mardi 31 juillet 2012

Un soir au pays du Candomble

A Bahia, la culture est fortement impregnee des racines africaines, issues de l esclavagisme. Il y a la capoeira bien sur, les costumes traditionnels, la nourriture mais il y a aussi, surtout, le candomble. Une religion issue d un melange entre le catholicisme et l animisme. Depuis peu, les touristes ont le droit d assister a une partie de ces ceremonies. J ai donc suivi un guide jusque dans l une des ces petites salles de priere.
Difficile de raconter un evenement aussi atypique. A vrai dire, pas vraiment de rapport apparent avec la religion catholique. En fait, les pratiquants du candomble venerent 16 #anges#, qu ils appellent au travers de prieres. Celui ci descend alors sur eux et ils entrent en transe. Chacun d entre eux est plus sensible a l un ou l autre des ces anges.
La ceremonie comment evidemment en retard, on est au Bresil, faut pas deconner, les anges attendront. Puis des femmes en habit traditionnel surgissent, pendant que les hommes chantent, accompagnes d instruments de musique. Elles entament une ronde en dansant toujours avec les memes mouvements et en se prosternant quand elles passent devant la #chef# de l eglise, qui preside la ceremonie.
Apres une bonne demi heure de ces incantations repetitives se terminent, la chef se retire et revient paree d un nouveau costume. Et la, ca devient encore plus bizarre. D apres ce que j ai compris, c est en serrant dans ses bras ceux qui se presentent a elle que l ange descend en eux. La, ils entrent en transe, visage transforme, yeux fermes, certains qui se contorsionnent... Il parait qu a ce moment la, leur corps ne leur appartient plus.
Les touristes sont vires quelques minutes plus tard, donc je ne sais pas trop comment ca se termine. Il parait que tout rentre dans l ordre rapidement et que chacun reprend ses occupations comme si de rien n etait.
Voila en tout cas probablement une des soirees les plus depaysantes de mon voyage!

Au pays de la viande et du sel

Voila que mon sejour touche a sa fin et je realise que j ai oublie d aborder un point tres important, voire crucial, qui occupait une place preponderante de mes recits l an dernier, en Inde : la bouffe!
- Premiere bonne nouvelle : vous serez, j en suis sure, heureux d apprendre que je n ai pas (encore) ete malade de tout le sejour! Comme il ne me reste plus que quelques heures a Salvador, j ai bon espoir de revenir sans turista et sans kilos en moins!
- Deuxieme bonne nouvelle : on mange bien au Bresil, larges portions, nourriture assez fine et a toute heure de la journee. Il semble bien que ce soit l un des sports nationaux des Bresiliens, avec la descente rapide de bouteilles de biere de 600 ml, dans leur etuide refrigerant, s il vous plait (cf chronique sur les Bresiliens a la plage).
- Troisieme bonne nouvelle, mais juste pour les carnivores : la viande, la #carne# est partout, cuisinee a toutes les sauces, braisee, frite, panee, emincee... L un des plats favoris ici c est le churrasco, de la viande au BBQ delicieusement assaisonnee, un vrai regal quand c est bien fait. Il y a aussi la feijoada, un melange de plein de viandes mais egalement tous les petits salgados, ces friands que l on achete sur le bord de la route pour trois fois rien et qui vous calent pour la journee. Bref, vous l aurez compris, le Bresil n est en revanche pas le pays des vegetariens. D ailleurs pour etre considere comme veritablement carnivore ici, il vous faut manger du boeuf: on parle ainsi de friand a la viande (carne) quand il s agit de boeuf, mais on le distingue du friand au poulet, par exemple (frango). J en deduis donc que seul le boeuf est considere comme de la vraie viande...
- Quatrieme bonne nouvelle (pour moi, mais pas pour ma pression arterielle) : la nourriture bresilienne est la plus salee que j ai jamais connue. Moi qui renverse habituellement la moitie de la saliere dans mon assiette avant d entamer mon plat, ici je n ai pas eu besoin d en rajouter une seule fois! Tiens, serais bien curieuse de connaítre le niveau d hypertension dans la population bresilienne moi. Bon enfin, au moins le sel ca conserve, c est peut etre pour ca que je ne suis pas tombee malade, finalement!
- Cinquieme bonne nouvelle: ici, on peut manger au poids! Pas au poids que vous pesez non, mais a celui que vous avez mis dans votre assiette. Une bonne facon de ne pas trop gacher.
- Sixieme bonne nouvelle, et pour moi c est la plus importante: les Bresiliens ont invente le dulce de leche. Bon je sais pas si c est eux, leurs voisins ou les Portugais mais en tout cas c est ici que j ai decouvert cette divine sucrerie donc je ne me lasse pas. Ca aussi ca vous cale pour la journee, mais je ne m en lasse pas! Allez promis, j essaie d en ramener un peu! ;)

A la plage, le Bresilien farniente

Bon, je ne suis pas une specialiste du sujet mais vous faites quoi, vous, sur la plage? Je suis prete a parier que vous avez vos mots fleches a portee de main (Pitou, ca c est pour toi!), le dernier roman a la mode, un jeu de cartes, une raquette de badminton ou un ballon de volley, non?
Eh bien, en dehors de Rio, les Bresiliens n ont rien de tout ca. Ils ont... de la biere! Serieusement, je les ai bien regardes depuis plusieurs jours. Ils sont le plus souvent assis a des tables en plastique ou allonges sur des transats et boivent des bieres de 600 ml, tenues au frais dans des mini glacieres. Meme, ils ne se baignent pas tellement, juste pour aller se rafraichir de temps a autre.
Je pense qu il y a un besoin a developper la. Les questionner subrepticement sur ce qu ils font a la plage, leur dire a quel point on aime bouquiner sur le sable chaud, creer un besoin quoi. Et quand on les aura bien ferres, developpes un petite commerce de livres de plages, qu on vendra a la plage du lait de coco sur la plage. Ca vous dit?!

