Bon, je les rajouterai prochainement dans les posts correspondants, mais pour ceux qui voudraient déjà jeter un oeil, voici les photos, non retravaillées, non légendées et en vrac!
http://picasaweb.google.com/Mathilde514/PerouBolivie#
Depuis le temps que je me trimballe d'un pays à l'autre en routarde, il était plus que temps que je partage mes bons plans, mes mauvais, mais aussi mes images et mes sensations. Ici, vous trouverez donc pêle-mêle mes photos, mes adresses préférées et un récit de mes rencontres les plus marquantes, avec les gens et leur environnement.
mardi 24 août 2010
samedi 21 août 2010
T(o)urista en Lima
Ah bin voila, j'avais pas ete malade de mon sejour, un estomac a toute epreuve, qui avait resiste aux repas dans les comedors antiques, a l eau mal bouille dans le desert d'Uyuni, aux altitudes changeantes bref, un systeme digestif de haute volee.
Eh bien non : les Chinois ont finalement eu raison de moi ! Mes deux hotes limeños ont voulu m'emmener dans un super restaurant chinois, pour me faire gouter la nourriture asiatique (je n'ai pas trop ose leur dire qu'on avait a peu pres 3512 restaurants chinois a Paris ;-))... J'ai mange tout a fait raisonnablement (pas de syndrome du restaurant chinois pour cette fois) et pourtant, 1h apres... Plus rien n'allait!
Bref, je vous passe les details de ces gargouillis, surtout que ca va deja mieux. Heureusement puisque normalement dans 4h je serai dans l avion! Ah oui, j ai aussi un truc coince dans la hanche gauche. Ca doit etre signe qu'il est temps de rentrer. Snif!
Eh bien non : les Chinois ont finalement eu raison de moi ! Mes deux hotes limeños ont voulu m'emmener dans un super restaurant chinois, pour me faire gouter la nourriture asiatique (je n'ai pas trop ose leur dire qu'on avait a peu pres 3512 restaurants chinois a Paris ;-))... J'ai mange tout a fait raisonnablement (pas de syndrome du restaurant chinois pour cette fois) et pourtant, 1h apres... Plus rien n'allait!
Bref, je vous passe les details de ces gargouillis, surtout que ca va deja mieux. Heureusement puisque normalement dans 4h je serai dans l avion! Ah oui, j ai aussi un truc coince dans la hanche gauche. Ca doit etre signe qu'il est temps de rentrer. Snif!
mercredi 18 août 2010
Voila, c'est (presque) fini...
Bouhouhouuuuu... Dans 1 h et quelques je quitte La Paz et la Bolivie. C'est fou, a la fois j'a l'impression d'etre la depuis une eternite (fait une foule de choses differentes) et a la fois a ca a passe beaucoup mais beaucoup trop vite et j'aurais encore tellement de choses a faire et a voir...
Je ne vois qu'une solution : va falloir que je revienne. Logique non ?
Demain, je passe une journee a Cusco, ville quasi parfaite (si on virait la moitie des touristes quoi), puis vendredi une journee a Lima, avant de m'envoler pour Paris via Toronto...
Bon au moins comme ca je vais bientot pouvoir poster les photos!
En attendant, je file profiter du soleil et des couleurs de La Paz. Car oui, ici c'est l'hiver mais il fait 25 degres et je n'ai pas vu l'ombre d'un nuage depuis un mois... (ca me manque pas precisement).
Je ne vois qu'une solution : va falloir que je revienne. Logique non ?
Demain, je passe une journee a Cusco, ville quasi parfaite (si on virait la moitie des touristes quoi), puis vendredi une journee a Lima, avant de m'envoler pour Paris via Toronto...
Bon au moins comme ca je vais bientot pouvoir poster les photos!
En attendant, je file profiter du soleil et des couleurs de La Paz. Car oui, ici c'est l'hiver mais il fait 25 degres et je n'ai pas vu l'ombre d'un nuage depuis un mois... (ca me manque pas precisement).
Prendre le temps de vivre a Sucre
Douce ville au doux nom... Probablement la plus jolie ville de Bolivie, ou on a envie de prendre le temps de deguster un bon jus d'orange fraichement presse sur la place 25 de mayo. Ah, Sucre... Mieux vaut d'ailleurs avoir envie de prendre son temps, parce que les gens ici le prennent : TOUT est ferme entre midi et 14h30. A part les restaurants. Mieux vaut donc compter sur un service pas trop rapide et ne pas hesiter a re-prendre un cafe!
Ou opter pour le tour en moutain bike. Retour theorique 13h. Retour effectif 15h. Ah oui, parce que quand le guide te dit que c'est facile et qu'il n'y a que de la descente, c'est sa vision bolivienne de la chose... En France ca donne : quelques cotes sur le parcours et une heure d'horrible faux plat pour terminer! Enfin, ca degourdit les jambes avant un autre trajet en bus de nuit (de luxe, meme qu'il y avait des toilettes dedans!).
Bref, Sucre c'est le temps suspendu, une pause bien appreciable entre l'agitation de Cochabamba et celle de La Paz. Une bien jolie ville de montagne, qu'il ne faut pas hesiter a escalader pour decouvrir de magnifiques points de vue, de l eglise de la Recoleta par exemple.
Ah oui j'allais oublier ce detail important : je ne sais pas si c'est son nom version francaises qui lui a inspire cet etat de fait mais Sucre est aussi la capitale du chocolat : miam, ils sont pas mauvais!
Ou opter pour le tour en moutain bike. Retour theorique 13h. Retour effectif 15h. Ah oui, parce que quand le guide te dit que c'est facile et qu'il n'y a que de la descente, c'est sa vision bolivienne de la chose... En France ca donne : quelques cotes sur le parcours et une heure d'horrible faux plat pour terminer! Enfin, ca degourdit les jambes avant un autre trajet en bus de nuit (de luxe, meme qu'il y avait des toilettes dedans!).
Bref, Sucre c'est le temps suspendu, une pause bien appreciable entre l'agitation de Cochabamba et celle de La Paz. Une bien jolie ville de montagne, qu'il ne faut pas hesiter a escalader pour decouvrir de magnifiques points de vue, de l eglise de la Recoleta par exemple.
Ah oui j'allais oublier ce detail important : je ne sais pas si c'est son nom version francaises qui lui a inspire cet etat de fait mais Sucre est aussi la capitale du chocolat : miam, ils sont pas mauvais!
lundi 16 août 2010
J'ai assiste a une manif' bolivienne
Ah bah c'est pas pareil qu'en France, c'est le moins qu'on puisse dire ! En ce moment ont lieu a Sucre les negociations pour essayer de mettre fin au conflit qui oppose Potosi au reste du monde et qui bloque tout le monde depuis trois semaines. Sur la place principale, les gens qui font la greve de la fin ont investi le kiosque, a cote, des manifestants manifestent (normal), dans la rue du palais ou se deroulent les negociations. "Revolucion revolucion", mais aussi des dynamites qui explosent juste sous les fenetres du gouvernement! Le tout, croyez-le ou non, dans une ambiance pourtant bon-enfant. Tout le monde a l'air plutot de bonne humeur et discute facilement.
Le clou du spectacle a eu lieu hier soir : une fanfare de Sucre jouait sur la place principale. Pour rendre hommage aux hermanos de Potosi, ils entament un air de la-bas... Et la, tout le monde s'est mis a danser, mineurs de Potosi, habitants de Sucre, vieilles indiennes en costume! C'etait vraiment chouette !
Ce matin, j'ai appris dans le journal (et constate de mes yeux) que le piquet de greve de la faim avait ete leve. En signe de bonne volonte puisque les negociations on bien avance. Bon par contre le reste des barrages n'est toujours pas leve et la situation commence a vraiment se degrader dans Potosi et surtout pour les 10000 personnes qui sont bloquees sur la route, depuis 3 semaines, sans nourriture, sans eau et sans argent...
