

Et le paysage qui suit tout de suite apres en valait vraiment le coup. Car a peine quittes les glaciers, on arrive directement dans la selva, la jungle, a proprement parler. Des paysages magnifiques, luxuriants et une chaleur qui nous fait oublier qu il faisait -5 la nuit derniere! Impressionnant.

Jours 3 et 4 vecus sans apprehension apres cette aventure... Les ampoules et les courbatures, en revanche, rendent la chose plus difficile... Mais l arrivee au Machu Picchu compense toutes les courbatures et les ampoules du monde... Je le raconterai quand je pourrai enfin poster des photos!

D ici la, depart demain pour Copacabana, la version originale, c est a dire bolivienne, au bord du Lac Titicaca!

mardi 27 juillet 2010

Prendre les tranports en commun a Cuzco et (tenter de ne pas) mourir

Pour mon second jour dans les Andes, apres avoir bien profite de la beaute de Cuzco, je decide de sortir de la ville et de voir un peu de pays. Mais comme je n ai pas envie de faire un tour organise, je tente le fameux collectivo qui, d'un bout a l'aure de l'Amerique latine, constitue le moyen de transport local privilegie.
Premier challenge : trouver l'endroit ou prendre ce fameux collectivo pour Pisac. Parce qu evidemment, selon la destination, on ne le prend pas au meme endroit et, meme, il y a plusieurs lieux de departs pour chaque destination. Lieux qui eux memes sont bien caches, tels que dans une sorte d arriere cour absolument pas indiquee, par exemple. Apres une heure d errance et l aide d un chauffeur de taxi, je finis par embarquer dans le collectivo et ne suis pas tres surprise de constater que je suis la seule occidentale...
Vous avez peur en voiture? Ne montez JAMAIS avec un chauffeur peruvien! Parce que lui, ca ne lui fait pas peur de rouler a fond la caisse sur des routes de montagne super etroites et sinueuses. Meme les locaux s accrochent au siege avant, c est dire! Une sympathique peruvienne assise a cote de moi prend tout de meme la peine de me donner quelques indications pour reprendre un collectivo au retour et m arreter en chemin pour visiter des ruines incas.
Pisac : village charmant et tres rural, a l exception de la rue et de la place centrales. Pour le restem ce sont des routes plus ou moins goudronnees, plus un pont flambant neuf en metal, celui en pierre s etant effondre en mars avec les pluies. A Pisac se trouve un tres beau site inca, tout en terrasses : la vue en arrivant dans la vallee (si toutefois vous osez jeter un oeil) est magnifique. Et je m en tiendrai la car le prix d entree est prohibitf, tout comme d ailleurs la plupart des attractions touristiques au Perou, semble t il. Autant la nourriture et le logement sont a des prix derisoires, autant tout ce qui concerne les attractions atteint des prix tres parisiens.
Jolies ruines sur le chemin du retour que l on peut voir de bien pres sans payer l entree pour autant. Arret sous la statue de Jesus (ou un de ses potes, je ne sais trop), qui surplombe la ville : une vue magnifique et une agreable promenade de retour par les escaliers qui menent au quartier de San Blas.
Ca m a bien fatiguee, ce mini periple. Demain c est relache : j ai loue les services d une agence pour aller visiter les salineras! Non mais!
Alors oui, je sais, toujours pas de photos. Demain j essaie de trouver une connexion acceptable...!

dimanche 25 juillet 2010

Bienvenida en Peru !

Et voila! Ca faisait des mois que je saoulais tout le monde avec ca : j y suis, au Perou!! Cela ne fut pas sans mal, entre un bagage a faire exploser a Roissy et quelque difficulte a retrouver mes hotes a l aeroport de Lima! Ils pensaient que j arrivais le lendemain et donc je me suis retrouvee seule a l aeroport a 1h du matin! Impossible de les joindre! Un tip : n ecoutez pas les chauffeurs de taxi qui vous abordent, si vous le souhaitez, il est possible de dormir dans l aeroport, qui ne ferme jamais. Un bonne solution de depannage.