Le Bresilien est beau, oui oui

Bon alors, j ai recu de nombreux messages, me demandant pourquoi je taillais un costard (ou plutot, un mini-bikini) aux Bresiliennes, en oubliant de parler des Bresiliens. Je vais donc essayer de reparer cet oubli.
Plusieurs elements carecterisent le Bresilien male.
- D abord, oui, il est souvent beau, du moins pour qui aime les peaux lisses et bronzees, les dents bien blanches (parfois avec quelques baguesm dinc, pour ceux qui on lu la chronique precedentes) et les biscottos.
- Je dirais par ailleurs qu il y en a, si j ose dire, pour tous les gouts : plutot clair et occidental au sud, le Bresilien devient de plus en plus type au Nord. Le charme du Bresil c est qu ici les gens ont ose se melanger. Double avantage : vaste panoplie de combinaisons possibles en termes de physique et, surtout, difficile d etre raciste dans ces conditions!
- Mais alors le Bresilien souffre d un handicap majeur, a mes yeux du moins : il est jeune, tres jeune! En fait c est vraiment bizarre. D un cote, il y a une majorite de jeune, entre 15 et 25 ans je dirais. Ils sont partout, vraiment partout. D un autre, on croise aussi des #vieux#, au-dela de 45 ans. Par contre les trentenaires semblent avoir ete eradiques de la planete Bresil, genre extermination des dinosaures a l ere secondaire. Serieusement, je ne sais pas ou ils sont; Est ce que les Bresiliens, des qu ils sont maries, se transforment en vieux moches et bedonnants? Tout cela reste reellement une enigme a mes yeux!
A vrai dire, je pencherais bien pour la seconde hypothese. Comme dans beaucoup de pays, j ai l impression qu ici aussi, on vieillit vite. Ce qui pourrait par ailleurs expliquer qu ici personne ne veut croire que j ai (largement) passe la trentaine! Je vous le dis, le Bresil est vraiment un pays bon pour le moral!!;)

PS : rectification a propos des Bresiliennes - Je dois l admettre, a Salvador, il y en a quand meme beaucoup de tres jolies. Pfff

Le sourire communicatif des Bresiliens

Et dire que dans 24 h, je vais retrouver la grise mine parisienne du metro (et la mienne avec oui je sais). Je l ai deja dit, mais je voulais le repeter: le Bresilien est souriant, c est meme sa caracteristique principale, vu de l exterieur. Souriant et heureux de vivre, pret a rire de tout et, surtout, pret a aider, toujours, de facon completement desinteressee.
Exemples :
- j arrive sur la place ou se trouvent tous les arrets de bus, me demandant bien ou peut se trouver celui que je cherche. Un chauffeur de taxi m aborde pour me demander s il peut me conduire qq part. Je lui dis gentiment que non, je vais prendre le bus. Il me demande pour ou et, au lieu de me dire que ce sera plus rapide en taxi ou je sais pas quoi, il m indique tout simplement ou attendre et, quand le bus arrive et se gare un peu plus loin m indique que c est bien celui la. Vous imaginez ca en France?!
- dans les sentiers d Ilha Grande, je cherche un peu le chemin de la cascade. Un Bresilien m indique et comme je ne vois pas bien, il prend 5 minutes pour me conduire jusqu au petit sentier. Sans rien demander en echange.
- Chaque fois dans les transports, les auberges, les retaurants, ils se plient en quatre pour nous faire plaisir. Tout est toujours possible, sans que l addition s en trouve modifiee.
Je sais, ca fait cliche tout ca. IL y a surement des Bresiliens grognons, malpolis, entourloupeurs, mais je ne les ai tout simplement pas croises.
Un bemol tout de meme sur le sourire : vous l imaginez genre email diamant, dents blanches eclatantes et bien rangees n est ce pas?
Bon alors... C est vrai pour certains d entre eux. Mais figurez vous qu un nombre non negligeable de Bresiliens adultes porte... Un appareil d orthodontie! Il semblerait bien que ce soit la mode de se faire redresser les dents, meme a l age adulte. Bon, au pays des implants mammaires et fessiers, ca ne devrait pas surprendre.... Sauf que chez nous l appareil orthodontique est tellement associe a l acne et aux annees college qu ici ca donne un air vraiment decale!
Voila, tout ca pour dire que meme quand le sourire n est pas parfait, c est l intention qui compte, vraiment!

lundi 30 juillet 2012

Le Bresil, l autre pays de la greve

Bon, vous n etes pas sans savoir que nous, les Francais, sommes reputes pour etre toujours en greve. Eh bien, je nous ai trouve un concurrent de taille!! Depuis que je suis au Bresil, je n arrete pas de voir des banderoles #em greve# un peu partout. Pas besoin d etre bilingue pour comprendre ce que ca veut dire, surtout que c est souvent accompagne d un #Allez Dilma, negocie!#.
Au debut j avais l impression que ce  n etaient que les ecoles. J ai demande, personne ne semblait vraiment au courant. #Ils protestent pour les salaires# me dit on comme si ca coulait de source.
Bon, au final, il semble bien que toute l administration publique soit plus ou moins paralysee par le mouvement, sauf que personne ne sait vraiment me dire pourquoi.
Bilan des courses: je n ai pas pu visiter le musee d art sacre, ni le musee d histoire, ni la clinique veterinaire.
Un truc que les grevistes bresiliens pourraient apprendre de leurs confreres francais, peut etre : au lieu de bloquer les acces, pourquoi ne pas laisser les touristes entrer gratuitement? Une bonne facon d emmerder le gouvernement sans embeter les touristes, non?
En attendant, j en ai profite pour aller a la plage moi!