Le clou du spectacle a eu lieu hier soir : une fanfare de Sucre jouait sur la place principale. Pour rendre hommage aux hermanos de Potosi, ils entament un air de la-bas... Et la, tout le monde s'est mis a danser, mineurs de Potosi, habitants de Sucre, vieilles indiennes en costume! C'etait vraiment chouette !
Ce matin, j'ai appris dans le journal (et constate de mes yeux) que le piquet de greve de la faim avait ete leve. En signe de bonne volonte puisque les negociations on bien avance. Bon par contre le reste des barrages n'est toujours pas leve et la situation commence a vraiment se degrader dans Potosi et surtout pour les 10000 personnes qui sont bloquees sur la route, depuis 3 semaines, sans nourriture, sans eau et sans argent...
dimanche 15 août 2010
Plongee dans le marche de Tarabuco
A peine debarquee du bus Cochabamba-Sucre (12 heures de route, un seul arret pipi, oui je fais des progres, en plus j'ai reussi a dormir), j'ai saute dans un mini-bus local (note a moi meme : penser a raconter les peripeties liees aux transports en commun boliviens), direction le marche du dimanche de Tarabuco. Un must see apparemment mais j'avoue que je n'avais pas trop etudie la chose.
Premiere impression : petit village tres mignon, avec une place centrale aeree et pleine de couleurs. Faut dire que ca commence a grouille de monde. Il s'agit d'un marche tres connu et couru, a la fois par tous les indiens de la region qui debarquent de partout pour vendre et acheter, en bus, a pied... Et par les touristes, qui viennent essentiellement pour l'artisanat. La rencontre des deux populations est vraiment hallucinantes. Dans les grandes villes, les Indiens s'habillent certes de facon traditionnelle (les femmes avec deux longues tresses attachees ensemble au bout. des jupes bouffantes, par exemple), mais ici, chacun porte vraiment le costume de son ethnie. Chapeau, couleurs, hommes et femmes ont leurs codes, cela donne un melange ahurissant et sans doute le plus depaysant que j'aie vu depuis le debut de mon voyage. Le summum, c'est le marche de la nourriture, ou les touristes ne vont pas souvent. Ici on vend fruits et legumes mais aussi de la viande, du porc notamment, deja decoupe et pose a meme la table, sans protection, avec les mouches qui se delectent. Penser a trouver un resto vegetarien ce soir !
J'ai commence mes premiers achats souvenirs... D'ailleurs si quelqu'un veut quelque chose de particulier, faites le moi savoir!
Premiere impression : petit village tres mignon, avec une place centrale aeree et pleine de couleurs. Faut dire que ca commence a grouille de monde. Il s'agit d'un marche tres connu et couru, a la fois par tous les indiens de la region qui debarquent de partout pour vendre et acheter, en bus, a pied... Et par les touristes, qui viennent essentiellement pour l'artisanat. La rencontre des deux populations est vraiment hallucinantes. Dans les grandes villes, les Indiens s'habillent certes de facon traditionnelle (les femmes avec deux longues tresses attachees ensemble au bout. des jupes bouffantes, par exemple), mais ici, chacun porte vraiment le costume de son ethnie. Chapeau, couleurs, hommes et femmes ont leurs codes, cela donne un melange ahurissant et sans doute le plus depaysant que j'aie vu depuis le debut de mon voyage. Le summum, c'est le marche de la nourriture, ou les touristes ne vont pas souvent. Ici on vend fruits et legumes mais aussi de la viande, du porc notamment, deja decoupe et pose a meme la table, sans protection, avec les mouches qui se delectent. Penser a trouver un resto vegetarien ce soir !
J'ai commence mes premiers achats souvenirs... D'ailleurs si quelqu'un veut quelque chose de particulier, faites le moi savoir!
"No tengo cambio !"
La prochaine fois que j'entends cette phrase (et a priori ca ne saurait tarder), je saute a la gorge de mon interlocuteur et je tente de l'etrangler! Ici, comme au Perou d'ailleurs, les commercants, hoteliers et autres restautateurs n'ont JAMAIS de monnaie! Mais qu'est ce qu'ils en font bon sang?! Elles passent ou toutes les petites pieces qui se trimballent d'une main a l'autre ?
Il suffit de sortir un billet de 20 bol (2 euros...) pour payer un tuber de Labello a 12.50 pour se voir gratifier d'une grimace embetee et culpabilisante, accompagnee d'un "no tienes cambio ?" (T'as pas la monnaie ?) Bin non, j'ai pas la monnaie, parce que je l'ai deja filee au resto puis a l'auberge et aussi a l'epiciere a qui j'ai achete une bouteille d'eau. Donc NO, NO TENGO CAMBIO, parce que c'est a toi de l'avoir, cher commercant!
Le plus souvent, de mauvaise grace, celui-ci va donc sortir sa monnaie (qu'il a, alors, en fait ?!) et le client de se sentir oblige de s'excuser... D'autres fois, il va courir chez son voisin pour tenter d'obtenir le compte... Sinon il faut tout simplement annuler la transaction.
Petite suggestion a l'egard des banques et des commercants boliviens : inventz le fond de caisse ! Vous savez, cette petite monnaie que tous les marchands ont ete chercher a la banque avant de commencer la journee ? Et si on manque de pieces, bin on en fabrique nan ?
Petite suggestion a l'egard des touristes : ne dites jamais que vous AVEZ le change, ecoulez d'abord vos billets, ne donnez vos pieces qu'en dernier recours. Comme eux, quoi!
Il suffit de sortir un billet de 20 bol (2 euros...) pour payer un tuber de Labello a 12.50 pour se voir gratifier d'une grimace embetee et culpabilisante, accompagnee d'un "no tienes cambio ?" (T'as pas la monnaie ?) Bin non, j'ai pas la monnaie, parce que je l'ai deja filee au resto puis a l'auberge et aussi a l'epiciere a qui j'ai achete une bouteille d'eau. Donc NO, NO TENGO CAMBIO, parce que c'est a toi de l'avoir, cher commercant!
Le plus souvent, de mauvaise grace, celui-ci va donc sortir sa monnaie (qu'il a, alors, en fait ?!) et le client de se sentir oblige de s'excuser... D'autres fois, il va courir chez son voisin pour tenter d'obtenir le compte... Sinon il faut tout simplement annuler la transaction.
Petite suggestion a l'egard des banques et des commercants boliviens : inventz le fond de caisse ! Vous savez, cette petite monnaie que tous les marchands ont ete chercher a la banque avant de commencer la journee ? Et si on manque de pieces, bin on en fabrique nan ?
Petite suggestion a l'egard des touristes : ne dites jamais que vous AVEZ le change, ecoulez d'abord vos billets, ne donnez vos pieces qu'en dernier recours. Comme eux, quoi!
samedi 14 août 2010
Cochabamba, ville Guinness
Rhoo mais non, pas la biere irlandaise enfin! Guinness comme le livre des records! Parce qu'ici, il semble que tout soit demesure. D'abord, Cocha a fait construire un Cristo plus grand que celui de Rio. Bon, de quelques centimetres d'accord, mais plus grand : 33 metres et quelques, pour coller pile a l'age du fameux Christ quand on l'a cloue sur une croix. Et pour damer le pion aux Bresiliens, a mon avis.
Cocha, c'est aussi la ville ou l'on fait la meilleure chicha. Parait-il, parce que perso, j'ai pas teste (beurk).
Cocha, c'est la ville ou se trouve le plus grand marche d'Amerique du Sud. Oui, rien que ca. Et croyez-moi, ca n'est pas peu dire! J'y ai passe environ 1h30 le premier jour, a sillonner les allees du quartier des vetements et je n'ai pas reussi a aller jusqu'au bout! Hier, le contourner pour trouver mon bus m'a pris plus d'une heure! C'est une vraie ville dans la ville. A cote les souks de Marrakech c'est de la gnognotte. Sauf qu'ici, une chance, personne ne tente d'alpaguer la gazelle. Au contraire, on m'ignore totalement et c'est tres reposant!
