Alors, oui je passe ehontement mon etape Machu Picchu car je n ai pas les mots pour le decrire. C est trop impressionnant, je prefere vous montrer les photos quand je le pourrai.
Hier j ai donc pris le bus direction Puno, au bord du lac Titicaca. Mon idee premiere etait d arriver jusqu en Bolivie, au bord du lac aussi, a Copacabana. Mais le bus etant en retard, je risquais de me retrouver coincee a la frontiere qui ferme a 19h (oui oui, moi aussi j etais surprise), et surtout c est la super fete a Copacabana ces jours ci et je n avais aucune resa. Bref, me voici donc a Puno, une ville bien moche s il en est, mais d ou partent toutes les expeditions sur le lac.
J ai choisi la version courte, car je suis pressee d arriver a Lima pour entamer mon experience bolivienne. Me voici donc encore un peu plus bronzee apres 6 heures et quelque de bateau, pour deux visites surprenantes.
D abord les iles Uros: ces iles flottantes sont uniques au monde. On dirait un piege a touristes comme ca au premier abord. Mais en fait non. Enfin si. Mais non. Disons que les gens vivent vraiment sur ces iles faites de jonc, ou le sol s enfonce a chacun de nos pas. Chaque ile compte entre 5 et 10 familles, qui vivent dans de petites huttes faites de jonc elles aussi. Pour survivre, elles troquent le produit de leur peche contre d autres produits et, surtout, vendent leur artisanat aux touristes qui debarquent par bateaux entiers. Certains, ces iles sont completement vendues aux touristes mais elles restent tres surprenantes et impressionnantes. Imaginer que ces gens vivent la toute l annee, a ces petits monticules ancres dans le lac, d une vingtaine de metres de profondeur.
Plus loin, c est l ile communautaire de Taquile qui nous attend. Les Aymaras y vivent en cooperative : tout l argent recolte grace a l agriculture (en terrasses, tres joli) est reparti entre les familles. Les touristes peuvent y passer une nuit, chez les habitants. J ai hesite mais j avoue qu apres 5 jours de trek, ca ne me tentait pas trop de me retrouver sans electricite et sans eau courante. J ai donc opte pour la version courte. Mais vraiment tres courte en fait : 3 h de trajet et a peine 2h30 sur l ile. Tout de meme suffisant pour une petite promenage de sante a 4000 m d altitude et toute en grimpette, qui nous mene a la place du village, ou folklore et stands accueillent les touristes essoufles. Puis dejeuner tres agreable dans un restaurant communautaire: Miam, la truite grillee bien fraiche, un vrai regal, tout comme la soupe de quinoa!
Au retour, malgre le froid, je decide de grimper sur le toit du bateau pour contempler les eaux du lac le plus haut du monde, et le coucher de soleil sur les montagnes. Y a quand meme pire comme vacances, c est sur...
Demain : direction La Paz, capitale la plus haute du monde...
Chère Mathilde, un complément de géographie qui devrait ne pas manquer d'intéresser tes lecteurs zé lectrices : le (lac) Titicaca se jette dans le (lac) Popoo.
RépondreSupprimerBon voyaaaaaage !
Merci JC pour cette precision o combien importante que personne ici n avait pris la peine de me mentionner. Faut croire qu ils ne sont pas sensibles aux subtilites et jeux de mots de la langue francaise...
RépondreSupprimerah ben si moi je suis très très sensible aux subtilités du Titicaca (sans tutu kaki???!! une aberration!) C juste que j'avais pas Internet ces derniers jours...
RépondreSupprimernon mais nom d'un lama en chaussette alpaga, comment tu as pu oublier ton tutu kaki...?
Capitaine C.