dimanche 27 juin 2010

Passage en terre monténégrine


Albanie, jour 2. Il s'agit dans un premier temps de me rendre à Shkodra, ville frontière, avant de trouver un moyen de passer de l'autre côté, pour arriver au Monténégro. Le cirque de l'arrêt de bus recommence. Alors que l'employée de l'accueil de l'hôtel m'explique qu'il faut aller à la gare routière (youpie, une gare routière, je ne l'espérais plus!), je réalise une fois sur place que, non, les bus pour Shkodra ne partent pas d'ici. Après maintes explications à grand renfort de gestes, je finis par tomber presque par hasard sur un bus, quasiment climatisé en plus, qui se rend là-bas.
Une fois bien arrivée à Shkodra, ça se complique lourdement. Pas de Routard pour m'aider dans mes recherches, j'ai juste lu sur internet que des minibus pouvaient nous emmener à Ulcinj, ainsi que des taxis, mais qu'il fallait se méfier des arnaques : une fois arrivés à la frontière, certains d'entre eux exigent une somme supplémentaire, sous peine de nous laisser en plan! Et si vous avez l'occasion d'y passer, vous constaterez vite que rester en plan à la frontière, ça ne doit pas être très drôle : il n'y a rien à part le poste frontière et des montagnes de cailloux, le tout par 40 degrés à l'ombre.
Bref, la chance me sourit et mon chauffeur de taxi, après qu'on se soit accordé sur une somme (vive la calculatrice que portable, sinon on serait encore à essayer de se comprendre!), m'emmène à la frontière, m'aide à obtenir mon visa et me dépose à Ulcinj, à l'extrème sud-est du Monténégro. Première étape de la journée complétée.
La seconde consiste à trouver un bus pour me rendre à Budva, une ville côtière au milieu du Monténégro où j'ai réservé une place en auberge de jeunesse. J'en profite pour répondre à une question que se posent souvent les gens : non, il n'y a pas de limite d'âge pour dormir en auberge de jeunesse, mise à part la limite imposée par vos articulations et vos muscles endoloris : les matelas sont rarement confortables! A part ça, j'ai croisé des grands-parents dans ces "hostels", ainsi qu'on les nomme à plus juste titre en anglais.
On ne parle pas plus anglais à Ulcinj qu'en Albanie mais au moins, on se paie le luxe de vraies gares routières. C'est donc avec aisance que je trouve le bus qui m'amènera à ma destination finale. Note aux intéressés : de nombreux bus et mini bus sillonnent la côte toute la journée. Pour le confort : rendez-vous à la gare routière pour prendre un grand bus. Pour le folklore : optez plutôt pour les mini-bus, que l'on prend sur le bord de la route, à des points précis (renseignez-vous auprès de votre lieu d'hébergement).

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