Cocha, c'est aussi la ville ou se deroule l'une des plus grandes fetes du continent, celle de la VIrgen de Urkupiña, qui commencait hier et dure jusqu'a lundi. C'est dans la banlieu de Quiracollo. Un truc de fou : j'y ai passe trois heures ce matin, sous un soleil de plomb, a regarder les defiles en costumes. Incroyable, haut en couleurs, aussi bien dans les defiles que parmi la foule. Cette fete religieuse s'est transformee en fete religio-commerciale, avec des vendeurs de tout et de rien mais surtout de bouffe (ai mange une delicieuse soupe frites-poulet, non je rigole pas, pour moins de 50 centimes). Il y a un monde fou, beaucoup de touristes sud-americains.
Par contre Cochabamba n'est apparemment pas une ville pour touristes occidentaux, si j'en juge par le peu de gringos que j'ai croises! Ca fait du bien apres Uyuni qui est pratiquement devenu francophone!
Ce soir je prends le bus pour Sucre, la capitale institutionnelle du pays, et apparemment un petit bijour d'arhitecture... Encore un bus sans baños, mais on m'a promis qu'il y avait des pauses toutes les 3 heures!
Cocha, c'est aussi la ville ou l'on fait la meilleure chicha. Parait-il, parce que perso, j'ai pas teste (beurk).
Cocha, c'est la ville ou se trouve le plus grand marche d'Amerique du Sud. Oui, rien que ca. Et croyez-moi, ca n'est pas peu dire! J'y ai passe environ 1h30 le premier jour, a sillonner les allees du quartier des vetements et je n'ai pas reussi a aller jusqu'au bout! Hier, le contourner pour trouver mon bus m'a pris plus d'une heure! C'est une vraie ville dans la ville. A cote les souks de Marrakech c'est de la gnognotte. Sauf qu'ici, une chance, personne ne tente d'alpaguer la gazelle. Au contraire, on m'ignore totalement et c'est tres reposant!
Cocha, c'est aussi la ville ou se deroule l'une des plus grandes fetes du continent, celle de la VIrgen de Urkupiña, qui commencait hier et dure jusqu'a lundi. C'est dans la banlieu de Quiracollo. Un truc de fou : j'y ai passe trois heures ce matin, sous un soleil de plomb, a regarder les defiles en costumes. Incroyable, haut en couleurs, aussi bien dans les defiles que parmi la foule. Cette fete religieuse s'est transformee en fete religio-commerciale, avec des vendeurs de tout et de rien mais surtout de bouffe (ai mange une delicieuse soupe frites-poulet, non je rigole pas, pour moins de 50 centimes). Il y a un monde fou, beaucoup de touristes sud-americains.
Par contre Cochabamba n'est apparemment pas une ville pour touristes occidentaux, si j'en juge par le peu de gringos que j'ai croises! Ca fait du bien apres Uyuni qui est pratiquement devenu francophone!
Ce soir je prends le bus pour Sucre, la capitale institutionnelle du pays, et apparemment un petit bijour d'arhitecture... Encore un bus sans baños, mais on m'a promis qu'il y avait des pauses toutes les 3 heures!
Je suis tombee amoureuse de Boa
Non non rassurez-vous, il ne s'agit aucunement d'un boxer au nom de scene douteux ! Boa, c'est la Boliviana de Aviacion, une SUPER nouvelle compagnie aerienne, avec avions flambants neufs, de beaux Boeing, et des prix defiant toute concurrence : environ 52 euros pour relier Tarija a Cochabamba.
Et attendez, ca n'est pas fini : rien a voir avec Ryan Air, ou il faut quasiment se retenir d'aller faire pipi pendant tout le vol sous peine de devoir payer. Ici, les hôtesses portent de jolis costumes, sont aimable ET SERVENT un encas, pour un vol de 50 minutes! Oui, absolument!
Ca n'est pas fini : apres s'etre excuse 10000 fois d'un retard qui n'etait pas sa faute, le pilote a joue les guides du ciel genre "a gauche, vous apercevez Potosi et le cerro rico, a droite c'est Sucre et plus loin la bas c'est le Mont Machin truc muche".
Moi qui redoutais un peu de prendre l'avion en Bolivie, je me suis sentie bien plus en securite que dans n'importe lequel des bus que j'ai pris.
A un point qui m'a d'ailleur bien faire rire (jaune). Je rappelle qu'il s'agitssait donc d'un vol interieur, en Bolivie, le pays ou des bus de 50 ans sillonnent des chemins de montagne sans parapet. Eh bien a l'aeroport de Tarija, au moment du contrôle avant l'embarquement, on a bien failli me confisquer.... Ma pince a epiler!!! " Regardez sur le panneau mademoiselle, c'est interdit".... C'est vrai que j'aurais facilement pu detourner mon avion pour demander une rancon, avec ma pince a epiler... Bref, j'ai du enregistrer mon bagage a main pour le mettre dans la soute, du coup...
Et attendez, ca n'est pas fini : rien a voir avec Ryan Air, ou il faut quasiment se retenir d'aller faire pipi pendant tout le vol sous peine de devoir payer. Ici, les hôtesses portent de jolis costumes, sont aimable ET SERVENT un encas, pour un vol de 50 minutes! Oui, absolument!
Ca n'est pas fini : apres s'etre excuse 10000 fois d'un retard qui n'etait pas sa faute, le pilote a joue les guides du ciel genre "a gauche, vous apercevez Potosi et le cerro rico, a droite c'est Sucre et plus loin la bas c'est le Mont Machin truc muche".
Moi qui redoutais un peu de prendre l'avion en Bolivie, je me suis sentie bien plus en securite que dans n'importe lequel des bus que j'ai pris.
A un point qui m'a d'ailleur bien faire rire (jaune). Je rappelle qu'il s'agitssait donc d'un vol interieur, en Bolivie, le pays ou des bus de 50 ans sillonnent des chemins de montagne sans parapet. Eh bien a l'aeroport de Tarija, au moment du contrôle avant l'embarquement, on a bien failli me confisquer.... Ma pince a epiler!!! " Regardez sur le panneau mademoiselle, c'est interdit".... C'est vrai que j'aurais facilement pu detourner mon avion pour demander une rancon, avec ma pince a epiler... Bref, j'ai du enregistrer mon bagage a main pour le mettre dans la soute, du coup...
Les Boliviennes ont invente le sac a dos, si si
Oui d'accord dis comme ca, y a de quoi etre surpris. Mais je vous assure, les Indiennes du Perou et de Bolivie ont compris le truc depuis bien plus longtemps que les Eastpack et autres vendeurs de sac a dos (mochilla en espagnol, un mot TRES important a connaitre quand on crapahute dans ce coin).
Vous voyez les fameux tissus multicolores, si typiques de l'Amerique du Sud ? Il n'y a pas une Indienne qui n'en trimballe pas un sur le dos a longueur de journee, attache autour du cou ou parfois autour du cou et d'un bras.
Une question vous brûle les levres, j'en suis sûre : que trimballent-elles donc dans ce fameux sac a dos artisanal ? Eh bien en fait, a peu pres tout, vraiment... Des fruits et legumes qu'elles viennent vendre sur le marche, leurs affaires perso et surtout... Leurs mioches ! Qui ont toujours l'air profondement endormis. Me demande si elles leur fileraient pas un truc dans la bouffe, genre une plante un peu calmante ou un truc... En tout cas, bien qu'ayant attentivement observe, je n'arrive toujours pas a comprendre comment ils ne glissent pas de ce berceau particulier, vu qu'ils sont positionnes en biais avec, pour les plus grands, les pieds qui depassent. Il suffirait que le noeud se desserre pour que le "paquet" se fasse la malle, m'enfin...
Vous voyez les fameux tissus multicolores, si typiques de l'Amerique du Sud ? Il n'y a pas une Indienne qui n'en trimballe pas un sur le dos a longueur de journee, attache autour du cou ou parfois autour du cou et d'un bras.
