dimanche 15 août 2010

"No tengo cambio !"

La prochaine fois que j'entends cette phrase (et a priori ca ne saurait tarder), je saute a la gorge de mon interlocuteur et je tente de l'etrangler! Ici, comme au Perou d'ailleurs, les commercants, hoteliers et autres restautateurs n'ont JAMAIS de monnaie! Mais qu'est ce qu'ils en font bon sang?! Elles passent ou toutes les petites pieces qui se trimballent d'une main a l'autre ?
Il suffit de sortir un billet de 20 bol (2 euros...) pour payer un tuber de Labello a 12.50 pour se voir gratifier d'une grimace embetee et culpabilisante, accompagnee d'un "no tienes cambio ?" (T'as pas la monnaie ?) Bin non, j'ai pas la monnaie, parce que je l'ai deja filee au resto puis a l'auberge et aussi a l'epiciere a qui j'ai achete une bouteille d'eau. Donc NO, NO TENGO CAMBIO, parce que c'est a toi de l'avoir, cher commercant!
Le plus souvent, de mauvaise grace, celui-ci va donc sortir sa monnaie (qu'il a, alors, en fait ?!) et le client de se sentir oblige de s'excuser... D'autres fois, il va courir chez son voisin pour tenter d'obtenir le compte... Sinon il faut tout simplement annuler la transaction.
Petite suggestion a l'egard des banques et des commercants boliviens : inventz le fond de caisse ! Vous savez, cette petite monnaie que tous les marchands ont ete chercher a la banque avant de commencer la journee ? Et si on manque de pieces, bin on en fabrique nan ?
Petite suggestion a l'egard des touristes : ne dites jamais que vous AVEZ le change, ecoulez d'abord vos billets, ne donnez vos pieces qu'en dernier recours. Comme eux, quoi!

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