Lima, pas tres impressionnant a mon sens mais tres agreable. Les quartiers proches de la riviere Rimac et de la mer sont tres chouettes pour faire une balade et y sejourner quelque temps. Quartier de Barranco : c est le Plateau de Lima, pour ceux qui connaissent Montreal. Tres impressionnantes falaises, avec des immeubles a pic pratiquement et des gens qui font du parapente au dessus des falaises ET de la route et des immeubles! Son locos!

Si vous passez par Lima, faites un detour par une cevicheria, c est un type de restaurant specialise dans le plat national, le ceviche. Du poisson marine avec differentes epices : un pur regal! En revanche, j ai teste l Inka Cola et j avoue que je ne comprends pas bien coment il a pu devenir le "national flavour" comme ils disent : c est hyper sucre et ca a gout de bubble gum.

Ce matin 8h : avion pour Cuzco. Vol absolument incroyable, on a l impression que les montagnes sont juste a cote, vue magnifique sur les glaciers, on vole vraiment bas par rapport aux montagnes, c est magnifique.

J apprehende l arrivee a Cuzco et le mal des montagnes dont on m a tant parle. Au sortir de l avion, il est clair que l on sent tout de suite le manque d oxygene : le sac est plus difficile a porter, on est essoufle au moindre effort... Mais pour l instant, ca va faire trois heures que je suis ici et pas de signe particulier de soroche... Croisons les doigts !

Cuzco : ville tres impressionnante! Pas encore vu grand chose mais petites rues toutes en hauteur, gros paves, murs blanchis a la chaux et ambiance tres particuliere, surtout que aujourd hui, celebrations anticipees de la fete nationale. Defiles de costumes et danseurs, tres depaysant!

Bon plan pour ceux passeraient par ici : le Pirwa Hostel Familia. Pour 5.50 euros par nuit, j ai une chambre pour moi toute seule dans une tres jolie maison organisee autour d un patio. Salles de bains communes tres propres, accueil tres agreable et dejeuner gratos! Que demander de plus?!

Demain, j essaie de poster les premieres photos de Cuzco - altitude 3400 m , comme dit le Routard!

lundi 28 juin 2010

Passez par les bouches de Kotor


Voilà une excursion bien agréable et rafraîchissante sous le cagnard monténégrin (ah oui, autre différence avec la Croatie : il fait encore plus chaud. Une vraie fournaise, mais finalement rien comparé à Corfou. Enfin, surtout quand on est en bateau quoi). Les bouches de Kotor se trouvent juste à la frontière avec la Croatie. Il s'agit d'un ensemble de petites criques formées par les méandres de la côte. Avec de charmantes petites îles. Choisir une excursion d'une journée, pour bien avoir le temps de faire le tour. Les agences qui ont pignon sur le front de mer de Budva se valent toutes. Privilégiez donc le bateau (plus petit = moins de monde = plus sympa et artisanal en général) qui vous plaît et le guide qui vous inspire. Vérifiez qu'il parle bien anglais (pour le français, oubliez tout de suite. En 2008 en tout cas, les guides francophones étaient inexistants).
Arrêt impératif dans l'agréable village de Kotor, très ancien et charmant, plein de petites ruelles où l'on aime à se perdre. Joli point de vue sur toute la région
Détour par de petites îles, et criques pour la baignade, bien méritée. N'oubliez surtout pas l'indispensable écran solaire, la bouteille d'eau et le chapeau. En mer, on sent beaucoup moins la chaleur à cause de la brise, mais le soleil tape bel et bien et nombreux sont ceux qui rentrent avec une peau version écrevisse. Non seulement c'est dangereux mais cela risque de vous gâcher les vacances.