Une question vous brûle les levres, j'en suis sûre : que trimballent-elles donc dans ce fameux sac a dos artisanal ? Eh bien en fait, a peu pres tout, vraiment... Des fruits et legumes qu'elles viennent vendre sur le marche, leurs affaires perso et surtout... Leurs mioches ! Qui ont toujours l'air profondement endormis. Me demande si elles leur fileraient pas un truc dans la bouffe, genre une plante un peu calmante ou un truc... En tout cas, bien qu'ayant attentivement observe, je n'arrive toujours pas a comprendre comment ils ne glissent pas de ce berceau particulier, vu qu'ils sont positionnes en biais avec, pour les plus grands, les pieds qui depassent. Il suffirait que le noeud se desserre pour que le "paquet" se fasse la malle, m'enfin...
vendredi 13 août 2010
Il y a aussi des riches en Bolivie, apparemment
Mon escale imprevue a Tarija, pas tres loin de la frontiere argentine, aura finalement ete riche en enseignements ! Le choc est grand en arrrivant en bus dans la cite. Apres la misere de La Paz, le cote far west de Potosi, ici on arrive dans une Espagne du Sud tres reposante! Premiere surprise : toutes les maisons sont finies, elles sont meme jolies, parfois luxueuses. Une promenade dans la ville confirme cette premiere impression : c'est fou, ici il y a de vrai magasins et pas seulement des marchands ambulants, il y a de jolies places pimpantes et les hotels sont chers et luxueux! Un autre monde je vous dis!
Les gens sont aussi tres differents ici : ils s'habillent a l'occidentale, parlent l'anglais et sortent dans des bars branches. Les chauffeurs de taxis sont lookes facon japonais et leurs voitures sont de petits bolides customises (veridique, celui de ce matin faisait vrombir son moteur et y mettait toute sa fierte, que je devenais dans ses yeux malgre ses immenses lunettes de soleil dernier cri). L'influence argentine est particulierement palpable.
Autre bonne nouvelle : Tarija fabrique du vin, et du pas mauvais en plus, issu des vignes les plus hautes du monde (presque 3000 metres d'altitude). Hier j'ai fait un tour des bodegas avec d'autres touristes. Ici, on ne recrache pas le vin quand on le goutte, hihi! Par contre contre, dans certaines bodegas, on boit tous dans le meme verre, les uns apres les autres. Ils n'ont pas eu l'air de comprendre pourquoi on hesitait! Ah ces Europeens, quels chochottes!
Les gens sont aussi tres differents ici : ils s'habillent a l'occidentale, parlent l'anglais et sortent dans des bars branches. Les chauffeurs de taxis sont lookes facon japonais et leurs voitures sont de petits bolides customises (veridique, celui de ce matin faisait vrombir son moteur et y mettait toute sa fierte, que je devenais dans ses yeux malgre ses immenses lunettes de soleil dernier cri). L'influence argentine est particulierement palpable.
Autre bonne nouvelle : Tarija fabrique du vin, et du pas mauvais en plus, issu des vignes les plus hautes du monde (presque 3000 metres d'altitude). Hier j'ai fait un tour des bodegas avec d'autres touristes. Ici, on ne recrache pas le vin quand on le goutte, hihi! Par contre contre, dans certaines bodegas, on boit tous dans le meme verre, les uns apres les autres. Ils n'ont pas eu l'air de comprendre pourquoi on hesitait! Ah ces Europeens, quels chochottes!
jeudi 12 août 2010
Des cactus sur fond de neige ? C est possible!
A peine debarquee du bus de la Paz, j ai donc embarque a bord d un 4*4 avec 5 autres touristes (et un chauffeur, oui, tout de meme) pour decouvrir l apparemment desormais celebre salaar de Uyuni. Est-ce moi qui n y connaissais rien avant l an dernier ou le salaar a-t-il vu sa cote de popularite exploser dans les 12 derniers mois? En tout cas, ca n est pas aussi desert que les guides voudraient bien le faire croire. M'enfin, c'est aussi tellement etendu qu'au final, on se trouve bien tranquille.
Tout commence donc par ce desert de sel de 12000 km2 (j'ai bien appris ma lecon), le plus grand du monde. Franchement surprenant, eblouissant meme, au sens propre du terme. On a vraiment l impression de rouler sur un lac gele recouvert de neige. Bon apparemment ca ne doit pas etre tres tres bon pour les pneus puisqu au bout de 15 minutes, on avait creve! Mais Cleyto, notre guide (on ne se moque pas de son prenom, non!), tout ce qu'il y a de plus bolivien, reussit a reparer le tout en quelques minutes. Le plus impressionant, c'est l'arrivee sur l'ile des cactus. Imaginez des cactus de plus de 10 m de haut, genre far west, qui se detachent sur un fond blanc parfaitement immacule. Franchement deroutant. Et beau.
Mais ce qui suit l'est tellement plus qu'on finit par en oublier le salaar. Lagunes colorees, flamands roses en pagaille, paysages qui changent du tout au tout en 1 h de route, lamasm vigognres et autres renards andins... Comme pour le machu picchu, je sens que les mots ne seront pas suffisants et je prefere attendre de pouvoir poster les photos.
Par contre je vous raconterais volontiers comment j ai dormi par -10 dans un "alojamiento" qui tenait plus du chenil que de l'auberge. Apres une nuit dans un chouette hotel de sel, certes avec electricite limitee et eau chaude payante, mais au cadre agreable, nous n'en attentions pas moins pour notre 2e nuit... Espoirs decus : une vague bicoque pas terminee, aux fenetres disjointes nous attendait. Surprise : nous dormons tous les 6 dans la meme "chambre". Au moins, de quoi se tenir chaud, vu le froid polaire qui commence a tomber... Quant a la salle a manger... Un couloir en beton avec quelques tables aux toiles cirees pas tres nettes... Eh bien croyez-le ou non, nous avons pourtant passe une tres bonne soiree! Evidemment on ne peut pas en dire autant de la nuit et le lever a 5h du matin fut un peu rude mais bon...
Sur le chemin du retour, avec les deux Francais qui rentraient avec moi a Uyuni (les autres partaient au Chili, tout proche), nous revons d'une bonne douche bien chaude, puisque ca fait deux jours que nous n'en avons pas pris... Ceux qui ont lu le post precedent savent qu'il nous aura finalement fallu attendre 24h de plus (mes chaussettes n'avaient jamais senti aussi mauvais!)...
Tout commence donc par ce desert de sel de 12000 km2 (j'ai bien appris ma lecon), le plus grand du monde. Franchement surprenant, eblouissant meme, au sens propre du terme. On a vraiment l impression de rouler sur un lac gele recouvert de neige. Bon apparemment ca ne doit pas etre tres tres bon pour les pneus puisqu au bout de 15 minutes, on avait creve! Mais Cleyto, notre guide (on ne se moque pas de son prenom, non!), tout ce qu'il y a de plus bolivien, reussit a reparer le tout en quelques minutes. Le plus impressionant, c'est l'arrivee sur l'ile des cactus. Imaginez des cactus de plus de 10 m de haut, genre far west, qui se detachent sur un fond blanc parfaitement immacule. Franchement deroutant. Et beau.
Mais ce qui suit l'est tellement plus qu'on finit par en oublier le salaar. Lagunes colorees, flamands roses en pagaille, paysages qui changent du tout au tout en 1 h de route, lamasm vigognres et autres renards andins... Comme pour le machu picchu, je sens que les mots ne seront pas suffisants et je prefere attendre de pouvoir poster les photos.
