Bon, alors, San Francisco, le moins que l on puisse dire, c est que ca se merite! Tout a commence a Roissy. L'organisation American Airlines c est comment dire... C est simple, ca me fait penser a une gare indienne! Bon OK, les SDF allonges sur le trottoir en moins. Mais quand meme, arriver 2h30 a l avance et choper son avion de justesse c est legerement enervant... 1h30 juste pour faire le check-in, une demi-heure pour passer les controles de securite... Au moins ca fait passer le temps!
En vol, mauvaise note aussi pour la compagnie americaine. Deux heures avant qu on nous serve enfin un dejeuner (il est presque 15h, quand meme, et vu qu on a fait la queue pour enregistrer nos bagages bin personne n'a mange, bien sur...), vraiment reduit a la portion congrue. Meme moi je mange tout, c est dire! Bon, j aurais pu tromper la fin en regardant un film sauf que... Le systeme est casse ahahaha!
L arrive a Chicago n est pas beaucoup plus glorieuse: atterrisage reussi mais d un coup le pilot freine brusquement: "Desole mesdames et messieurs, c est bien la preuve qu il faut rester attache jusqu au bout, on ne sait jamais ce qui peut arriver", nous lance-t-il, moqueur!
On m avait bien prevenue (merci Cecile) : comme le passage de la douane se fait des qu on pose les pieds sur le sol amercain et non pas a la fin du vol complet, il me fallait prevoir du temps a Chicago. De fait, je fais encore la queue plus d'une heure avant que l'on me prenne mes empreintes et qu'une douaniere a la mine patibulaire n appose le precieux visa dans mon passeport. "Circulez." Decidement, on ne se sent jamais aussi bien accueilli qu'aux Etats-Unis! Ce qui me fait rire (jaune, quand meme), c'est que je ne suis pas sure qu'ils aient realise que la menace, pour eux, vient surtout de l'interieur. M'enfin...
Bon j'avais vraiment vu TRES large et je poireaute 5 heures au terminal 3 de Chicago avant d'enfin embarquer pour San Francisco! Mais alors la, premiere bonne surprise du vol : l avion est loin d etre plein. Et je peux faire un truc que je n avais quasiment jamais fait : je m allonge carrement en travers des trois sieges a ma disposition. 4 heures d'un sommeil de plomb!
Arrivee magique sur San Francisco, auberge trouvee facilement, reveil matinal... Hier, je n ai pas mis longtemps a craquer pour cette ville au charme envoutant. Entre les dedales de Chinatown, les rues escarpees de Russian Hill et la vue sur le Golden GAte depuis la Coit Tower... Rio n est pas loin d etre detronee dans mon coeur au classement de plus belle ville du monde! Le moment ou tout a bascule? Celui ou j ai decouvert Macondray Lane, le chemin qui a inspire Armistead Maupin pour ses Chroniques de San Francisco. Le jour ou je gagne au lotom c'est la, et pas ailleurs, que j installerai mon QG!
Franchement, en grimpant les marches de Macondray Lane, je me dis que ces 25h de voyage en valaient plus que largement la peine...
En vol, mauvaise note aussi pour la compagnie americaine. Deux heures avant qu on nous serve enfin un dejeuner (il est presque 15h, quand meme, et vu qu on a fait la queue pour enregistrer nos bagages bin personne n'a mange, bien sur...), vraiment reduit a la portion congrue. Meme moi je mange tout, c est dire! Bon, j aurais pu tromper la fin en regardant un film sauf que... Le systeme est casse ahahaha!
L arrive a Chicago n est pas beaucoup plus glorieuse: atterrisage reussi mais d un coup le pilot freine brusquement: "Desole mesdames et messieurs, c est bien la preuve qu il faut rester attache jusqu au bout, on ne sait jamais ce qui peut arriver", nous lance-t-il, moqueur!
On m avait bien prevenue (merci Cecile) : comme le passage de la douane se fait des qu on pose les pieds sur le sol amercain et non pas a la fin du vol complet, il me fallait prevoir du temps a Chicago. De fait, je fais encore la queue plus d'une heure avant que l'on me prenne mes empreintes et qu'une douaniere a la mine patibulaire n appose le precieux visa dans mon passeport. "Circulez." Decidement, on ne se sent jamais aussi bien accueilli qu'aux Etats-Unis! Ce qui me fait rire (jaune, quand meme), c'est que je ne suis pas sure qu'ils aient realise que la menace, pour eux, vient surtout de l'interieur. M'enfin...
Bon j'avais vraiment vu TRES large et je poireaute 5 heures au terminal 3 de Chicago avant d'enfin embarquer pour San Francisco! Mais alors la, premiere bonne surprise du vol : l avion est loin d etre plein. Et je peux faire un truc que je n avais quasiment jamais fait : je m allonge carrement en travers des trois sieges a ma disposition. 4 heures d'un sommeil de plomb!
Arrivee magique sur San Francisco, auberge trouvee facilement, reveil matinal... Hier, je n ai pas mis longtemps a craquer pour cette ville au charme envoutant. Entre les dedales de Chinatown, les rues escarpees de Russian Hill et la vue sur le Golden GAte depuis la Coit Tower... Rio n est pas loin d etre detronee dans mon coeur au classement de plus belle ville du monde! Le moment ou tout a bascule? Celui ou j ai decouvert Macondray Lane, le chemin qui a inspire Armistead Maupin pour ses Chroniques de San Francisco. Le jour ou je gagne au lotom c'est la, et pas ailleurs, que j installerai mon QG!
Franchement, en grimpant les marches de Macondray Lane, je me dis que ces 25h de voyage en valaient plus que largement la peine...
si je ne sais pas quoi faire de mon temps et de mes sous quand je serai riche et vieux, j'irai trainer mes guetres à SF, pour y cultiver des tomates :)
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