Parler russe à Budva


J'avais choisi le Monténégro comme destination de vacances parce qu'on m'avait dit que c'était "comme la Croatie, mais sans les touristes". Euh... Alors là, je m'insurge. Certes, il y a très peu de touristes européens... Mais les Russes ont annexé le Monténégro! Au point qu'à Budva, presque tous les guides parlent russe couramment, mais pas un mot d'anglais! Dépaysement garanti certes, mais pas nécessairement celui qu'on attend.
L'arrivée à Budva est assez déstabilisante. Sur le front de mer, on se croirait à Saint-Tropez, en pire: plein de blondes décolorées et siliconées en bikini qui défilent, le long de boîtes de nuit et de bars en plein air. Pas très agréable si vous cherchez les contrées sauvages et désertées.
Le vieux Budva en revanche est absolument charmant, tout comme les alentours : il suffit de marcher 10 à 15 minutes vers l'Est pour se retrouver sur un petit sentier très agréable et relativement peu fréquenté. Si vous y allez à la tombée de la nuit, n'oubliez pas une lampe torche... Ils ont fait des économies sur les lampadaires.
Une seule vraie auberge de jeunesse à Budva en 2008, le Hippo Hostel je crois. Il devait changer de propriétaire l'automne suivant. Dommage, un couple d'anglophones très sympathiques était à la barre. Ambiance très bon esprit, cadre particulièrement sympathique, soirées animées et chambres et sanitaires propres : je devais y passer trois jours, j'y suis restée toute la semaine.
En effet, l'avantage de Budva, pour balnéaire et clinquante que soit cette petite ville, est qu'elle est très centrale. Toutes les excursions sur la côte et dans l'arrière-pays sont faisables dans la journée. Idéal quand on en a marre de trimballer son sac tous les deux jours.

dimanche 27 juin 2010

Passage en terre monténégrine


Albanie, jour 2. Il s'agit dans un premier temps de me rendre à Shkodra, ville frontière, avant de trouver un moyen de passer de l'autre côté, pour arriver au Monténégro. Le cirque de l'arrêt de bus recommence. Alors que l'employée de l'accueil de l'hôtel m'explique qu'il faut aller à la gare routière (youpie, une gare routière, je ne l'espérais plus!), je réalise une fois sur place que, non, les bus pour Shkodra ne partent pas d'ici. Après maintes explications à grand renfort de gestes, je finis par tomber presque par hasard sur un bus, quasiment climatisé en plus, qui se rend là-bas.
Une fois bien arrivée à Shkodra, ça se complique lourdement. Pas de Routard pour m'aider dans mes recherches, j'ai juste lu sur internet que des minibus pouvaient nous emmener à Ulcinj, ainsi que des taxis, mais qu'il fallait se méfier des arnaques : une fois arrivés à la frontière, certains d'entre eux exigent une somme supplémentaire, sous peine de nous laisser en plan! Et si vous avez l'occasion d'y passer, vous constaterez vite que rester en plan à la frontière, ça ne doit pas être très drôle : il n'y a rien à part le poste frontière et des montagnes de cailloux, le tout par 40 degrés à l'ombre.
Bref, la chance me sourit et mon chauffeur de taxi, après qu'on se soit accordé sur une somme (vive la calculatrice que portable, sinon on serait encore à essayer de se comprendre!), m'emmène à la frontière, m'aide à obtenir mon visa et me dépose à Ulcinj, à l'extrème sud-est du Monténégro. Première étape de la journée complétée.
La seconde consiste à trouver un bus pour me rendre à Budva, une ville côtière au milieu du Monténégro où j'ai réservé une place en auberge de jeunesse. J'en profite pour répondre à une question que se posent souvent les gens : non, il n'y a pas de limite d'âge pour dormir en auberge de jeunesse, mise à part la limite imposée par vos articulations et vos muscles endoloris : les matelas sont rarement confortables! A part ça, j'ai croisé des grands-parents dans ces "hostels", ainsi qu'on les nomme à plus juste titre en anglais.
On ne parle pas plus anglais à Ulcinj qu'en Albanie mais au moins, on se paie le luxe de vraies gares routières. C'est donc avec aisance que je trouve le bus qui m'amènera à ma destination finale. Note aux intéressés : de nombreux bus et mini bus sillonnent la côte toute la journée. Pour le confort : rendez-vous à la gare routière pour prendre un grand bus. Pour le folklore : optez plutôt pour les mini-bus, que l'on prend sur le bord de la route, à des points précis (renseignez-vous auprès de votre lieu d'hébergement).