Par contre je vous raconterais volontiers comment j ai dormi par -10 dans un "alojamiento" qui tenait plus du chenil que de l'auberge. Apres une nuit dans un chouette hotel de sel, certes avec electricite limitee et eau chaude payante, mais au cadre agreable, nous n'en attentions pas moins pour notre 2e nuit... Espoirs decus : une vague bicoque pas terminee, aux fenetres disjointes nous attendait. Surprise : nous dormons tous les 6 dans la meme "chambre". Au moins, de quoi se tenir chaud, vu le froid polaire qui commence a tomber... Quant a la salle a manger... Un couloir en beton avec quelques tables aux toiles cirees pas tres nettes... Eh bien croyez-le ou non, nous avons pourtant passe une tres bonne soiree! Evidemment on ne peut pas en dire autant de la nuit et le lever a 5h du matin fut un peu rude mais bon...
Sur le chemin du retour, avec les deux Francais qui rentraient avec moi a Uyuni (les autres partaient au Chili, tout proche), nous revons d'une bonne douche bien chaude, puisque ca fait deux jours que nous n'en avons pas pris... Ceux qui ont lu le post precedent savent qu'il nous aura finalement fallu attendre 24h de plus (mes chaussettes n'avaient jamais senti aussi mauvais!)...
De la Paz a uyuni en passant par le salaar, ou comment s ensabler a 6h du matin
Retour sur les evenements des derniers jours, que je n ai pas encore pris le temps de raconter. Vendredi soir dernier, j ai donc pris un bus de nuit, direction Uyuni, pour aller visiter le salaar et le sud Lipez. Jusque la, rien que de tres normall. O joie en decouvrant le but : ce sont des sieges cama, qui s abaissent jusqu a devenir pratiquement des lits. Youpie, je vais donc passer une bonne nuit! Y a meme des toilettes a bord, c est dire si c est le grand luxe. D ailleurs les trois premieres heures se passent plutot bien... Mais juste avant d arriver a Oruro, apres une petite escale bien sympathique, notre cher bus bifurque pour cause de bloqueos et emprunte une voie alternative, via le desert... Donc sans route, avec pour toute voie de circulation une piste dans le gravier ou dans le sable. Outre l inconfort de la chose, ce qui devait fatalement arriver est arrive, vers 6h du matin : nous sommes restes coinces, ensables! Et le chauffeur de nous demander de sortir, au milieu de nulle part, au tout petit jour. C est la que j ai compris que la nuit, dans le desert, ca caille vraiment! Heureusement, comme je crois l avoir deja precise, nos amis boliviens sont tres debrouillards (une chance!), et en 30 minutes et quelques coups de pelle, notre cher bus se trouve desemsable. Arrivee a Uyuni a 9h38 avec 1h d avance sur le temps de trajet escompte avec l itineraire bis!
PS: conernant la route empruntee hier matin entre Villazon et Tarija, je viens d apprendre qu elle etait surnommee la route de la mort! Je comprends mieux toutes ces petites croix sur le bord de la route! Et suis TRES contente de prendre l avion pour Cochabamba demain!
PPS: non mamanm ne t inquiete pas, je n ai plus que deux trajets en bus a faire et ils sont courts et securises!
PS: conernant la route empruntee hier matin entre Villazon et Tarija, je viens d apprendre qu elle etait surnommee la route de la mort! Je comprends mieux toutes ces petites croix sur le bord de la route! Et suis TRES contente de prendre l avion pour Cochabamba demain!
PPS: non mamanm ne t inquiete pas, je n ai plus que deux trajets en bus a faire et ils sont courts et securises!
mercredi 11 août 2010
Voyager quand le pays est paralyse... Une experience enrichissante
Mes yeux se ferment mais je voulais tout de meme glisser quelques lignes pour vous raconter comment ca se passe, quand les Boliviens ne sont pas contents!
Depuis environ deux semaines les villes de Potosi et de Oruro sont en conflit ouvert pour diverses raisons economiques. Du coup, Potosi bloque les routes d acces a Oruro et par consequent a tout le sud de la Bolivie, particulierement touristique. De meme la ville de Potosi est totalement bloquee et les touristes ne peuvent plus s en echapper. Le conflit s est envenime ces derniers jours et quand je suis rentree hier soir de mon sejour dans le desert du sud Lipez, on a appris que plus aucun bus ne partait d Uyuni, pour cause de bloqueos (les barrages). Bon vous n avez peut etre jamais mis les pieds a Uyuni mais s il y a une ville en Bolivie ou l on n a pas envie de s eterniser c est bien celle la!
Bref je vous passe les details mais avec deux autres Francais nous avons reussi a obtenir les trois derniers billets puor le dernier bus pour Villazon! Villazon, petite ville frontaliere de l Argentine. Franchement, si j avais su a quel point notre bus serait pourri (on est tout de meme tombes en panne au milieu de vraiment nulle part, heureusement que les Boliviens sont tous des mecanos dans l ame!), je suis pas sure que je serais grimpee dedans.
Mais quand j ai realise qu en plus de ne pas comporter de toilettes (aarrrrg) et d avoir des fenetres peu etanches (-10 la nuit dans le desert), le bus empruntait une piste sommaire et nous bringuebalait de gauche a droite, il etait trop tard pour faire demi tour!
Bref, arrives avec 2h30 de retard, nous avons pu sauter dans un autre bus, plus mieux, direction Tarija. Et la nous avons ete recompenses de notre fatigue : paysages a couper le souffle pendant tout le trajet et decouverte de Tarija, une petite ville aboslument craquante et, attention, PROPRE et FINIE!
More tomorrow quand j aurai les yeux completement ouverts. Ce soir je me suis paye le luxe d un bel hotel avec ma propre salle de bains et un grand lit bien moelleux, tele, telephone et peti dej, le tout pour 14 euros !
Depuis environ deux semaines les villes de Potosi et de Oruro sont en conflit ouvert pour diverses raisons economiques. Du coup, Potosi bloque les routes d acces a Oruro et par consequent a tout le sud de la Bolivie, particulierement touristique. De meme la ville de Potosi est totalement bloquee et les touristes ne peuvent plus s en echapper. Le conflit s est envenime ces derniers jours et quand je suis rentree hier soir de mon sejour dans le desert du sud Lipez, on a appris que plus aucun bus ne partait d Uyuni, pour cause de bloqueos (les barrages). Bon vous n avez peut etre jamais mis les pieds a Uyuni mais s il y a une ville en Bolivie ou l on n a pas envie de s eterniser c est bien celle la!
Bref je vous passe les details mais avec deux autres Francais nous avons reussi a obtenir les trois derniers billets puor le dernier bus pour Villazon! Villazon, petite ville frontaliere de l Argentine. Franchement, si j avais su a quel point notre bus serait pourri (on est tout de meme tombes en panne au milieu de vraiment nulle part, heureusement que les Boliviens sont tous des mecanos dans l ame!), je suis pas sure que je serais grimpee dedans.
Mais quand j ai realise qu en plus de ne pas comporter de toilettes (aarrrrg) et d avoir des fenetres peu etanches (-10 la nuit dans le desert), le bus empruntait une piste sommaire et nous bringuebalait de gauche a droite, il etait trop tard pour faire demi tour!
Bref, arrives avec 2h30 de retard, nous avons pu sauter dans un autre bus, plus mieux, direction Tarija. Et la nous avons ete recompenses de notre fatigue : paysages a couper le souffle pendant tout le trajet et decouverte de Tarija, une petite ville aboslument craquante et, attention, PROPRE et FINIE!
More tomorrow quand j aurai les yeux completement ouverts. Ce soir je me suis paye le luxe d un bel hotel avec ma propre salle de bains et un grand lit bien moelleux, tele, telephone et peti dej, le tout pour 14 euros !
vendredi 6 août 2010
De l'usage des banos au Perou et en Bolivie
Ceux qui ont l habitude de voyager ne seront peut etre pas surpris, les autres seront prevenus. Voici un petit pot-pourri de ces habitudes et fonctionnements qui peuvent surprendre au debut, voire apres.
