Le palais de l'Alcazar, un chef d'œuvre vraiment incroyable. |
Résumons la situation : hier il a plu mais, la plupart du temps, sauf entre 15h et 16h, c'était un petit crachin pas méchant, qui n'empêchait vraiment pas de se promener ni de profiter. Même chose ce matin entre 10h et 11h. Je me suis donc dirigée confiante vers l'Alcazar, LA beauté de Séville. Je n'étais pas encore entrée que la pluie a commencé à s'intensifier. La visite du palais s'est tout de même déroulée sans encombres, les patios étant reliés entre eux par des allées couvertes, les pièces plus belles les unes que les autres.
Finis les jardins de l'Alcazar... |
Encore pleine d'optimisme, je me dis que cette fichue pluie, qui s'est effectivement bien intensifiée (et qui, surtout, est désormais accompagnée de vent), va bien finir par s'arrêter et, en attendant, je fais un petit crochet par les archives de l'Inde, en fait des archives sur les explorateurs qui partirent à l'assaut des Amériques (bin oui, à l'époque ils partaient quand même pour l'Inde!).
Peine perdue... Quand je ressors, c'est pire! Après 30 minutes de refuge au Starbucks du coin, je décide que, puisque je suis là, autant essayer d'en profiter, quitte à être trempée. J'ai donc à peu près respecté mon planning de départ, sauf qu'effectué au pas de course et avec un enthousiasme beaucoup moins élevé que les températures (oui, quand même, heureusement, au moins on caille pas... 15 degrés!). Rives du Guadalquivir (c'est vrai, ça a l'air beau, j'aurais sans doute beaucoup aimé y courir tel que prévu), arènes (sans y entrer, la tauromachie c'est pas mon truc), église San Salvador (démesure baroque, gloups. Mais au moins 15 minutes de répit sans pluie) et petit détour par le Métropol parasol ou la Gaufre, pour les Sévillans.
Metropol parasol... Ils étaient bourrés quand ils ont décidé de faire ça ? |
Bref, mes bottes sont tellement détrempées que mes pieds pataugent à l'intérieur, mon collant est bon à essorer, comme ma robe, mes cheveux ou même les manches de mon manteau... Je crois qu'il est temps de rentrer ! Retour à l'hôtel à 16h20, une grande première pour mois. Ce soir, pour compenser, je m'offre un festin! Non mais oh!
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