samedi 28 juillet 2012

A Salvador sur des airs de samba

Et voila, je suis arrivee hier a Salvador, derniere etape de mon voyage, snif snif. A vrai dire, j etais un peu deprimee en arrivant, d avoir quitte la jungle puis d avoir passe la nuit a l aeroport et dans l avion. A cela, ajoutez deux heures de bus local pour rejoindre le centre ville. Bus qui par ailleurs ne nous a pas deposes a l endroit escompte mais 300 plus bas. Ca parait rien? Essayer de trainer un sac a roulettes, en montee, sur des paves, on en reparle ensuite!
Sans compter que les noms de rue indiques sur le plan ne sont pas ceux indiques sur les panneaux, dans la ruem justement. C est donc en nage que j ai fini par arriver a l auberge, trois heures apres que mon avion a atterri. Pfiou.
Premiere impression : le centre ville de Salvador est vraiment mignon: rues pavees, maisons coloniales colorees, arbres prodigant une ombre salvatrice... Un vrai decor de cinema! Mais eloignez vous seulement de quelques rues et l ambiance change du tout au tout : trottoirs encombres, sales, echoppes aux devantures aleatoires... Une autre ville dans la ville. Contrairement a Rio, ou l on sait faire la difference entre les quartiers surs et ceux ou il ne faut pas mettre les pieds, ici c est beaucoup plus melange. Mieux vaut donc eviter de sortir des sentiers battus meme si franchement, je n ai eu la sensation d etre en danger a aucun moment.
Mais toute la ville a vraiment pris son sens hier soir, avec la soiree samba de Santo Antonio, sur la place principale de ce quartier. Coup de chance : cette soiree n a lieu qu une fois par mois et je suis tombee dessus, avec un groupe de camarades de l auberge. 
Difficile a decrire... Une ambiance incroyable, des gens du quartier qui dansent divinement bien. C etait juste magique a regarder. Je ne peux m empecher de faire la comparaison avec la France. Dans les clubs, il n est pas vraiment de bon ton de sourire. On adopte plutot un air inspire, penetre par la musique quoi. C est du serieux, faut pas deconner. Ici, les gens rayonnent litterallement de bonheur, des sourires immenses eclairent leur visage et ils dansent litterallement leur joie de vivre. Un spectacle vraiment magnifique dont on a du mal a detacher le regard. Ca a l air tellement facile quand on les regarde bouger ainsi.
Inutile de dire preciser que nous aurions eu un peu de mal a entrer en competition. Personnellement je me suis donc contentee de siroter un verre en faisant semblant de bouger au rythme de la musique.
Bref, c est la que j ai enfin compris la magie de Salvador. Ce soir, j assiste a une messe de candomble, une religion qui mixe le catholocisme et l animisme africain, typique de l etat de Bahia.

vendredi 27 juillet 2012

J ai peche un piranha!

Youhou! Il m a fallu deux seances de peche avant d enfin reussir a ferrer un piranha! Eh oui, hier je suis allee a la peche au piranha. Dis comme ca, ca fait vraiment aventuriere hein? Bon allez j avoue, en fait des piranhad il y en a plein la riviere Juma, ile mesurent en moyenne 10 a 15 cm de long et franchement ils sont pas si impressionnants que ca, quoi qu il ne faille pas mettre le doigt dans leur bouche.
J en profite pour tordre le cou a une legende qui a la peau dure: de memoire d autochtonem un piranha n a jamais tue un homme. En fait il mange essentiellement de la chair morte. Si vous etes bien vivant, il ne risque pas de s attaquer a  vous. D ailleurs j ai nage tous les jours dans une riviere ou le Piranha est le poisson le plus commun, et aucun ne s est attaque a mes doigts de pied! Et si vous etes mort bin... Qu est ce que vous fabriquez dans la riviere Juma?!!

Le moustique de l Amazonie est un dur a cuire

Ma grande peur en venant en Amazonie, c etait de choper le palu. Bon, de ce cote la j ai vite ete rassuree parce qu il n y a quasimement pas de palu par ici et personne ne se souvient dans les annees recentes d avoir vu un touriste developper la malaria.
Bref, du coup j avais tout un arsenal que j ai utilise et rentabilise au maximum, parce que par contre ce qui est vrai c est que des moustiques, ici, y en a environ 1000 au metre carre, c est impressionnant. Donc j avais tout prevu : pantalon et manches longues, meme s il fait 40 degres, anti-moustique de professionnel special tropique, moustiquaire et meme insecticide a pulveriser sur les vetements pour les rendre encore plus mosquito-proofs.
Des le premier soir pour aller diner, j ai donc sorti l artillerie lourde. Mais j ai commis une GROSSE erreur: j avais enfiler des chaussettes dans mes sandales (je sais c est pas sexy mais bon), pensant que ca serait suffisant... Je n ai pas tarde a comprendre que non : les moutisque se sont rues sur mes pieds comme des voraces. Car oui, ici, les moustiques piquent A TRAVERS les vetements. On a donc tout interet non seulement a pulveriser tous ses vetements mais aussi a mettre de l antimoustique sur tout le corps, meme s il est couvert. Et vous savez quoi? Malgre tout ca, bin y en a encore qui parviennent a se frayer un chemin et a vous piquer.
Le moustique d Amazonie, il rigole pas, nous l avons tous appris a nos depens pendant le sejour mais, pour une raison que j ignore, j etais celle qui faisait le plus attention et, pourtant, aussi, celle que les moustiques preferaient! Grrr!
M enfin, heureusement, il sevissent essentiellement le matin de bonne heure et au coucher du soleil, le reste du temps, je pouvais me prelasser sur le pont et piquer une tete dans la riviere Juma sans anti-moustique et, si si, je me promenais dans le campement avec mes tongs Havaianas. Non mais!

jeudi 26 juillet 2012

A survecu a la riviere Juma, a ses nombreux moustiques, caimans et autres serpents!