dimanche 20 juin 2010

Pas de cartes en Albanie


De l'Albanie, je n'ai pas vu grand-chose, mais ce fut suffisant pour me sentir particulièrement dépaysée et vulnérable. Bon, rien à voir avec les avertissements que j'avais reçus et qui me prédisaient qu'en partant seule avec mon sac à dos, je n'étais pas tout à fait sûre de rentrer un jour chez moi.
Arrivée par le ferry à Saranda, une petite ville en face de Corfou. Une heure de ferry, autant d'attente à la douane, et le paysages et les gens changent radicalement. Ici, une seule route bitumée, les autres sont un mélange de terre et de sable. A l'agence de voyage (car oui, il y a une agence de voyage, au milieu de ce chaos semi-citadin) me donne une carte et m'explique qu'il y a un bus, plus haut en ville, qui part dans 30 minutes. Une carte : je n'en espérais pas tant!! Sauf que... Aucun nom de rue n'est indiqué dans la ville et... les gens, absolument adorables, ne savent pas du tout lire une carte et ne connaissent par ailleurs par le nom de leur propre rue! Quelques kilmoètres de vadrouille plus tard, avec mon sac sur le dos et par 40 degrés, je finis par trouver un bonne âme qui m'amène jusqu'au petit parking d'où partent les bus. J'ai à peine le temps d'acheter une bouteille d'eau et je saute dans le bus pour Tirana, où je compte passer la nuit pour arriver le lendemain au Montenegro.
S'ensuit le pire voyage en bus de ma vie (jusqu'à aujour'hui) : une chaleur étouffante, dans un bus sans climatisation... La migraine ne tarde pas à se faire sentir. Le pire du pire : zéro pause pendant le trajet, même pas pour acheter à manger ou faire pipi. Juste une courte escale au bout de 4h, en plein montagne (paysage magnifique ceci dit), sans toilettes... Je suis au supplice... Nous atteignons finalementn Tirana à la nuit tombée, plus de 19h. Il nous a fallu environ 9 h pour parcourir entre 300 et 400 km... Je prends une chambre dans l'hôtel le plus central que je trouve : 41 euros. Ici, ce doit être hors de prix. Mais la télé, la douche brûlante et le fait que les employés parlent anglais (une rareté ici, ce sont les premiers bilingues que je croise!) les valent largement.
Pas le temps de voir grand-chose de Tirana, mais je fais tout de même un petit tour dans la ville, au son de l'appel à la prière. Quel chant mélodieux, il me donne des frissons chaque fois que je l'entends. Mais il n'est nulle part aussi beau, à mon sens, qu'à Istanbul. Le centre-ville ne Tirana n'a pas grand-chose de bien palpitant, mais il fait tout de même bon se promener dans les rues (très sûres, au demeurant), relativement animées et sympathiques. Tout cela me semble pas mal plus moderne que ce que j'ai pu apercevoir de l'Albanie à travers ma vitre dans la journée. Ici les routes sont goudronnées, les gens ont des téléphones portables et s'habillent comme en Europe. Le contraste est assez saisissant.

dimanche 30 mai 2010

Pas vu de roses blanches à Corfou...


