Ca commence des la sortie de San Francisco. Pas tres crane au volant de ma nouvelle voiture (le plus petit modele ici correspond genre a un modele moyen voire grand chez nous), j'ai mis un peu de temps a trouver la Highway 1, celle qui longe la cote, mon GPS voulait me faire prendre un chemin plus court. Mais je me suis entetee et j ai bien fait!
Donc je disais, des les premieres minutes de la ville, on est litterallement scotchee. Des falaises, une vegetation luxuriante et surtout l ocean, d un bleu profond. C est bien simple : la premiere heure j ai du m arreter trois ou quatre fois a differents points de vue, impossible de m en empecher!On croyait ne pas pouvoir faire plus beau et bim! Arrivee dans la peninsule de Monterey! Falaises encore plus hautes, vegetation toujours plus luxuriante et ocean encore plus bleu! Et le tout visible de la route, comme si de rien n etait. Ca deconcentre un peu, j avoue!
Premiere escale pourtant peu concluante : j opte pour le 17 mile drive, a Monterey. Un chemin de 17 mile donc, dans une sorte de parc, avec plusieurs escales prevues. En fait je meurs de faim du coup j apprecie un peu moins le paysage, qui est en plus gache par les maisons de millionnaires et les golfs qui ponctuent le parcours... Mon desapointement passager est vite oublie quand j arrive a Carmel by the sea, village dont Clint Eeastwood a ete le maire pendant quelque temps. La plage, hyper belle, est le paradis des chiens (comme le reste de la Californie d ailleurs, il faudra que j en parle!)... Ils sont partout, souvent habilles de paletots multicolores (c'est l'hiver hein!) et ils viennent jouer avec toi meme s'ils te connaissent pas!
Le village en lui meme est tres coquet et semble essentiellement habite par de riches et bienveillants retraites (ce qui explique probablement le nombre de chients au metre carre). On y fait notamment escale pour visiter la mission de Carmel, la troisieme du genre. A bien y reflechir, ce n est ni plus ni moins que la colonisation par l evangelisation des peuples autochtones mais bon, aujourd'hui ce sont des jolis batiments quoi...
Mais le vrai choc, je l ai eu le lendemain, a Point Lobos. Un state park comme il y en a beaucoup sur la cote, avec cette fois de vrais chemins de randonnee qui longent une cote spectaculaire et sauvage. Trois parcs plus tard, me voila arrivee a Piedras Blancas, une plage incroyable ou les phoques viennent se reproduire puis elever leurs loupiots jusqu a la prochaine migration. Toute la plage n est qu une vaste etendue de phoques completement avachis sur le sable, on dirait presque qu ils sont morts! En fait, comme ils ne mangent rien pendant toute la periode (plusieurs mois) ou ils restent sur le sable, ils doivent s economiser un maximum. Bon ceci dit ils ont suffisamment de reserves de graisse pour tenir un moment!!
Voila, deux jours de nature, de grand air, de calme et de belles surprises qui expliquent probablement la sensation d'oppressement de mon arrivee a LA!