Voila, je suis rentree il y a 2 h et j ai encore des images plein la tete, de paysages a couper le souffler, de nuits etoilees magiques, d envols de perroquets multicolores, de singes sautant d une branche a l autre... Plus je decouvre le Bresil plus je l aime, mais j ai du mal a imaginer que la prochaine etape puisse etre meilleure que mon Jungle trip, je ne vois pas comment.
C est difficile de decrire la magie qui s est creee pendant ces cinq jours. Je suis arrivee samedi en fin d apres midi, en meme temps que deux soeurs italiennes qui devaient faire partie du meme groupe que moi. Sur place, il y avait deja une famille allemande de trois personnes et deux Espagnoles de Madrid. D horizon et de pays varies, on aurait pu s attendre a ce que nous soyons un peu sur la reserve. Je ne saurais pas expliquer pourquoi mais c est tout l inverse qui s est passe, des les premieres minutes, une alchimie s est creee dans le groupe, qui a enormement contribue a la reussite de ce sejour en contree soi-disant hostile (en realite tres accueillante). D un bout a l autre du sejour, nous avons rigole, nous sommes emerveilles, avons eu peur ensemble. C etait si genial que personne n avait envie de partir et que certains ont meme verse quelques larmes. Le guide, un vrai Amazonien qui parle un anglais parfait, y est pour beaucoup, qui repere les caimans dans l eau et les attrape a mains nus, repere les singes a des kilometres et peche plus de piranhas a lui tout seul que tout le groupe reuni.
Le lodge a aussi sa part de responsabilite dans cette parenthese enchantee : 8 petites cabanes en guise de chambre, avec des toile en palme, un grand dortoir et un refectoire sur pilotis, on l on se refugie le soir a l abri des moustiques. Une nourriture toute simple mais savoureuse (les ananas juteux proviennent de la plantation d a cote!), des grandes tables en bois qui invitent a la convivialite... Et j allais oublier les terrasses ou des hamacs invitent a la sieste.
Evidemment, il faudrait aussi que je decrive le paysage incroyable qui s offre a nos yeux, mais je posterai des photos sur FB, ce sera plus parlant. Disons que pour moi la jungle c etait une sorte de foret genre Rainforest en Australies, des arbres super grands, touffus, etc. Bon bin ici la jungle en fait ca se passe sur l eau : on circule en bateau, il n y a presque pas de terre car c est encore la periode ou tout est recouvert d eau, donc en gros on circule entre les cimes des arbres, en bateau, on peche les piranhas la ou normalement volent les oiseaux, brefm hallucinant je vous dis!

samedi 21 juillet 2012

A Manaus, le maillot bresilien n est pas a la mode

Non je ne parle pas du maillot de bain mais de l epilation. Ici, visiblement, s epiler est passe de mode : je ne cesse de voir des filles avec les mollets tout poilus et, mode ou pas, ca fait vraiment bizarre! D autant qu elles les teignent en blond, du coup ca se voit encore davantage!
En fait j avais lu une dois que les Indienne du Perou se dessinent parfois des poils sur les jambes, car la pilosite est signe qu on n a pas que du sang indien dans les veines: c est peut etre la meme chose ici? En tout cas c est vrai qu a Manaus, les gens ressemblent beaucoup plus a des Boliviens qu a des Bresiliens du Sud. L ambiance en ville est aussi completement differente  marche super bruyant, minuscule echoppes un peu partout, pas trop trop propre... On se croirait vraiment dans un autre pays!
Pour l instant la temperature est gerable, il doit faire dans les 30 degres, soleil...
Dans 1 heure je pars pour un survival trip etendu d une demi journee gratuitement! Et je viens de decouvrir que sur 5 nuits je vais en passer trois dans une lodge privee... Je devrais reussir a survivre finalement!
J ai commence la malarone ce matin et pour l instant, je l ai pas encore revomie, pourvu que ca dure!
Allez hop, retour a la civilisation occidentale le 26 au soir!

Chute malencontreuse a Ilha Grande

Oh rien de grave je vous rassure, enfin je pense pas, sauf que depuis deux jours, je ne peux pas vraiment poser mon posterieur! J etais toute fiere de partir en randonnee pour 4 h de marche en montagne et jungle, afin de meriter la decouverte de Lopes Mendes, la plus belle plage du monde.
Premiere surprise : plein de gens font le meme trajet que moi en tongs! Je sais que j ai dit que les havaianas etaient bonnes a tout mais quand meme, crapahuter dans les rochers et la terre, escalader des montagnes dans un sol gluant, avec des tongsm ca me semblae casse cou. Pourtant, nombreux etaient ils a me depasser, au point de me donner l impression d etre lente. Mais c est que j avais l impression que ca glissait legerement moi, cette terre glaise humide...
J avais raison, mais ma prudence ne m a pas mise a l abri de la chute! En pleine descente ( c ets beaucoup plus dangereux que la montee), j ai glisse et me suis cognee contre un rocher... Aude, si tu lis ces lignes, j ai eu une pensee pour toi! Bon, je me suis relevee mais j avoue que la suite de la ballade a ete legerement plus penible et qu aujourd hui encore je suis comme qui dirait legerement ankylosee :)
Bon, j ai quand meme fini par arriver sur cette fameuse plage qui, il est vrai, est franchement impressionnante. Avec des vagues dignes d Hawai, d autant plus surprenantes que de l autre cote de l ile, la mer est d un calme plat, un lac presque.
Mais pour moi, les plus belles plages de l ile sont ces petites criques ou personne ne descend. Seule sur le sableuuu, avec les palmiers et la foret vierge pour decor... J avoue, il y avait de quoi oublier la chute!
Ilha grande est effectivement un petit paradis. D ailleurs c est aussi le paradis des chiens et des chats, qui vivent en liberte et dans une entente presque cordiale. Normale, il n y a pas de voiture, le seul bruit de moteur est celui des bateaux qui emmenent les touristes d une plage a l autre.
Le soir venu, manger sur la plage a la lumiere des lampionsm deguster une caipirnha dosee sur mesure par le serveur font partie des petits plaisirs qui agrementent le paisible sejour.

Comment reconnaítre un Francais qui voyage...