Ah, Corfou! J'ai décidé de quitter Athènes assez rapidement pour visiter cette île aux supposées roses blanches. 12 h de bus de nuit, avec de fichues Françaises qui ont papoté tout la nuit...
Vers 5 h du matin, le bus embarque sur le ferry. 1h30 plus tard, au tout petit matin, nous débarquons sur l'île où une petit brise vient agréablement rafraîchir l'atmosphère.
Un conseil vital : choisissez un hébergement sur la côte OUEST de l'île. A l'Est, s'agglutinent tous les hôtels et clubs pour touristes... C'est pas beau. A l'Ouest c'est... Tout plein de nature partout! Bon évidemment, il y a une bonne raison : c'est beaucoup plus difficilement accessible que la côte Est. En plus, j'ai le malheur d'arriver un dimanche. Je dois donc attendre une heure le premier bus qui me lâche en haut d'une grosse colline : je dois descendre tout le chemin avec mon gros sac à dos. Environ une demi-heure de marche, où je manque plusieurs fois de me faire écharper par les rares voitures qui circulent à cette heure. (Tip en passant : les Grecs conduisent VRAIMENT mal! Faut s'y faire...)
Mais je ne regrette pas mon périple quand j'arrive à l'auberge, dont je vous donne tout de suite le nom, parce que ça va vous plaire à vous aussi : le Sunrock hostel. C'est une grande maison avec une immense terrasse qui donne sur la plage et la mer, auxquelles on accède par un escalier creusé dans la dune. Le Sunrock est tenu par un couple ex-baba cool, très accueillant et très bavard : super intéressant de discuter avec eux pour connaître un peu mieux l'île. Les dortoirs ne sont pas de la première jeunesse et les sanitaires sont franchement délabrés, mais l'ambiance compense vraiment et puis ce n'est pas cher. Le repas du soir (très bon et copieux) et le petit déjeuner du matin (divin) sont inclus.
Un principe génial : au bar, vous vous servez et vous notez dans un grand cahier (vert à l'époque) ce que vous consommez. Vous payez à la fin du séjour. Attention : ça n'est surtout pas une raison pour tricher. Le principe repose justement sur la confiance. Il ne faut pas la trahir.
Pour ceux qui n'auraient plus beaucoup de cash, il y a souvent possibilité de travailler contre le gîte et le couvert.
Outre la super auberge de jeunesse, Corfou est une très belle île, dont la côte Ouest est très préservée. Jolis paysages, tout en hauteur, ce qui permet de chouettes photos. Quant à la ville de Corfou, même si très touristique, elle vaut tout de même le détour. Attention : pour les balades, si vous voyagez en été, privilégiez le tout début de matinée. A partir de 11h/midi et jusqu'après 16h, c'est tout simplement intenable. Sieste à l'ombre obligatoire. Quant à la plage, vous y serez bien après 16h. L'eau est très agréable et les vaguelettes pas très impressionnantes, ce qui devrait permettre aux frileux et aux froussards de se baigner sans souci!
A noter : pour faire le tour de l'île, il faut louer une voiture. En bus, c'est à peu près impossible, trop mal desservi.

La Grèce, par 41°C à l'ombre

Seconde étape des vacances 2008 : la Grèce, pour quelques jours. Mon avion atterrit à Athènes. Je décide donc d'y passer trois jours, histoire d'aller voir les fameux tas de cailloux dont on nous a tant parlé en cours d'histoire. D'Athènes, je n'espère pas grand-chose parce que plusieurs personnes m'ont dit que ça n'était pas beau. Alors là, je m'insurge : certes, cela dépend des quartiers, mais certains sont très chouettes, vivants, colorés et piétons. Bref : c'est un vrai plaisir de s'y promener.
Quant à l'Acropole, il est effectivement assez impressionnant, de même que la marche pour y accéder. Mais quelle idée d'aller le construire aussi haut! Sous le soleil (40 et quelques degrés, tout de même!), cela relève du parcours du combattant. Outre les vieilles pierres, la vue d'en haut vaut franchement le déplacement.
Par contre attention : l'entrée est super chère. Mais un bon plan : si vous avez une carte d'étudiant, à n'importe quel âge, vous rentrez gratuitement dans tous les musées et sites archéologiques d'Athènes.
De jolies promenades à faire également du côté du port (que l'on atteint facilement en métro) d'Athènes. N'oubliez pas la crème solaire, les lunettes sombres et le chapeau : il n'y a que très peu d'ombre. Vous y trouverez, entre autres, un grand Carrefour où vous pourrez faire des courses pour pas cher.
Autre bon point de la capitale grecque, peut-être encore plus d'actualité aujourd'hui qu'en 2008 (à vérifier, je ne sais pas comment les prix évoluent en cas de "crise monétaire") : tout est pas mal moins cher qu'en France, du moins qu'à Paris. Vous pourrez donc manger de bonnes petites salades tomates féta et autres réjouissances méditerranéennes sans gréver votre budget.

mercredi 26 mai 2010

Edimbourg vu d'en haut


Alors Edimbourg c'est... Cute. Mais alors qu'est-ce que c'est cher. L'attraction du coin, c'est le fameux château. Très beau et majestueux de l'extérieur. De l'intérieur aussi, sans doute, mais vu le prix prohibitif (plus de 10 euros et c'était il y a deux ans), je n'y ai pas jeté un oeil. Excellent souvenir, en revanche, de la balade en forme de grimpette jusque sur le King Arthur's seat. Cette grosse colline permet de dominer la ville sur laquelle on a alors une vue magnifique.