- Bon alors autant vous le dire tout de suite : ici, le papier toilette se jette DANS LA POUBELLE et non pas, comme son nom semble pourtant l'indiquer, dans les toilettes. Non, ce serait trop simple. La faute probablement a un systeme d ecoulement un peu defaillant. Ca parait facile a premiere vue. Sauf que, apres 30 et quelques annees de bons reflexes (imaginez la tete de votre mere si vous vous etiez mis a jeter le PQ usage dans la poubelle!), ceux ci ont la vie dure! Oups! Et hop, deux feuilles dans les toilettes. Aïe! Que faire ? Plonger la main pour le recuperer? Euh... Non quand meme pas. Faire comme si de rien n etait et blamer la personne precedente ? Pas tres courageux... Tirer la chasse d eau, fermer les yeux et prier pour qu un geyser ne surgisse pas ? C'est l'option pour laquelle j'opte. Ouverture des yeux : ouf, tout a disparu!
- Douches chaudes 24h/24, promettent les pubs pour les differents hotels et auberges de jeunesse. Bon deja, ca augure mal. Pourquoi se sentir oblige de le preciser, est-ce a ce point un luxe ? La reponse est OUI, et ce d'autant plus que meme ceux qui promettent la fameuse agua caliente ne sont pas toujours tres fiables. Entre la douche ecossaise (un coup glaciale, la seconde d apres brulante et inversement), le filet mincissime d eau et l eau carrement pas chaude du tout... Je pense qu il y a un creneau pour les plombiers francais au Perou et en Bolivie!
- Continuons avec les douches. On m avait prevenue mais tout de meme, ca fait vraiment bizarre : dans certains hotels, et pas les plus mytheux, l eau chaude est tout simplement chauffee par une resistance qui se trouve... au dessus du pommeau de douche. Il parait que non, ca ne risque rien... Personnellement, avoir les pieds dans l eau et une resistance au dessus de la tete, ca ne me met pas en confiance mais enfin... Le pire c est quand on oublie d eteindre la douche (bin oui ca s'eteint, c'est de l'electricite apres tout!). Une odeur de crame se degage peu a peu, tout pendant que de la fumee sort du pommeau de douche, version Auschwitz... Non non, ce n est pas dangereux, puisqu'on vous le dit!
- J'ai quand meme garde le plus croustillant pour la fin : finalement ce n'est pas si difficile de ne pas mettre le PQ dans les toilettes puisque... Il n'y a JAMAIS de PQ dans les toilettes. C'est une habitude a prendre : toujours avoir un rouleau sur soi. Croyez-moi, pour le coup, on la prend vite, pour peu que l'on se soit fait avoir une ou deux fois...
- Et une derniere pour la route : la bonne nouvelle c'est qu'ici, il y a des toilettes publiques a tous les coins de rue! Ceux qui me connaissent bien sauront a quel point cela peut faire mon bonheur...
- Bon alors autant vous le dire tout de suite : ici, le papier toilette se jette DANS LA POUBELLE et non pas, comme son nom semble pourtant l'indiquer, dans les toilettes. Non, ce serait trop simple. La faute probablement a un systeme d ecoulement un peu defaillant. Ca parait facile a premiere vue. Sauf que, apres 30 et quelques annees de bons reflexes (imaginez la tete de votre mere si vous vous etiez mis a jeter le PQ usage dans la poubelle!), ceux ci ont la vie dure! Oups! Et hop, deux feuilles dans les toilettes. Aïe! Que faire ? Plonger la main pour le recuperer? Euh... Non quand meme pas. Faire comme si de rien n etait et blamer la personne precedente ? Pas tres courageux... Tirer la chasse d eau, fermer les yeux et prier pour qu un geyser ne surgisse pas ? C'est l'option pour laquelle j'opte. Ouverture des yeux : ouf, tout a disparu!
- Douches chaudes 24h/24, promettent les pubs pour les differents hotels et auberges de jeunesse. Bon deja, ca augure mal. Pourquoi se sentir oblige de le preciser, est-ce a ce point un luxe ? La reponse est OUI, et ce d'autant plus que meme ceux qui promettent la fameuse agua caliente ne sont pas toujours tres fiables. Entre la douche ecossaise (un coup glaciale, la seconde d apres brulante et inversement), le filet mincissime d eau et l eau carrement pas chaude du tout... Je pense qu il y a un creneau pour les plombiers francais au Perou et en Bolivie!
- Continuons avec les douches. On m avait prevenue mais tout de meme, ca fait vraiment bizarre : dans certains hotels, et pas les plus mytheux, l eau chaude est tout simplement chauffee par une resistance qui se trouve... au dessus du pommeau de douche. Il parait que non, ca ne risque rien... Personnellement, avoir les pieds dans l eau et une resistance au dessus de la tete, ca ne me met pas en confiance mais enfin... Le pire c est quand on oublie d eteindre la douche (bin oui ca s'eteint, c'est de l'electricite apres tout!). Une odeur de crame se degage peu a peu, tout pendant que de la fumee sort du pommeau de douche, version Auschwitz... Non non, ce n est pas dangereux, puisqu'on vous le dit!
- J'ai quand meme garde le plus croustillant pour la fin : finalement ce n'est pas si difficile de ne pas mettre le PQ dans les toilettes puisque... Il n'y a JAMAIS de PQ dans les toilettes. C'est une habitude a prendre : toujours avoir un rouleau sur soi. Croyez-moi, pour le coup, on la prend vite, pour peu que l'on se soit fait avoir une ou deux fois...
- Et une derniere pour la route : la bonne nouvelle c'est qu'ici, il y a des toilettes publiques a tous les coins de rue! Ceux qui me connaissent bien sauront a quel point cela peut faire mon bonheur...
Wild night au Wild rover
Je disais quoi hier ? Que j avais choisi une auberge occidentale pour etre tranquille ? J ai ete mal inspiree c est le moins que l on puisse dire. Epuisee apres m etre levee a 4h45 et avoir crapahute dans tout La Paz, je suis allee me coucher vers 22h... Il n etait pas minuit que deux emeches ont fait irruption dans le dortoir en beuglant et en allumant le neon. Bon, passe encore... Sauf que quelques minutes plus tard je suis reveillee par... Leurs gemissements... Pas de doute : ils sont en train de s eclater dans le dortoir. Bon peut etre n ont ils pas vu que j etais la? Je leur signale donc gentiment ma presence...
Ce qui n a pas l air de leur faire plus d effet que ca. Enfin facon de parler... Cette fois j y vais plus severement et j use des quelques grossieretes anglophones que je connais - il parait que c est a ca qu on peut dire qu on est presque bilingue - pour leur faire comprendre qu il y a des hotels pour ca bordel... Ah bin non, ca non plus ca n a pas l air de les refroidir. Alors la ni une ni deux, je prends mon courage a deux mains et m en vais rapporter l incident. Je sais c est mal de denoncer mais bon quand meme quoi! Resultat : le gardien arrive dans le dortoir, les eblouit de sa lampe torche, ce qui semble avoir eu l effet d une bonne douche froide...
Incident clos, mais j avoue sentir un leger decalage generationnel ou a tout le moins culturel. La semaine prochaine c est promis, je prends un hotel BOLIVIEN!
Ce qui n a pas l air de leur faire plus d effet que ca. Enfin facon de parler... Cette fois j y vais plus severement et j use des quelques grossieretes anglophones que je connais - il parait que c est a ca qu on peut dire qu on est presque bilingue - pour leur faire comprendre qu il y a des hotels pour ca bordel... Ah bin non, ca non plus ca n a pas l air de les refroidir. Alors la ni une ni deux, je prends mon courage a deux mains et m en vais rapporter l incident. Je sais c est mal de denoncer mais bon quand meme quoi! Resultat : le gardien arrive dans le dortoir, les eblouit de sa lampe torche, ce qui semble avoir eu l effet d une bonne douche froide...