Discussion rigolote avec mes copines irlandaises, lors de notre premier diner a Ilha grande : es-tu capable de spotter les touristes qui viennent du meme pays que toi?
Pour Jackie et Fiona (non je n invente pas, et elles sont rousses aux yeux verts... De vraies pubs ambulantes pour l Irlande!), reconnaitre un Irlandais passe par la couleur de cheveux, l accent bien sûr, l attitude generale, m expliquent elles.
Et toi alors, me demandent elles? Moi... Bin c est pas complique : le Francais est celui qui rale tout le temps et dont l accent quand il parle anglais est a couper au couteau! Mais surtout, oui surtout, le Francais est un Quechua. C est a dire... Globalement, tous les backpackers de France vont se fournir en materiel chez Decathlon avant de partir. J en sais quelque chose, je suis moi meme totalement sponsorisee par Decathlon (sauf les tongs hein!)...
Je ne croyais pas si bien dire : 30 minutes je rentre dans mon dortoir ou je decouvre deux nouvelles colocataires... Qui ont exactement le meme sac de voyage que moi, que j ai justement achete il y a dix jours chez Decathlon. Le meme beau sac hyper pratique, avec roulettes et bretelles, devant lequel j ai hesite pendant une demi heure parce que quand meme il n etais pas donne!
Le plus drole : quand elles commencent a deballer leurs affaires, nous nous apercevons que nous avons aussi exactement les memes serviettes de bain et le meme petit sac a dos de rando... Je vous le dis, le Francais est un Quechua!

jeudi 19 juillet 2012

Ilha Grande : l ile paradisiaque sans voitures

Je completerai cette chronique prochainement. Mais comme toute ile paradisiaque qui se respecte, Ilha Grande n est pas tres bien equipee en Internet et encore moins en wi-fi. Je risque donc de ne pouvoir ecrire a nouveau que samedi prochain. Prochainte etapte : Manaus!

Only if it doesn t rain...

Cette annee en France, le temps qu il fait surgit dans toutes les conversations. Je me disais que je devrais un tant soit peu echapper a ca en arrivant au Bresil. Que nenni, c est la meme chose puissance dix! Les Bresiliens se desesperent d avoir de la pluie et d avoir froid (je precise qu il fait quand meme dans les 20 degres!)... Comment leur expliquer qu en France, c est l ete, et qu on atteint difficilement ces temperatures?!
Quant aux touristes, il semblerait bien que la pluie leur ait coupe les ailes. Decus de ne pas pouvoir profiter de la plage (quelqu un leur a t il explique que c etait l hiver, au fait?), ils noient leur chagrin dans la caipirinha. Resultat tres positif pour moi : je suis toujours la premiere a la douche ET au petit dejeuner, ou je peux donc m empiffrer de petits pains et de fruits. Objectif : ne pas revenir en format squelette comme l an dernier!
Pour l instant, autant dire que mon voyage en Inde en 2011 et mes vacances bresiliennes n ont pas precisement grand chose a voir, vous l aurez sans doute remarque.

Paraty, ville de la Caipirinha

Je sais je sais j en ai deja parle mais tout de meme: hier j ai viste des distilleries de cachaca. La cachaca, c est cet alcool issu de la canne a sucre qui sert de base pour faire la caipirinha. Canne a sucre donc, comme le rhum. Mais quand j ai demande au guide quelle etait la difference entre les deux alcools, il n a pas bien su m expliquer, sauf que la cachaca est beaucoup plus alcoolisee que le rhum, dans les 45 degres. Pure, je trouve ca relativement inbuvable, un peu comme si on avalait une bouteille d alcool a 90 degres. Mais alors avec de la glace et du citron vert... C est un vrai regal!
Sans compter que la caipi se decline aujourd hui a tous les parfums, mangue, canelle et autres rejouissances. Dison que la caipirinha est ici un peu la Havaianas des cocktails, pour ceux qui ont lu ma chronique precedente!
Seul souci du voyage au pays des distilleries : mes luenttes de soleil se sont fait la malle. Non, je n etais pas saoule... J etais juste au milieu d une cascade (d eau), me suis penchee et pouf, les lunettes sont parties... Fatalement, dans une cascade, je n ai pas pu les rattraper. Elles sont surement quelque part dans l ocean atlantique a l heure qu il est. Vu la meteo actuelle, je ne suis pas sure qu elle vont beaucoup me manquer, finalement!

mercredi 18 juillet 2012

De l art de porter la tong au Bresil

Havaianas. Meme si vous n avez jamais pose les pieds sur le continent sud americain, vous avez forcement un jour croise cette marque de tongs au detour d une plage, a la piscine ou meme en ville, puisqu aujourd hui la tong s adapte a toutes les situations.
Havaianas, c est LA marque bresilienne qui cartonne partout dans le monde. UNe tong en platstique, tout ce qu il y a de plus banal de prime abord, mais qui s exporte a des millions d exemplaires. Mais le plus impressionnant, c est la Havaianas du Bresil, celle des locaux. Car ici, le port de la tong est un veritable art de vivre. On n est pas vraiment bresilien si on n a pas une paire de Havaianas vissee aux pieds... J avoue que jusqu ici je ne comprenais pas trop cet engouement... Jusqu a ce qu hier, j enfile ma premiere paire: un vrai bonheur pour le pied. Il s y sent a la fois a l aise, protege, en vacances... La Havaianas s utilise en toutes circonstances, y compris pour marcher sur les paves glissants. Il semblerait qu elle soit dotee d un pouvoir magique qui l empeche de glisser de votre pied!
Bref, un veritable art de vivre donc, que chacun exerce a sa maniere. Le Bresilien porte generalement la tong decontractee et nonchalante, comme une sorte de prolongement de lui-meme.
Chez le touriste, il y a plusieurs ecoles...
- Le crispe a les doigts de pieds tout recroqueville sur sa tong, de peur sans doute qu elle ne s echappe (il n a pas encore compris qu elle avait un pouvoir magique). C est souvent un touriste encore frais, qui fait ses premiers pas sur le sol bresilien.
- Le baroudeur porte la tong decontractee et, bien souvent, sale... C est qu il ne s embete pas a changer de chaussures quand il part vadrouiller dans la jungle. Ses tongs lui servent en toutes circonstances et elles s en ressentent, meme si elles ne lachent pas (autre pouvoir magique : la Havaianas est resistante!)
- La coquette ne possede pas une mais vingt paires de Havaianas : monochrome, a motifs, avec une semelle et une laniere de couleurs differentes, a talons... Il faut bien assortir les tongs a la tenue! Elle en profite generalement pour assortir sur vernis a ongles a ses tongs, comble du raffinement. Evidemment, la coquette n utilise ses tongs que pour marcher sur des sols propres et elle rince des qu elles se salissent un tant soit peu.
- Et puis il y a le touriste dans l erreur, celui qui a commis l irreparable : il porte bien des tongs, mais ce ne sont PAS des Havaianas. Son seul salut : courir au magasin le plus proche et investir dans la bonne paire. Nul doute que, lui aussi, finira par succomber.
PS : non, cette chronique n est pas sponsorisee par Havaianas. Par contre s ils veulent m offrir quelques paires en remerciement, je suis pas contre.

