dimanche 9 février 2014

Je disais quoi ? La douceur de vivre ?!

Le palais de l'Alcazar, un chef d'œuvre vraiment incroyable.
Alors comment dire... Je pourrais quasiment copier coller le même post que celui de mon arrivée à Buenos Aires, quand il a plu 36 heures d'affilée. Bon bin là, on est déjà à 7 heures d'affilée, soit depuis le moment où je suis sortie, jusqu'au moment où j'ai fini par capituler et rentrer dans ma chambre d'hôtel.
Résumons la situation : hier il a plu mais, la plupart du temps, sauf entre 15h et 16h, c'était un petit crachin pas méchant, qui n'empêchait vraiment pas de se promener ni de profiter. Même chose ce matin entre 10h et 11h. Je me suis donc dirigée confiante vers l'Alcazar, LA beauté de Séville. Je n'étais pas encore entrée que la pluie a commencé à s'intensifier. La visite du palais s'est tout de même déroulée sans encombres, les patios étant reliés entre eux par des allées couvertes, les pièces plus belles les unes que les autres.
Finis les jardins de l'Alcazar...
Mais au moment de passer aux jardins... Bad surprise ! Ils sont fermés "à cause de la pluie, c'est dangereux", m'explique une gardienne. Seul point positif de l'histoire : comme les Espagnols sont beaucoup plus cools que les Français, la gardien de la sortie m'a tamponné mon billet pour que je puisse revenir demain. Si toutefois la pluie s'arrête un jour...
Encore pleine d'optimisme, je me dis que cette fichue pluie, qui s'est effectivement bien intensifiée (et qui, surtout, est désormais accompagnée de vent), va bien finir par s'arrêter et, en attendant, je fais un petit crochet par les archives de l'Inde, en fait des archives sur les explorateurs qui partirent à l'assaut des Amériques (bin oui, à l'époque ils partaient quand même pour l'Inde!).
Peine perdue... Quand je ressors, c'est pire! Après 30 minutes de refuge au Starbucks du coin, je décide que, puisque je suis là, autant essayer d'en profiter, quitte à être trempée. J'ai donc à peu près respecté mon planning de départ, sauf qu'effectué au pas de course et avec un enthousiasme beaucoup moins élevé que les températures (oui, quand même, heureusement, au moins on caille pas... 15 degrés!). Rives du Guadalquivir (c'est vrai, ça a l'air beau, j'aurais sans doute beaucoup aimé y courir tel que prévu), arènes (sans y entrer, la tauromachie c'est pas mon truc), église San Salvador (démesure baroque, gloups. Mais au moins 15 minutes de répit sans pluie) et petit détour par le Métropol parasol ou la Gaufre, pour les Sévillans.
Metropol parasol... Ils étaient bourrés quand ils ont décidé de faire ça ?
Dès le premier coup d'œil, on comprend que ça n'ait pas plu à tout le monde, voire à personne. Une espèce de structure métallique genre soucoupe volante, quadrillée comme une gaufre, surplombe la place pourtant jolie par ailleurs, avec ses vieux bâtiment et son église au toit en céramique... Je ne sais pas ce qui a bien pu leur prendre, honnêtement. Je ne vois pas qui peut trouver ça joli, en fait... Et alors côté pratique, ça doit être bien difficile à entretenir!
Bref, mes bottes sont tellement détrempées que mes pieds pataugent à l'intérieur, mon collant est bon à essorer, comme ma robe, mes cheveux ou même les manches de mon manteau... Je crois qu'il est temps de rentrer ! Retour à l'hôtel à 16h20, une grande première pour mois. Ce soir, pour compenser, je m'offre un festin! Non mais oh!
 

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