samedi 8 février 2014

De la douceur andalouse

Les orangers de la cathédrale...
Comment dire... Je ne partais pas vraiment dans les meilleures conditions : mal de tête, journée de boulot particulièrement difficile et arrivée super tardive dans une ville inconnue, donc pas nécessairement facile à gérer. Mais la douceur andalouse vous saisit dès la descente de l'avion.
Au sens propre, d'abord : il est presque minuit et il fait pratiquement 15 degrés, je suffoque avec mon manteau et mon écharpe! Et puis au sens figuré aussi. Le chauffeur de bus qui m'indique où descendre pour rallier mon hôtel, le réceptionniste qui m'accueille chaleureusement... Et la chambre, une des plus belles que j'ai jamais eues (bon, ok, il est vrai que je suis souvent en auberge de jeunesse, mais quand même), dans un hôtel magnifique, au patio recouvert d'azulejos... Sans compter l'animation dans les rues à cette heure déjà tardive pour une française : petits bars et petits restos un peu partout, braseros... J'ai déjà oublié que c'était l'hiver moi!


Conciliabule entre prêtres.
Douceur de vivre dans l'assiette également : ce matin, j'ai commencé ma journée par un petit desayuno traditionnel apparemment : du pain à la tomate et du pain au jambon, arrosés d'un vrai café au lait et d'un jus d'orange fraichement pressé. Le tout pour ... 4,70 euros! Eh oui, je vous le dis mesdames et messieurs, la douceur de vivre à Séville.

Une fois rassasiée, je me suis attaquée à l'une des attractions la plus prisées d'Andalousie : la cathédrale. Pas mon premier choix a priori, mais le crachin aidant, j'ai opté pour une activité d'intérieur et... J'ai bien fait! Franchement, je ne suis pas une grand fan des église et autres bondieuseries mais là j'avoue que quand on débarque du petit corridor qui débouche directement dans la cathédrale c'est... époustouflant! Et puis c'est quand même la que repose ce cher Cristobal Colon alors rien que ça, ça vaut le détour! La surprise du jour : une messe "d'introduction des vierges" (je ne veux même pas savoir que ce que c'est!) était au programme, avec défilé de prêtres tout de blanc vêtus et conciliabules. Moment de franche rigolade quand deux prêtres débarquent en retard et essoufflés, se frayant un chemin dans la foule pour rejoindre leurs frères. On est espagnol ou on ne l'est pas.


Mon petit moment de solitude...
Bon, c'est juste après la visite de la cathédrale que la douceur andalouse s'est transformée en déluge andalou. J'y ai quand même laissé un parapluie, acheté un 2e (il a l'air plus solide) et bousillé mes bottes, qui sont complètement détrempées. J'avoue avoir eu un petit moment de découragement lorsque j'ai dû acheter un poncho de pluie... Ce n'était pas exactement comme ça que j'avais imaginé mon séjour à Séville ! Mais bon, découragement passager tellement il est impossible de ne pas s'émerveiller devant ces rues aux bâtiments majestueux, époustouflants de beauté et surtout omniprésents. C'est sûr, je n'ai vu que l'hyper centre, peut-être que la banlieue de Séville est pleine de tours immondes mais en tout cas, Santa Cruz et le Centro m'ont instantanément séduite. Ca se pourrait bien que je n'aie pas envie de rentrer à la fin de la semaine !


1 commentaire:

  1. Hâte de lire la suite. J'espère que la météo sera plus clémente ...

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