mardi 17 juillet 2012

Paraty ou comment se transformer en traductrice espagnol-francais

J avais choisi cette auberge, Che Lagarto, parce que tout le monde disait que c etait l endroit ideal pour rencontrer des gens. Je ne pensais pas que ce serait a ce point la. La pluie a surement aide puisque des 19h nous etions tous au bar/resto, agglutines autour des tables resserrees sous le hauvent pour l occasion. Je me suis donc retrouvee a une table avec des Irlandaises, une Argentine et un Bresilien. L Argentine ne parle pas anglais, les Irlandaises ne parlent pas espagnol. Et moi j etais au milieu! C est donc pour ca, et non pas a cause de la caipirinha, que j ai mal au crane ce matin! Une super soiree, internationale, festive et bon enfant. Bon, comme j ai vieilli par rapport a mes annees Montreal, personnellement j ai abandonne la partie vers minuit, quand les autres ont decide d aller poursuivre la soiree dans un bar!

Mais ils ont reussi a me convaincre de rester une journee de plus a Paraty, parce que Ilha Grande sous la pluie c est beaucoup moins fun. Voila donc pourquoi dans quelques minutes je pars visiter une cachaceria et des chutes d eau, en jeep. Avec Pilar, l Argentine. Et demain je pars a Ilha Grande avec les Irlandaises. Ce soir, je dine avec un couple d Allemands rencontres dans le minibus hier. Ca y est, j ai des potes, youhou!!

Bem Venudo a Paraty !

Ca y est, j ai reussi a quitter Rio. Ce ne fut pas sans mal... J aurais pu contempler la baie de Rio encore des heures et des heures sans m en lasser je crois. Meme sous la pluie, hier, cette ville garde tout  son charme, on n arrive meme pas a lui en vouloir de nous faire ca, a nous pauvres petites Europeens venus chercher le soleil dans un pays ou, parait il, il fait toujours beau! Il pleut mais le charme carioca continue d operer.

Bon, une fois dans le minibus direction Paraty, c est une autre histoire! 10 minutes apres le depart, l humidite est si importante que l on ne voit plus a travers la vitre. Pas si grave, ceci dit, vu que la bruine empeche de voir a trois metres! En chemin, je discute avec une famille argentine dont la mere est assise a cote de moi. Il y a plein d Argentins partout ici. Il fait froid chez eux, c est l hiver, alors ils viennent traditionnellement chercher le soleil au Bresil. Pour l instant, c est rate!

Nous atteignons le summum du desespoir au debarcadere pour Ilha grande. Abrites sous un mini auvent, nous prenons les trombes d eau en pleine face, attendant pour les uns le bateau pour l ile, pour les autres (dont moi) la navette pour Paraty. Glouglou.

Il pleut encore lorsque 1h45 plus tard nous atteignons enfin la petite ville coloniale. Peu importe : je decide de braver la pluie (je suis normande, apres tout, non?!) pour partir a la decouverte de cette charmante petite ville figee dans le temps (oui oui, encore une). C est qu a priori je compte repartir le lendemain, donc pas de temps a perdre.

Eh bien la, il se produit encore un truc dingue : il pleut, je suis trempee jusqu aux os, et pourtant le charme opere. Des petites rues aux paves irreguliers, des ponts en bois, des maisons blanchies a la chaux... C est tellement mignon qu on dirait un decor de cinema! A vrai dire c en est presque un. La beaute de Paraty, c est son capital tourisme. Le proprietaire de l auberge ou je dors me le confirmera : ici les gens vivent soit de la peche, mais de moins en moins, soit du tourisme. Qu a cela ne tienne : avec le mauvais temps, il y a finalement tres peu de gens dans les rues et je passe deux heures a me promener en toute tranquilite!

Evidemment, une fois rentree, je realise que j avais garde mon sac a dos sur les epaules... Et que l integralite de ce qui se trouvait a l interieur est trempe. Mon Routard et mon polar sont donc en train de secher tranquillement sur l echelle de mon lit superpose!

lundi 16 juillet 2012

Petropolis, ville d un autre temps

#Tu devrais aller a Petropolis, c est une tres jolie ville coloniale#, m avait on dit. Ce matin, j ai donc decide de braver la meteo morose (ah oui, va falloir qu on en parle de ca... Depuis quand il fait pas beau au Bresil?!) pour me rendre dans cette petite ville a 70 km de Rio.

Premier challenge, trouver la gare routiere. Ca n a l air de rien comme ca, mais il y en a plusieurs a Rio. Et evidemment mon Routard n etant pas a jour, je commence par me rendre dans la mauvaise. PAs de chance, c est finalement la gare routiere la plus excentree dans laquelle je dois me rendre. Voila un bien un truc que je n ai jamais compris. Si on se rend dans une ville en bus, c est bien, par definition, qu on n y va pas en voiture, non? Et qu on a donc tout interet a ce que le terminal de bus soit le plus central possible... L interet de l usager est visiblement un parametre que l on ne prend pas en compte dans les terminaux de bus sud americains. Moralite, pour me rendre a Petropolis, j ai depense 34 reals de bus aller-retour et... 53 reals de taxi, pour me rendre et revenir de la gare routiere! Ah j aurais bien aime prendre un bus pour y aller et en revenir... Mais ca, c est aleatoire! Surtout pour le retour ou l on n a pas specialement envie de trainer dans le coin...

