dimanche 30 mai 2010

Pas vu de roses blanches à Corfou...


Ah, Corfou! J'ai décidé de quitter Athènes assez rapidement pour visiter cette île aux supposées roses blanches. 12 h de bus de nuit, avec de fichues Françaises qui ont papoté tout la nuit...
Vers 5 h du matin, le bus embarque sur le ferry. 1h30 plus tard, au tout petit matin, nous débarquons sur l'île où une petit brise vient agréablement rafraîchir l'atmosphère.
Un conseil vital : choisissez un hébergement sur la côte OUEST de l'île. A l'Est, s'agglutinent tous les hôtels et clubs pour touristes... C'est pas beau. A l'Ouest c'est... Tout plein de nature partout! Bon évidemment, il y a une bonne raison : c'est beaucoup plus difficilement accessible que la côte Est. En plus, j'ai le malheur d'arriver un dimanche. Je dois donc attendre une heure le premier bus qui me lâche en haut d'une grosse colline : je dois descendre tout le chemin avec mon gros sac à dos. Environ une demi-heure de marche, où je manque plusieurs fois de me faire écharper par les rares voitures qui circulent à cette heure. (Tip en passant : les Grecs conduisent VRAIMENT mal! Faut s'y faire...)
Mais je ne regrette pas mon périple quand j'arrive à l'auberge, dont je vous donne tout de suite le nom, parce que ça va vous plaire à vous aussi : le Sunrock hostel. C'est une grande maison avec une immense terrasse qui donne sur la plage et la mer, auxquelles on accède par un escalier creusé dans la dune. Le Sunrock est tenu par un couple ex-baba cool, très accueillant et très bavard : super intéressant de discuter avec eux pour connaître un peu mieux l'île. Les dortoirs ne sont pas de la première jeunesse et les sanitaires sont franchement délabrés, mais l'ambiance compense vraiment et puis ce n'est pas cher. Le repas du soir (très bon et copieux) et le petit déjeuner du matin (divin) sont inclus.
Un principe génial : au bar, vous vous servez et vous notez dans un grand cahier (vert à l'époque) ce que vous consommez. Vous payez à la fin du séjour. Attention : ça n'est surtout pas une raison pour tricher. Le principe repose justement sur la confiance. Il ne faut pas la trahir.
Pour ceux qui n'auraient plus beaucoup de cash, il y a souvent possibilité de travailler contre le gîte et le couvert.
Outre la super auberge de jeunesse, Corfou est une très belle île, dont la côte Ouest est très préservée. Jolis paysages, tout en hauteur, ce qui permet de chouettes photos. Quant à la ville de Corfou, même si très touristique, elle vaut tout de même le détour. Attention : pour les balades, si vous voyagez en été, privilégiez le tout début de matinée. A partir de 11h/midi et jusqu'après 16h, c'est tout simplement intenable. Sieste à l'ombre obligatoire. Quant à la plage, vous y serez bien après 16h. L'eau est très agréable et les vaguelettes pas très impressionnantes, ce qui devrait permettre aux frileux et aux froussards de se baigner sans souci!
A noter : pour faire le tour de l'île, il faut louer une voiture. En bus, c'est à peu près impossible, trop mal desservi.

La Grèce, par 41°C à l'ombre

Seconde étape des vacances 2008 : la Grèce, pour quelques jours. Mon avion atterrit à Athènes. Je décide donc d'y passer trois jours, histoire d'aller voir les fameux tas de cailloux dont on nous a tant parlé en cours d'histoire. D'Athènes, je n'espère pas grand-chose parce que plusieurs personnes m'ont dit que ça n'était pas beau. Alors là, je m'insurge : certes, cela dépend des quartiers, mais certains sont très chouettes, vivants, colorés et piétons. Bref : c'est un vrai plaisir de s'y promener.
Quant à l'Acropole, il est effectivement assez impressionnant, de même que la marche pour y accéder. Mais quelle idée d'aller le construire aussi haut! Sous le soleil (40 et quelques degrés, tout de même!), cela relève du parcours du combattant. Outre les vieilles pierres, la vue d'en haut vaut franchement le déplacement.
Par contre attention : l'entrée est super chère. Mais un bon plan : si vous avez une carte d'étudiant, à n'importe quel âge, vous rentrez gratuitement dans tous les musées et sites archéologiques d'Athènes.
De jolies promenades à faire également du côté du port (que l'on atteint facilement en métro) d'Athènes. N'oubliez pas la crème solaire, les lunettes sombres et le chapeau : il n'y a que très peu d'ombre. Vous y trouverez, entre autres, un grand Carrefour où vous pourrez faire des courses pour pas cher.
Autre bon point de la capitale grecque, peut-être encore plus d'actualité aujourd'hui qu'en 2008 (à vérifier, je ne sais pas comment les prix évoluent en cas de "crise monétaire") : tout est pas mal moins cher qu'en France, du moins qu'à Paris. Vous pourrez donc manger de bonnes petites salades tomates féta et autres réjouissances méditerranéennes sans gréver votre budget.