A noter : la visite du parlement, tout neuf, est super intéressante et gratuite. On peut s'assoir dans le siège des députés et en apprendre un peu plus sur l'histoire de l'Ecosse au sein du Royaume Uni. Quant à la ville, jolie promenade à travers de petites rues anciennes pleines de charme. Mais attention aux nombreux attrape-touristes qui règnent sur le centre-ville. N'oubliez pas d'aller boire une bonne bière dans l'un des nombreux pubs de la capitale écossaise.

samedi 22 mai 2010

Voyages d'hier


Puisque le prochain envol n'est prévu que dans deux mois et un jour, je tente un léger retour en arrière. Eté 2008 : je fais le grand écart entre l'Ecosse, la Grèce puis l'Albanie et le Monténégro. Ah, l'Ecosse! Dépaysement et grands espaces assurés. De même que la pluie. Mais, et je ne dis pas ça pour tenter de dissiper une certaine frustration, non, vraiment les gros nuages noirs rajoutent au mystère et à la beauté du paysage. Si. Ici, la forteresse de Dunnotar, sur la côté Est, entre Dundee et Aberdeen.

Le charme et l'inconvénient de l'Ecosse, c'est son aspect... Sauvage. Des paysages magnifiques et complètement préservés... Auxquels on n'accède qu'en voiture ! Deux solutions : pour les plus fortunés, la location d'un véhicule semble le meilleur choix. Attention, conduite à gauche... Faut s'y faire! Pour les autres... Le stop. Ca marche plutôt bien, mais cela reste aléatoire, même si les Ecossais sont particulièrement accueillants.

Je n'ai pas vu le fameux monstre du Loch Ness. Mais la visite du château sur les berges du Loch vaut vraiment le détour. Le point de vue sur le lac est impressionnant. Le soir, vous pouvez dormir à Inverness, une charmante petite ville située juste à côté et qui tire largement profit de la mondialement célèbre légende.
Les auberges de jeunesse sont bon marché, de même que les petits restos et les bars, situés notamment le long de la rivière (agréable promenade!)


Autre étape incontournable du voyage : l'île de Skye. Bon, je l'ai vue sous une pluie battante mais deux ans après, je garde encore un souvenir ému de ces magnifiques paysages, dignes des romans de Cronin et Daphné du Maurier : hautes falaises, pluie et vent.

Bref : les éléments se déchaînent et pour peu qu'on s'éloigne un peu de la route principale, on vite l'impression d'être seul au monde. Attention par contre, car les téléphones ne captent pas toujours. Cette impression de solitude étant souvent fondée, mieux vaut faire une révision complète de son véhicule avant le départ, histoire de ne pas rester en rade au milieu des moutons.

Car oui, ce n'est pas qu'une légende, vaches et moutons se promènent en totale liberté sur l'île. Vous n'êtes donc pas à l'abri d'une rencontre impromptue avec l'un (ou plusieurs, puisqu'ils ont la fâcheuse habitude de se promener en troupeau !) de ces ruminants, charmants au demeurant, mais quelque peu encombrants (et lents) sur la route.


A Portree, n'oubliez pas d'aller commander un fish and chips dans la petite rue aux maisons multicolores qui donne sur le port. C'est gras, la boutique ne ressemble à rien mais... Qu'est-ce que c'est bon! Et pas cher avec ça. Vous pourrez les manger dans la salle commune de votre auberge de jeunesse. A noter qu'il est par ailleurs préférable d'y réserver un lit car il n'y a que deux auberges (du moins aux dernières nouvelles) et vous risquez de vous retrouver homeless. Eviter le dortoir de douze lit où règne une franche odeur de pieds.