Bref, arrivee a Petropolis rebelote, sauf que cette fois les bus locaux sont bien organises, mais il faut compter 30 bonnes minutes pour arriver en centre-ville. Surprise a la descente du bus. Petropolis est situee dans les montagnes et, parametres que j avais oublie de prendre en compte, il y fait donc beaucoup plus froid qu a Rio! Me voila donc en sandales dans une bruine a 10 degres.... Legerement deprimant! Heureusement que le charme de la ville ne met pas longtemps a operer. C est vrai que c est magnifique, Petropolis, entre les canaux, les petits ponts rouges qui les enjambent, les magnifiques maisons coloniales qui bordent les grandes avenues... On dirait presque un decor de film! C est la que l empereur portugais avait elu domicile quand il s etait fait ejecter par Napoleon, y a longtemps donc. La ville semble presque suspendue dans le temps et les caleches pour touristes ajoutent encore un peu au tableau. Finalement, meme les cheveux mouilles et les pieds transis de froid, Petropolis, le charme opere!

Rio, la plus belle ville du monde !

Pendant des annees, j ai dit a qui voulait l entendre qu Istanbul etait la plus belle vie du monde. Mais ca, c etait avant, comme dirait l autre. Avant que j arrive a Rio, que je decouvre sa baie magnifique, ses plages de reve, ses montagnes, son melange de jungle urbaine et naturelle... Franchement, je ne vois pas qui pourrait ne pas aimer Rio... IL y a tout, des paysages hallucinants, des parcs a n en plus finir, une vie culturelle intense, une vie nocturne encore plus animee que la vie diurne, des promenages a n en plus finir... Et vous vous demandez encore pourquoi les Bresiliens sont souriants?!
Il y a les villes qu on aime visiter, celles ou l on aime passer de temps en temps et il y a celles ou l on se verrait bien vivre... C est le cas de Rio. On se verrait bien poser ses valises quelque part dans Santa Teresa, prendre un appart avec vue sur la baie et passer ses journees a se ballader, courir dans les jardins qui longent les plages, aller prendre des photos, deambuler le soir dans Lapa ou Ipanema, en ecoutant de la musique d un bar a l autre. Bon c est sur, a un moment donne, il faudrait bien se mettre a travailler... Demain peut etre?

Les obeses prioritaires dans le bus...

Il n y a pas si longtemps, je ne sais plus quelle compagnie aerienne creait le scandale en evoquant la possibilite de faire payer double leur ticket aux personnes corpulentes. Au Bresil, on a semble t il choisi la politique inverse. Vous savez les fameuses places reservees aux personnes prioritaires? J ai cru m etre trompee dans la traduction tout a l heure en lisant #obeses#... Mais le petit picto universel m a confirme que j avais bon, a cote de la femme enceinte et du vieux avec une canne, il y avait un petit dessin d un bonhomme tout rond!
Les obeses sont donc prioritaires pour s assoir dans le bus, avant meme les femmes enceintes et les personnes agees, si j en crois le fameux dessin. Toute la question reste de savoir a partir de quand on est obse, alors... Les gens un peu gros s assoient-ils ainsi surs de leur bon droit? Ou hesitent ils, ne sachant trop dans quelle categorie ils se rangent? Et si quelqu un de #gros mais pas obese# s assoit sur la place prioritaire, quelqu un va t il lui faire remarquer qu il n est pasassez gros?!
En tout cas une chose est sure, cette petite particularite des bus bresiliens demontre une chose que je ne cesse de remarquer depuis mon arrivee. La bombe bresilienne, vous savez, celle qui fait fantasmer tous les hommes, n est qu un mythe. Ou en tout cas, elle n est pas a Rio de Janeiro. Ni a Petropolis. Non non je ne suis pas aigrie du tout, jvous jure. J ai bien regarde sur la plage l autre jour et franchement y a pas de quoi casser trois pattes a un canard. D abord, le surpoids semble etre un vrai probleme de societe ici, c est pas les Etats Unis mais pas loin. Ensuite, comment dire... En fait quand c est refait, bin ca se voit! Surtout les fesses... Quand c est la seule chose qui n est pas flasque alors que le reste pendouille bin a priori c est qu il y a un truc!
Le truc qui est vrai, par contre, c est que toutes, des plus jeunes aux plus agees, pratique le string bikini... Allez, j arrete de dire du mal et je vous laisse imaginer!

samedi 14 juillet 2012

Un Carioca sur 3 vit dans une favela

C est ce que je viens de lire dans mon Routard. Un Carioca sur trois est donc plus que pauvre. Et pourant, promenez vous dans les rues de Rio... Et vous verrez moins de pauvrete qu a Paris. Est ce un effet coupe du monde 2014 - JO 2016? En tout cas, les pauvres se font bien discrets.
Et pourtant, c est cette pauvrete qui influence directement les journees des Cariocas et des touristes. Toujours faire attention, ne surtout pas entrer dans les favelas (une erreur est vite arrivee, elles jouxtent les quartiers classiques et il y en a plus de 800 a Rio), planquer ses affaires, rentrer en taxi... Toutes ces precautions du quotidien sont la consequence directe du fosse qui s est cree entre les plus riches et les plus pauvres.
Et ce n est pas juste pour faire peur aux touristes, on sent bien que tous les Cariocas ont integre ces mesures de securite. D ailleurs, 50000 meurtres sont commis chaque annee rien qu a Rio. Mais la seule preuve palpable de ce climat orageux, c est la presence policiere renforcee un peu partout, des la tombee de la nuit.
Quant aux touristes, cibles evidemment privilegiees pour le racket puisqu ils sont vus comme des dollars sur pattes, on leur conseille generalement de s habiller autant que possible comme des Bresiliens. Je ne sais pas trop ce que ca veut dire mais j ai du y arriver parce que les gens ont l air surpris quand ils commencent a me parler bresilien et que je leur reponds dans un melange d anglais et d espagnol...

Du decalage horaire...