mercredi 26 mai 2010

Edimbourg vu d'en haut


Alors Edimbourg c'est... Cute. Mais alors qu'est-ce que c'est cher. L'attraction du coin, c'est le fameux château. Très beau et majestueux de l'extérieur. De l'intérieur aussi, sans doute, mais vu le prix prohibitif (plus de 10 euros et c'était il y a deux ans), je n'y ai pas jeté un oeil. Excellent souvenir, en revanche, de la balade en forme de grimpette jusque sur le King Arthur's seat. Cette grosse colline permet de dominer la ville sur laquelle on a alors une vue magnifique.



A noter : la visite du parlement, tout neuf, est super intéressante et gratuite. On peut s'assoir dans le siège des députés et en apprendre un peu plus sur l'histoire de l'Ecosse au sein du Royaume Uni. Quant à la ville, jolie promenade à travers de petites rues anciennes pleines de charme. Mais attention aux nombreux attrape-touristes qui règnent sur le centre-ville. N'oubliez pas d'aller boire une bonne bière dans l'un des nombreux pubs de la capitale écossaise.

samedi 22 mai 2010

Voyages d'hier


Puisque le prochain envol n'est prévu que dans deux mois et un jour, je tente un léger retour en arrière. Eté 2008 : je fais le grand écart entre l'Ecosse, la Grèce puis l'Albanie et le Monténégro. Ah, l'Ecosse! Dépaysement et grands espaces assurés. De même que la pluie. Mais, et je ne dis pas ça pour tenter de dissiper une certaine frustration, non, vraiment les gros nuages noirs rajoutent au mystère et à la beauté du paysage. Si. Ici, la forteresse de Dunnotar, sur la côté Est, entre Dundee et Aberdeen.

Le charme et l'inconvénient de l'Ecosse, c'est son aspect... Sauvage. Des paysages magnifiques et complètement préservés... Auxquels on n'accède qu'en voiture ! Deux solutions : pour les plus fortunés, la location d'un véhicule semble le meilleur choix. Attention, conduite à gauche... Faut s'y faire! Pour les autres... Le stop. Ca marche plutôt bien, mais cela reste aléatoire, même si les Ecossais sont particulièrement accueillants.

Je n'ai pas vu le fameux monstre du Loch Ness. Mais la visite du château sur les berges du Loch vaut vraiment le détour. Le point de vue sur le lac est impressionnant. Le soir, vous pouvez dormir à Inverness, une charmante petite ville située juste à côté et qui tire largement profit de la mondialement célèbre légende.
Les auberges de jeunesse sont bon marché, de même que les petits restos et les bars, situés notamment le long de la rivière (agréable promenade!)


Autre étape incontournable du voyage : l'île de Skye. Bon, je l'ai vue sous une pluie battante mais deux ans après, je garde encore un souvenir ému de ces magnifiques paysages, dignes des romans de Cronin et Daphné du Maurier : hautes falaises, pluie et vent.

Bref : les éléments se déchaînent et pour peu qu'on s'éloigne un peu de la route principale, on vite l'impression d'être seul au monde. Attention par contre, car les téléphones ne captent pas toujours. Cette impression de solitude étant souvent fondée, mieux vaut faire une révision complète de son véhicule avant le départ, histoire de ne pas rester en rade au milieu des moutons.

Car oui, ce n'est pas qu'une légende, vaches et moutons se promènent en totale liberté sur l'île. Vous n'êtes donc pas à l'abri d'une rencontre impromptue avec l'un (ou plusieurs, puisqu'ils ont la fâcheuse habitude de se promener en troupeau !) de ces ruminants, charmants au demeurant, mais quelque peu encombrants (et lents) sur la route.


A Portree, n'oubliez pas d'aller commander un fish and chips dans la petite rue aux maisons multicolores qui donne sur le port. C'est gras, la boutique ne ressemble à rien mais... Qu'est-ce que c'est bon! Et pas cher avec ça. Vous pourrez les manger dans la salle commune de votre auberge de jeunesse. A noter qu'il est par ailleurs préférable d'y réserver un lit car il n'y a que deux auberges (du moins aux dernières nouvelles) et vous risquez de vous retrouver homeless. Eviter le dortoir de douze lit où règne une franche odeur de pieds.