Incident clos, mais j avoue sentir un leger decalage generationnel ou a tout le moins culturel. La semaine prochaine c est promis, je prends un hotel BOLIVIEN!
jeudi 5 août 2010
La Paz, la pas si bien nommee
Wow : le moins que l on puisse dire c est que toutes les villes de montagne ne se ressemblent pas! Entre Cuzco la petite ville coquettes aux jolies maisons bleues et blanches et l incroyable chaos de La Paz, il y a tout un monde!
Non, vraiment, objectivement, on ne peut pas dire que La Paz soit une jolie ville. Et pourtant : le charme opere des l arrivee en bus, sur les hauteurs de la ville, avec vue plongeante sur ce meli melo citadin. C est que la capitale de la Bolivie est allee se percher entre 3200 et 4000 m d altitude. 800 metres de denivele, croyez-moi, ca impressionne. Ici, contrairement a la plupart des autres villes, ce sont les pauvres qui habitent le plus haut : bah oui, a cette altitude, c est moins agreable de monter les courses aussi haut!
Bref, retour au centre-villem en plein coeur de la fète nationale. Et il se trouve que le defile passe dans la rue de mon auberge, ah ah! Sans compter qu ici, il n y a pas que l armee qui bat le pave : TOUTES les ecoles et colleges y vont de leur petit numero. Heureusement, l organisation est comme qui dirait legerement moins stricte que celle qui regne sur les Champs Elysee un 14 Juillet. Je parviens donc a me faufiler jusqu au Wildrover Backpackers, un bastion irlandais en plein coeur de la capitale bolivienne. Je l ai choisi pour le cote occidental : je ne sais pas si j ai deja aborde la question de l hygiene ici... Disons que nous n avons pas tout a fait la meme vision des choses et je suis contente a l idee de pouvoir prendre une douche chaude dans une salle de bains certes commune mais prooopre! Il en faut parfois peu pour etre heureux!
Premier tour dans la ville apres avoir depose mon sac : mon impression premiere se confirme. Malgre un incroyable desordre, des styles architecturaux franchement douteux ou en tout cal mal assortis, des travaux a n en plus finir, donc aucun n est termine... Il se degage un charme incroyable.
Quant a l ambiance qui regne dans les rues... Disons qu a cote les souks de marrakech sont particulierement bien organises et propres! Oui oui, je n exagere pas! Ici, les marchands ambulants se posent n importe ou, deballent leurs petits etals ou s accumulent paquets de mouchoirs, confiseries et autres boissons plus ou moins fraiches. Parfois c est presque appetissant mais le spectre de la turista me dissuade de tester!
L ancien quartier colonial est, par endroits, charmant, notamment au niveau de la calle Jaen, qui a ete bien renovee et offre une atmosphere toute particuliere. Sinon c est assez amusant, on decouvre de petits bijoux d architecture au milieu de batiments immondes ou en ruine. La Paz, c est vraiment grandeur et decadence et c est trop bien.
Je ne pourrais pas terminer ce post sans parler des repas... Pour 3 euros, on trouve de delicieux menus du jour, avec salade, soupe, plat et meme dessert... C est pas ici que je mourrai de faim. A ceux qui passeraient un jour par la je conseille tout particulierement le Pot Colonial, dans le quartier indien, pres du marche aux sorcieres... To be continued...
Non, vraiment, objectivement, on ne peut pas dire que La Paz soit une jolie ville. Et pourtant : le charme opere des l arrivee en bus, sur les hauteurs de la ville, avec vue plongeante sur ce meli melo citadin. C est que la capitale de la Bolivie est allee se percher entre 3200 et 4000 m d altitude. 800 metres de denivele, croyez-moi, ca impressionne. Ici, contrairement a la plupart des autres villes, ce sont les pauvres qui habitent le plus haut : bah oui, a cette altitude, c est moins agreable de monter les courses aussi haut!
Bref, retour au centre-villem en plein coeur de la fète nationale. Et il se trouve que le defile passe dans la rue de mon auberge, ah ah! Sans compter qu ici, il n y a pas que l armee qui bat le pave : TOUTES les ecoles et colleges y vont de leur petit numero. Heureusement, l organisation est comme qui dirait legerement moins stricte que celle qui regne sur les Champs Elysee un 14 Juillet. Je parviens donc a me faufiler jusqu au Wildrover Backpackers, un bastion irlandais en plein coeur de la capitale bolivienne. Je l ai choisi pour le cote occidental : je ne sais pas si j ai deja aborde la question de l hygiene ici... Disons que nous n avons pas tout a fait la meme vision des choses et je suis contente a l idee de pouvoir prendre une douche chaude dans une salle de bains certes commune mais prooopre! Il en faut parfois peu pour etre heureux!
Premier tour dans la ville apres avoir depose mon sac : mon impression premiere se confirme. Malgre un incroyable desordre, des styles architecturaux franchement douteux ou en tout cal mal assortis, des travaux a n en plus finir, donc aucun n est termine... Il se degage un charme incroyable.
Quant a l ambiance qui regne dans les rues... Disons qu a cote les souks de marrakech sont particulierement bien organises et propres! Oui oui, je n exagere pas! Ici, les marchands ambulants se posent n importe ou, deballent leurs petits etals ou s accumulent paquets de mouchoirs, confiseries et autres boissons plus ou moins fraiches. Parfois c est presque appetissant mais le spectre de la turista me dissuade de tester!
L ancien quartier colonial est, par endroits, charmant, notamment au niveau de la calle Jaen, qui a ete bien renovee et offre une atmosphere toute particuliere. Sinon c est assez amusant, on decouvre de petits bijoux d architecture au milieu de batiments immondes ou en ruine. La Paz, c est vraiment grandeur et decadence et c est trop bien.
Je ne pourrais pas terminer ce post sans parler des repas... Pour 3 euros, on trouve de delicieux menus du jour, avec salade, soupe, plat et meme dessert... C est pas ici que je mourrai de faim. A ceux qui passeraient un jour par la je conseille tout particulierement le Pot Colonial, dans le quartier indien, pres du marche aux sorcieres... To be continued...
mercredi 4 août 2010
Au bord du lac Titicaca (sans tutu kaki, desolee Claire)
Alors, oui je passe ehontement mon etape Machu Picchu car je n ai pas les mots pour le decrire. C est trop impressionnant, je prefere vous montrer les photos quand je le pourrai.
Hier j ai donc pris le bus direction Puno, au bord du lac Titicaca. Mon idee premiere etait d arriver jusqu en Bolivie, au bord du lac aussi, a Copacabana. Mais le bus etant en retard, je risquais de me retrouver coincee a la frontiere qui ferme a 19h (oui oui, moi aussi j etais surprise), et surtout c est la super fete a Copacabana ces jours ci et je n avais aucune resa. Bref, me voici donc a Puno, une ville bien moche s il en est, mais d ou partent toutes les expeditions sur le lac.
J ai choisi la version courte, car je suis pressee d arriver a Lima pour entamer mon experience bolivienne. Me voici donc encore un peu plus bronzee apres 6 heures et quelque de bateau, pour deux visites surprenantes.
D abord les iles Uros: ces iles flottantes sont uniques au monde. On dirait un piege a touristes comme ca au premier abord. Mais en fait non. Enfin si. Mais non. Disons que les gens vivent vraiment sur ces iles faites de jonc, ou le sol s enfonce a chacun de nos pas. Chaque ile compte entre 5 et 10 familles, qui vivent dans de petites huttes faites de jonc elles aussi. Pour survivre, elles troquent le produit de leur peche contre d autres produits et, surtout, vendent leur artisanat aux touristes qui debarquent par bateaux entiers. Certains, ces iles sont completement vendues aux touristes mais elles restent tres surprenantes et impressionnantes. Imaginer que ces gens vivent la toute l annee, a ces petits monticules ancres dans le lac, d une vingtaine de metres de profondeur.