Je m ameliore. Hier soir je sombrais dans un profond sommeil a 21h33. Ce soir, il esyt 22h18 et je suis encore debout, enfin assise, meme si mes paupieres semblent dangereusement influencees par la gravite. Bon, mais je dois encore gagner deux ou trois heures pour esperer reussir a me caler sur le rythme des Bresiliens! J avais decide de veiller un peu en ce vendredi soir, histoire de profiter un peu de l ambiance, puisqu il parait que tout commence vraiment a s echauffer vers 22h. Mais le decalage horaire et mes 9h non stop de marche ont eu raison de mon energie. Heureusement, l ambiance dans les bars et les restos bresiliens, c est tout le temps, j ai donc eu droit a un petit apercu, sans pour autant compromettre la bonne nuit de sommeil qui m attend.
Car c est ca aussi le miracle du jet lag, j ai beau dormir dans un dortoir de 10 jeunots qui rentrent a 5 heures du matin sans doute bien emeches, je n entends rien, je sombre dans un sommeil de plombs des ma tete posee sur l oreiller! Et a 8 heures, fraiche et dispose, je suis la premiere a la table du petit dejeuner.
Bon allez demain, soyons fou, je vais ecouter de la samba jusqu a 23h!

vendredi 13 juillet 2012

Contre le prix prohibitif des toilettes

Alors il y a quand meme comme un probleme a Rio. Bin oui ca ne pouvait pas etre parfait non plus! Le probleme... Ce sont les toilettes. Ou plutot leur cruelle absence. Les Cariocas ne doivent pas etre constitues comme nous (enfin comme moi en tout cas), leur vessie doit faire au moins deux litres, je sais pas.... Enfin en tout cas les toilettes publiques sont quasi inexistantes! Un scandale!

Meme les restaurants n en ont pas, la plupart du temps. Voila pourquoi je suis allee chez Burger king tout a l heure. Me suis dit bon bin la au moins c est sur, y aura des toilettes! Peine perdue ? pas de chiottes au BK! Ah si, on a le droit d utiliser ceux du centre commercial, moyennant 2 reals (75 centimes). Verification faite, c est le prix moyen pour pisser a Rio. Plus cher qu a Paris, quoi. Un scandale, je vous dis. Ca valait bien un post!

Jour 1... Et le Cristo surgit

Debarquee a l hotel avant 7h du matin, donc trop tot pour le check in, je n ai d autre choix que de me lancer, esto;ac presque vide, dans les rues de Rio. Ca tombe bien, le soleil est deja haut dans le ciel. Cette fois j ai decide de ne pas commencer par le plus simple, plages et sites hautement touristiques, mais plutot de m enfoncer dans les vieux quarties de Rio, au Nord. C est aussi cense etre la partie la plus pauvre de la ville, a l exception evidemment des bidonvilles. Je ne peux pas m empecher de faire la comparaison avec Delhi, ou je posais les pieds il y a un an quasiment jour pour jour. Comment dire... La ou Delhi n etait que detritus en tous genres, odeurs nauseabondes et autres rejouissances... Rio est... propre, oui, c est le mot! D une proprete a laquelle, victime de mes cliches d occidentale, je ne me serais pas attendue. Pour moi l Amerique du Sud c etait la poussiere de Cochabamba, la moiteur du chemin de l Inca, les tas de fumier dans la rue.... Eh bien non, rien de tout ca a Rio. Ici il y a des trottoirs (si si), sur lesquels on peut marcher sans craintes de poser le pied dans une merde de chien (speciale dedicace aux parisiens) et il y a des parcs ou l herbe verdoyante n est pas entachee de sacs en papiers et autres reliefs de repas. C est bete hein, mais franchement ca change tout. Ca fait tout de suite moins pauvre, une ville propre, jvous jure.

Bon, il faut bien dire aussi que Rio possede egalement quelques avantages esthetiques. L arrivee sur la baie de Rio, cote Nord, est tout simplement epoustouflante. C est bien le pain de sucre ce truc, la, sur la droite? Parce qu il y a une sorte de maisonnette accrochee a son sommet et a moitie suspendue dans le vide... COmment? C est la maison du funiculaire?! Ah bin c est a dire que je ne suis pas bien sure de vouloir y aller finalement, alors... Vais reflechir jusqu a demain moi!

En attendant, je contemple les avions qui atterrissent et decollent du santos Dumont airport, just a cote. C est fou, chaque fois on dirait qu ils sont sur le point de toucher le pain de sucre. Pitou si tu lis ces lignes, il faut absolument que tu visites Rio ? Y a des avions qui atterrissent en plein centre-ville ET y a des BURGER KING?  J avoue d ailleurs a ma grande honte que j y suis allee ce midi, mais c est parce que j avais pas le choix, si! Avec tout ca, je n ai pas encore goute la nourriture carioca, mais je compte bien me rattraper demain.

Je vais a Rio, de Janeiiiiro... Oh ou woooo

C est fou ca quand meme ! J ai la chanson de Claude Francois dans la tete depuis que je suis arrivee a Rio! Alrs que je l ecoute jamais, en plus!

Bref, vous l aurez compris, apres quelques experiences aleatoires en Inde l an dernier, cette annee j ai opte pour une destination plus sure si l on peut dire, en tout cas plus fun ca c est sur ? Le Bresil! Bon, evidemment, cette histoire a commence par me poser un dilemme ? quoi, exactement, au Bresil.... Parce que bon, entre les chutes d Iguacu, l Amazonie ou les plages de sable fin il y a comme qui dirait une sirte de grand ecart, tant sur le plan culturel que geograhique. Alors pour la peine, ce grand ecart, je vais le faire en avion ? 8 jours a Rio puis 7 a Manaus (ou plus precisement dans la jungle) et 5 a Salvador.

Avant toute chose, je voudrais l annoncer officiellement ? Je suis tombee amoureuse de Tam. Nonm pas la fille des Cat s eyes enfin! TAM airlines (je sais, je vous avais deja fait le coup avec la compagnie bolivienne Boa). Premiere fois de ma vie au en plus d avoir droit a des bonbons en dehors de repas, on me distribue une brosse a dents, un peigne et des chaussettes gratuitement. La derniere fois que ca m est arrive, c est quand air france avait perdu mes bagages. En plus, jamais vu une programmation aussi riche parmi les films proposes. Ajoutez a cela que l on a bien mange, qu on est arrives 20 minutes en avance et qu en plus j ai reussi a dormir... Vous comprenez mieux pourquoi je ne taris pas d eloges a l egard de Tam qui, en plus, propose les tarifs les plus avantageux...