Plus loin, c est l ile communautaire de Taquile qui nous attend. Les Aymaras y vivent en cooperative : tout l argent recolte grace a l agriculture (en terrasses, tres joli) est reparti entre les familles. Les touristes peuvent y passer une nuit, chez les habitants. J ai hesite mais j avoue qu apres 5 jours de trek, ca ne me tentait pas trop de me retrouver sans electricite et sans eau courante. J ai donc opte pour la version courte. Mais vraiment tres courte en fait : 3 h de trajet et a peine 2h30 sur l ile. Tout de meme suffisant pour une petite promenage de sante a 4000 m d altitude et toute en grimpette, qui nous mene a la place du village, ou folklore et stands accueillent les touristes essoufles. Puis dejeuner tres agreable dans un restaurant communautaire: Miam, la truite grillee bien fraiche, un vrai regal, tout comme la soupe de quinoa!
Au retour, malgre le froid, je decide de grimper sur le toit du bateau pour contempler les eaux du lac le plus haut du monde, et le coucher de soleil sur les montagnes. Y a quand meme pire comme vacances, c est sur...
Demain : direction La Paz, capitale la plus haute du monde...
Hier j ai donc pris le bus direction Puno, au bord du lac Titicaca. Mon idee premiere etait d arriver jusqu en Bolivie, au bord du lac aussi, a Copacabana. Mais le bus etant en retard, je risquais de me retrouver coincee a la frontiere qui ferme a 19h (oui oui, moi aussi j etais surprise), et surtout c est la super fete a Copacabana ces jours ci et je n avais aucune resa. Bref, me voici donc a Puno, une ville bien moche s il en est, mais d ou partent toutes les expeditions sur le lac.
J ai choisi la version courte, car je suis pressee d arriver a Lima pour entamer mon experience bolivienne. Me voici donc encore un peu plus bronzee apres 6 heures et quelque de bateau, pour deux visites surprenantes.
D abord les iles Uros: ces iles flottantes sont uniques au monde. On dirait un piege a touristes comme ca au premier abord. Mais en fait non. Enfin si. Mais non. Disons que les gens vivent vraiment sur ces iles faites de jonc, ou le sol s enfonce a chacun de nos pas. Chaque ile compte entre 5 et 10 familles, qui vivent dans de petites huttes faites de jonc elles aussi. Pour survivre, elles troquent le produit de leur peche contre d autres produits et, surtout, vendent leur artisanat aux touristes qui debarquent par bateaux entiers. Certains, ces iles sont completement vendues aux touristes mais elles restent tres surprenantes et impressionnantes. Imaginer que ces gens vivent la toute l annee, a ces petits monticules ancres dans le lac, d une vingtaine de metres de profondeur.
Plus loin, c est l ile communautaire de Taquile qui nous attend. Les Aymaras y vivent en cooperative : tout l argent recolte grace a l agriculture (en terrasses, tres joli) est reparti entre les familles. Les touristes peuvent y passer une nuit, chez les habitants. J ai hesite mais j avoue qu apres 5 jours de trek, ca ne me tentait pas trop de me retrouver sans electricite et sans eau courante. J ai donc opte pour la version courte. Mais vraiment tres courte en fait : 3 h de trajet et a peine 2h30 sur l ile. Tout de meme suffisant pour une petite promenage de sante a 4000 m d altitude et toute en grimpette, qui nous mene a la place du village, ou folklore et stands accueillent les touristes essoufles. Puis dejeuner tres agreable dans un restaurant communautaire: Miam, la truite grillee bien fraiche, un vrai regal, tout comme la soupe de quinoa!
Au retour, malgre le froid, je decide de grimper sur le toit du bateau pour contempler les eaux du lac le plus haut du monde, et le coucher de soleil sur les montagnes. Y a quand meme pire comme vacances, c est sur...
Demain : direction La Paz, capitale la plus haute du monde...
dimanche 1 août 2010
J ai survecu au trek du Salkantay
Et dire qu il y a des gens assez fous pour payer de petites fortunes pour aller se torturer a randonner en montagne (ou ca grimpe, donc), en plein hiver! Eh bien oui, j assume, j ai succombe a cette pourtant resistible tentation! Et franchement, apres 3,5 jours de trek, des muscles dont je ne savais meme pas qu ils existaient totalement endoloris et des piqures de moustiques un peu partout, je ne regrette pas une seconde!
Pourtant, non, je ne vais rien vous cacher, le trek dy Salkantay est tout sauf une promenade de sante. Il pourrait d ailleurs virer au cauchemar pour peu que l on ait le mal de l altitude ou le souffle un peu trop court. D ailleurs ca commence rude avec un lever a 4h du matin, suivi de 2 h de voiture en montagne (et vous vous souvenew peut etre de mes recentes revelations quant a la conduite sportive des Peruviens...). Une chance : personne n avait eu le temps de prendre de petit dejeuner!
Les premiers metres donnent la couleur avec une petite grimpette pas piquee des vers... Mais qui s ouvrent sur un large champ duquel on peut observe le panorama alentour, tout de montagnes rocailleuses ou verdoyantes. La premiere journee est d une difficulte acceptable : seulement 5 h de marche, 400 metres de deniveles et arrivee dans un campement comme il est difficile d imaginer sans en avoir vu. Une cabane en planches disjointes fait office de "tienda", les tentes sont plantees dans un champ ou regnent chiens et poules. Ajoutez a cela qu il fait un froid de canard et vous aurez un tableau assez proche de la realite.
Mais pour l instant, ce n est que du repos, le plus dur etant le deuxieme jour, avec 900 metres de denivele et le passage d un col a 4600 metres. Aie, caramba! Grosse apprehension d autant qu aucun de nous ne sait comment il va reagir a l altitude et que l on a entendu des histoires pas droles du tout: plein de gens obliges de redescendre car malaises, vomissements ou tout simplement incapacite a grimper... Alors oui, cette journee est particulierement dure, avec 5 heure de montee comme je n en avais jamais vue. Les mollets et les cuisses en prennent un coup, le coeur bat la chamade, les poumons souffrent... Mais je l ai fait!!!
Et le paysage qui suit tout de suite apres en valait vraiment le coup. Car a peine quittes les glaciers, on arrive directement dans la selva, la jungle, a proprement parler. Des paysages magnifiques, luxuriants et une chaleur qui nous fait oublier qu il faisait -5 la nuit derniere! Impressionnant.
Jours 3 et 4 vecus sans apprehension apres cette aventure... Les ampoules et les courbatures, en revanche, rendent la chose plus difficile... Mais l arrivee au Machu Picchu compense toutes les courbatures et les ampoules du monde... Je le raconterai quand je pourrai enfin poster des photos!
D ici la, depart demain pour Copacabana, la version originale, c est a dire bolivienne, au bord du Lac Titicaca!
Mais pour l instant, ce n est que du repos, le plus dur etant le deuxieme jour, avec 900 metres de denivele et le passage d un col a 4600 metres. Aie, caramba! Grosse apprehension d autant qu aucun de nous ne sait comment il va reagir a l altitude et que l on a entendu des histoires pas droles du tout: plein de gens obliges de redescendre car malaises, vomissements ou tout simplement incapacite a grimper... Alors oui, cette journee est particulierement dure, avec 5 heure de montee comme je n en avais jamais vue. Les mollets et les cuisses en prennent un coup, le coeur bat la chamade, les poumons souffrent... Mais je l ai fait!!!
Et le paysage qui suit tout de suite apres en valait vraiment le coup. Car a peine quittes les glaciers, on arrive directement dans la selva, la jungle, a proprement parler. Des paysages magnifiques, luxuriants et une chaleur qui nous fait oublier qu il faisait -5 la nuit derniere! Impressionnant.
Jours 3 et 4 vecus sans apprehension apres cette aventure... Les ampoules et les courbatures, en revanche, rendent la chose plus difficile... Mais l arrivee au Machu Picchu compense toutes les courbatures et les ampoules du monde... Je le raconterai quand je pourrai enfin poster des photos!
D ici la, depart demain pour Copacabana, la version originale, c est a dire bolivienne, au bord du Lac Titicaca!
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